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4,17

sur 1778 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Si je devais établir un classement des personnages littéraires qui m'ont le plus touchée, nul doute qu'Owen Meany y figurerait en très bonne place.

"Une prière pour Owen" est un roman brillant, tout simplement. Oeuvre très personnelle pour son auteur mais dans le même temps totalement universelle tant elle peut toucher tout un chacun. Irving met toute son âme dans son roman, cela se ressent à chaque page, à chaque ligne. Et il partage cette intimité de façon si subtile que jamais le récit ne parait égocentrique. Au contraire, "Une prière pour Owen" est un grand roman humaniste.

Irving a mis beaucoup de lui-même dans le personnage du narrateur, ce n'est certainement pas un hasard s'ils ont le même prénom. Mais l'auteur a la finesse et la modestie de placer ce personnage en retrait, et cela même si on va le suivre tout au long de sa vie. John a beau être le personnage principal, le vrai héros du récit est Owen Meany. Toute l'existence de John ne semble se justifier que pour mettre en lumière ce personnage. Et quel personnage ! Owen n'a pourtant pas les atouts pour faire de lui un héros ; ce petit bonhomme bizarre, à la voix horripilante, illuminé, sûr de lui... Et pourtant, dès le début du roman, on s'attache à lui profondément. Et cet attachement, au fur et à mesure des pages, va se muer en admiration, en éblouissement. Owen Meany est un être lumineux. Irving doit être un peu magicien pour avoir su créer un si merveilleux personnage.

Le génie de l'auteur ne se résume pas à ce personnage. L'écriture est à l'avenant, magnifique, fine et sert un récit touffu mené de main de maître. Véritable roller-coaster émotionnel, "une prière pour Owen" vous fera passer du rire aux larmes, parfois dans la même phrase. Irving a un talent rare pour transmettre des émotions, il parvient à toucher le coeur et transporter l'âme.
Si vous vous laissez tenter, "une prière pour Owen" va vous bouleverser, je suis prête à prendre les paris.

Challenge Multi-Défis 2016 - 24 (Un livre présent dans ma PAL depuis plus d'un an)
Challenge Pavés 2016 - 6
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Prendre son temps. D'ailleurs, tu es pressé ? Pas moi. J'ai 700 pages et des poussières et quelques bières. Pas que ce dernier élément ait son importance, c'est juste pour la rime et j'en suis pas très fier, même pas de frime. Donc au départ, c'est une question de temps et de courage. Oui, il faut du courage pour assister à un match de base-ball. Tellement lent, tellement long, qu'il en faut du temps, autant que pour lire un roman de John Irving que pour boire quelques bibines.

Parce qu'il va s'en dire, que le John en question, lui il aime aussi prendre son temps. Il faut plusieurs centaines de pages pour planter le décor ou envoyer une balle de base-ball à son receveur. Surtout que là, ce sont les minimes qui jouent. Et pourtant de l'action, il va y en avoir. Imagine la plus belle des mamans, celle que tous les autres papas se retournent pour regarder ses hanches, son cul ! Et son sourire si craquant, ses cheveux au vent avec ses lunettes de soleil plantées dedans, et pan… La balle lui tombe sur la tête, une vengeance des Dieux peut-être, et re-pan plus de maman. Out. Ou home-run en jargon base-ballistique.

Et quand on imagine que le gamin qui tenait la batte de base-ball au moment de claquer la balle en question, c'était Owen. Une prière pour Owen. Paix à son âme et à celle aussi de la victime. Je prendrai bien quelques bières, avant la mise en bière. Facile me diras-tu, mais peu importe, blonde ou brune, je succombe. D'ailleurs étaient-elles brunes ou blondes, épicées ou amères ? Mais je m'égare, le regard perdu au fond de mon verre. Alors que si je vais au fond du roman, je prends mon pied. Une bière pour Owen. Ah non, désolé mon pote, t'as pas encore l'âge. Tu peux certes aller te faire massacrer au Vietnam, mais t'es encore trop jeune pour commander une bière au comptoir. Parce qu'en plus d'être un roman sur le base-ball, c'est surtout un grand roman sur le Vietnam. On touche la littérature américaine. Et même si c'était pas ma guerre, je continue à boire des bières au nom de tous ces soldats tués. Parce qu'on n'oublie pas cette époque. Elle vous hante à tout jamais. Tu essayes mais tu n'y arriveras pas. La mémoire reste là, planquée au fond de ta boite crânienne et même si tu t'évertues à vidanger quelques boites de bière, elle ressurgira toujours du fond du tréfonds, comme deux avions qui percutent un immeuble ou le souvenir d'une femme brune, ton évidence.

