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La guerre du Vietnam
Liste créée par palamede le 24/09/2014
27 livres.

Il y a presque quarante ans, le 30 avril 1975, la chute de Saigon mettait un point final à la guerre du Vietnam. Les Américains n'ont rien oublié et restent profondément marqués et traumatisés par ce conflit.

Liste mise à jour le 28 octobre 2022



1. Vietnam, la guerre en face
Pete Hamill
4.71★ (28)

Une histoire de la guerre du Vietnam en images. C'est une guerre non censurée. Aucun autre conflit n'a été aussi librement photographié. Ce livre raconte en images les hommes dans la guerre, au fil de la montée en puissance de la présence américaine sur le sol vietnamien. Les photographies intenses révèlent ce que vivent les soldats au combat et dans les camps, mais aussi la souffrance des civils au coeur d'une guerre d'insurrection où chacun est suspect pour son voisin. Les plus grands photoreporters. L'agence Associated Press s'est mobilisée sans réserve dans cette guerre. Son bureau de Saigon a accueilli des photojournalistes extraordinaires. On leur doit la plupart des images célèbres, ces icônes qui façonnèrent l'opinion publique. L'agence fut récompensée par six prix Pulitzer et trois World Press Photo, ce qui ne s'était jamais vu.
2. Vietnam zippos : Une autre histoire de la guerre du Vietnam
Sherry Buchanan
De 1964 à 1975, plusieurs millions de soldats américains - âgés pour l’essentiel de 16 à 25 ans - ont été envoyés dans ce qui restera sans doute l’un des conflits les plus absurdes de la seconde moitié du XXe siècle. Ces jeunes soldats, parachutés dans une guerre qu’ils ne comprennent pas, côtoient quotidiennement l’horreur de la guerre et le déracinement. La plupart sont alors munis d’un de ces fameux zippos, qui deviendra plus tard l’icône des GI’s. La surface plane de leur métal chromé va rapidement devenir un support privilégié pour les soldats désœuvrés. Cartes du Vietman, pin-ups, textes lyriques ou désenchantés vont trouver leur place