Alors oui, me diras-tu encore, il faut s'accrocher, comme face à l'amertume d'une bière. Mais passé un cap, ou une péninsule, on découvre, on s'asperge on s'immerge, pas que de bière – tu as de drôles de fantasmes, dis-donc – mais aussi de la Grande littérature américaine, - notes le G avec une majuscule comme le point -, avec ses thèmes de prédilections, ses guerres et ses défaites, ses amours et ses alcools. Et puis, plus on avance dans le roman, plus les petites pièces du puzzle s'imbriquent – là je vois ton esprit se souvenir de ta dernière partouze c'était au temps des hippies faites l'amour pas la guerre surtout pas celle du Vietnam - se mettent en place jusqu'à l'éjaculation finale, et ainsi on ressent la montée en puissance de cette émotion, jusqu'à la petite larme finale comme quand tu te rends compte que tu viens de finir la dernière goutte de ton meilleur bourbon. Moi, j'ai adoré tout simplement. Dommage que le John Irving, il fasse des longs romans…
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Au bout de quelques pages (très peu, car c'est présent dès la première phrase) j'ai réalisé que cette lecture allait me poser un problème : la place de la religion s'y annonçait forte, et même omniprésente. C'est une des choses qui m'énerve le plus quand je lis un livre : quand pour l'auteur il va de soi que tout un chacun a une religion. En plus, là, il s'agit surtout des différents courants américains, congrégationnistes, presbytériens, baptistes, … entre lesquels je me perds et dont les nuances m'échappent ! Dans le même temps le personnage d'Owen Meany m'a littéralement happée. Je venais de lire «Le tambour» et les points communs entre Oskar et Owen sont évidents, entre les initiales de leurs noms et leur petite taille. En dehors du côté religieux c'est l'histoire d'une belle amitié et une tranche de vie de l'Amérique entre 1942 et 1987 (surtout entre 1953 et 1968 en fait). L'histoire d'Oskar et celle d'Owen n'ont rien en commun et le style de Grass et celui d'Irving non plus. Mais dans les deux romans il y a nombre de scènes fortes, loufoques et mémorables. le fait qu'Owen soit un personnage de type messiannique fait que le lecteur prend un malin plaisir à tenter de décrypter les petits cailloux semés par le narrateur, John, l'ami d'enfance, censé écrire en 1987. Les petits cailloux sont visibles comme le nez au milieu de la figure, et pourtant à chaque fois j'ai été surprise. Ce roman est mené de main de mettre, avec le bon dosage des aller-retour entre le récit du passé de John et Owen et le présent de John. L'idée d‘utiliser l'écriture en capitales pour transcrire la voix originale d'Owen (et parfois ses pensées) est toute simple mais très efficace. Owen est un personnage rare, lumineux, attachant, en lui-même, et par rapport aux personnages médiocres ou falots qui l'entourent. Il se passe bien des événements tristes et pourtant c'est plein d'humour. Quel roman sur la guerre du Vietnam (sans nous faire quitter l'Amérique du Nord!), mais aussi sur d'autres épisodes de la politique extérieure américaine (de la baie des Cochons à l'Irangate) ! Il y a aussi, car John est devenu prof de littérature anglaise au Canada, plein de références à la littérature (pas toujours parlantes pour moi, j'aurais dû noter au fur et à mesure la liste des livres cités !). le roman date de 1989 et pourtant on y voit apparaître les prémices du wokisme au Canada en 87 avec l'attitude de la nouvelle collègue de John. Un chef d'oeuvre, moins connu que le monde selon Garp (en France en tout cas), mais à mon avis encore plus marquant.
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Dire que j'ai failli abandonner cette lecture, vaguement lasse des pérégrinations confessionnelles de la première moitié du roman! Je serais passée à côté d'un de ces livres merveilleux qui vous laissent des traces profondes et durables, ces cicatrices habitées que nous autres lecteurs adorons.

Il est fort ce John Irving : sacrée gageure de construire un roman de 700 pages à partir d'un tableau final, et donc ne pas laisser d'autre choix à son lecteur, une fois qu'il s'est engagé dans la seringue du récit, que de mener sa lecture à son terme et remonter avec l'auteur le fil des événements qui ont conduit à cette fin. Or, plus on avance, plus on est gagné par la profusion, l'effervescence, la lumière, la mélancolie, la grâce de ce récit.
Au centre de celui-ci, c'est bien sûr le personnage charismatique, quasi irréel d'Owen Meany qui accroche la lumière, une lumière d'autant plus rayonnante que son ami narrateur John est terne et dépourvu d'aspérités tandis que lui, Owen, minuscule homoncule à la voix stridente, d'une intelligence hors du commun, doté d'une détermination d'apôtre, parvient à soumettre rien moins que le monde à sa vision.
Un monde déliquescent aux valeurs perdues, enferré par une élite politique véreuse dans des conflits iniques, du bourbier vietnamien aux contras du Nicaragua. Car on est bien chez Irving, et derrière la fiction autour d'Owen l'elfe christique c'est bien sûr une critique acerbe de l'Amérique qu'il s'en est venu cracher dans ce livre, avec une fureur sourde que je ne lui avais jamais vue.
Rendez-nous un petit Owen à porter au-dessus de nos têtes...
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Je ne sais pas comment décrire mon ressenti…
Je dirais : waouh, étonnant, inattendu !
L'histoire me paraissait au départ banal, même les premières pages m'ont semblé interminables. Puis petit à petit, je me suis immiscé dans leurs vies, dans leurs esprits. J'ai passé une longue semaine à savourer ce récit.
La fin m'a laissée pantoise, et pourtant tout était écrit.
Un écrivain que je ne vais surtout pas abandonner.
Et à la fin du livre (édition France Loisirs) un petit mot de l'auteur :

Extrait :

J'aimerais mettre en garde mes lecteurs français contre la psychanalyse, chaque symbole ou abstraction qu'on pourrait trouver dans ce roman doit être considéré au second degré, plutôt littéralement. Car il s'agit d'un récit à l'ancienne, avec des personnages destinés à amuser et émouvoir. de mes sept romans, c'est cette histoire que je préfère ; et Owen Meany est mon héros favori.

John Irving

Moi aussi, il est devenu mon héros favori !

Bonne lecture !
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Il existe au minimum deux couvertures pour ce roman : l'une représente une balle de base-ball à pleine vitesse, l'autre une robe semblant danser sur un mannequin. Eh bien, tout est là !
Owen Meany n'est pas comme les autres : plus petit, plus intelligent, avec une drôle de voix et, surtout, surtout, il semble voir l'avenir... Et tout le roman tend vers cet avenir, en compagnie d'Owen et de son meilleur ami John, le narrateur. Entre le New Hampshire de leur enfance et le Canada d'adoption de John, c'est l'Amérique des années 50 à 80 qui défile sous nos yeux, et une galerie de personnages attachants, sensibles à L Histoire avec un grand H, et à leur petite histoire aussi. Parfois, j'ai pensé au film "Forrest Gump", tant pour le contexte que pour les personnages...
Très curieusement, mes débuts dans ce pavé ont été poussifs ; je l'ai pris, puis reposé pour quelques semaines. Quand je l'ai repris, j'ai été totalement happée et entraînée dans cette histoire follement bien bâtie. Irving est le champion des situations fantasmagoriques, des détails qui tuent, de l'improbabilité hautement crédible. J'ai retrouvé dans ce roman ce qui m'a fascinée, adolescente, quand j'ai découvert Irving avec le monde selon Garp. Et je ne comprends pas pourquoi j'ai attendu si longtemps pour rencontrer Owen.
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Il était un petit homme (♪ pirouette-cacahuète ♫) qui s'apppelait Owen Meany.
1,52 mètre, une petite voix nasale identifiable entre toutes, aussi fluette que dérangeante, l'air à 11 ans de n'en avoir que 6, une foi solidement chevillée au corps et un destin hors du commun.
Il était un autre garçon, John Wheelwright, qui grandit aux côtés d'Owen dans la Nouvelle-Angleterre des années 50, qui fit avec lui son catéchisme, et qui se trouva si profondément marqué par cette relation qu'il nous livre ici - sous la plume d'Irving - un récit dense et foisonnant de plus de 700 pages sur leur longue amitié, en forme d'hommage posthume à cette demi-portion "beaucoup trop bien pour ce monde pourri."

Nous sommes en 1987 quand John - exilé au Canada depuis la guerre du Vietnam pour échapper à la boucherie et désormais professeur de lettres à Toronto - entame son témoignage. Il y mêle souvenirs d'enfance cocasses, épisodes d'adolescence tragi-comiques, questions religieuses sur les différentes églises et les subtilités de chaque culte, ou encore réflexions politiques sur le gouvernement Reagan des années 80, et plus globalement sur la politique étrangère des Etats-Unis depuis le terrible conflit vietnamien.
En ce qui me concerne, j'ai préféré les récits de jeunesse, pleins de drôlerie (voir entre autres l'évocation de la crèche vivante du Noël 1953 !) et de nostalgie, aux observations plus "contemporaines" sur les maux de la société américaine.
Au final, je reste une fois encore admiratif devant John Irving, qui bâtit là un univers aux mille facettes, à la fois très ancré dans la réalité historique de son pays ... et dans le même temps subtilement décalé, fantasmé et rocambolesque, qui bien souvent flirte avec la plus jouissive invraissemblance.

Et puis quel incroyable personnage que cet Owen Meany ! Quel aplomb, quel caractère, quelle aura pour un être d'une si extraordinaire petitesse, quel magistral écho pour cette "voix de fausset étranglée" et quelle détermination pour mener à bien la mission quasi-christique qu'il est sûr de s'être vu attribuée par le Tout Puissant !
Rien d'étonnant à ce que notre narrateur soit tombé sous le charme de ce poids plume ébouriffant, et qu'il endosse finalement le rôle de l'apôtre (épiscopalien, anglican, congrégationiste ou catholique ? qu'importe !) chargé de répandre la bonne parole d'Owen Meany.
"L'être le plus petit qu'il n'ait jamais connu" fut paradoxalement celui qui compta le plus.

Avec son style toujours original et joyeusement délié, John Irving nous propose donc là une bien belle prière, qui certes s'éloigne parfois un peu des canons théologiques traditionnels, mais qui m'a amplement régalé et qui nous rappelle, si besoin était, qu'on a toujours besoin d'un plus petit que soi !
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défi ABC 2018-2019
Un conseil: ne commencez pas ce roman. Ou alors, préparez-vous à y penser toute la journée, à emmener avec vous le petit Owen, à entendre la voix du narrateur, John, jusqu'à ce que vous puissiez retourner à leurs côtés. Car une fois embarqué, vous n'aurez de cesse d'arriver au bout du voyage...
Voici donc un roman qui défie la vraisemblance, une galerie de portraits saisissante, et une voix qui ne lâche pas son lecteur. Parce que le petit Owen, vous ne l'oublierez pas. Parce que la mère de John, vous rêverez de la croiser. Parce que Hester, sacrée cousine... parce que le rire survient quand on l'attend le moins, que le burlesque s'invite dans le drame (ou l'inverse peut-être). Un roman comme une vie, la passion et l' amour, la mort et la foi, le génie et la bêtise, la guerre du Vietnam et l'armée, le théâtre et le destin.
Chez Irving, Dieu ne joue pas aux dés, il arbitre le basket et le base-ball.
Ne commencez pas ce roman. Lisez-le.
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Voilà un bon gros roman qui fait plaisir à lire, tant John Irving excelle à créer minutieusement un petit monde attachant, dans lequel il est agréable de plonger.
Irving relate ici une amitié entre John, le narrateur, et Owen Meany, un drôle de petit gars à la personnalité immense, sur fond d'histoire américaine de 1942 à 1987. Il y est également question de foi religieuse, de guerre de Vietnam, de Reagan ; d'ailleurs, j'ai été surprise par la virulence de l'auteur à l'égard de la politique américaine -mais ça fait du bien à lire ! Enfin, on retrouve le penchant d'Irving pour les "Freaks", son attirance pour les situations rocambolesques, son don pour mélanger habilement drame et drôlerie, et sa passion pour la littérature : de quoi passer un très bon moment.
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Voici incontestablement, un très grand roman avec des personnages marquants et une narration très bien construite. Pour la première fois, j'ai eu envie de marquer des passages entiers du roman pour pouvoir les retrouver et les relire facilement. Car malgré la gravité du de certains propos, le récit est empreint de beaucoup d'humour et de légèreté. C'est un savant dosage que l'auteur a très bien réussi.

John Irving m'a tenue en haleine pendant les 700 pages que comptent ce roman avant la révélation finale mettant en lumière une construction très bien maîtrisée de son récit. Il s'agit d'un roman foisonnant avec de nombreux personnages hauts en couleurs à l'image du révérend Wiggin et de sa femme qui m'ont fait beaucoup rire par leur côté décalé, mais aussi par la grand-mère du narrateur tellement à l'image d'une personne âgée issue d'une famille traditionnelle de l'époque, ou encore par de nombreux épisodes racontant l'enfance des deux protagonnistes. J'ai également été très touchée et émue par certains passages notamment la mort de la mère du narrateur évoquée tout en douceur et poésie. L'auteur aborde bien évidemment le thème de la religion mais de nombreux autres aspects de la société américaine sont évoqués tout au long de cette histoire riche et dense.

Plus que tout, j'ai été séduite par le duo formé par le narrateur et son meilleur ami. J'ai apprécié le charisme d'Owen qui a opéré sur moi dès les premières pages comme sur les autres personnages du roman. Son caractère, son intransigeance et sa volonté en font un personnage marquant de la littérature. Si Johnny peut paraître terne à ses côtés, il ne faut pas oublier qu'ils s'apportent beaucoup mutuellement.

John Irving dépeint à merveille la société américaine de l'époque et il ancre son roman dans son contexte historique, politique et social. Je regrette seulement d'avoir une connaissance assez partielle de la culture et de l'histoire américaine, ce qui m'a probablement fait passer à côté de certains propos touchants notamment aux différentes religions ou à la politique des années 50 à 80.

Je ressors de cette lecture avec une grande énergie pour aller au bout de mes envies et pour construire ma propre destinée à l'image de ce petit bout d'homme qu'est Owen Meany. Et surtout avec l'envie de découvrir d'autres oeuvres de cet auteur.
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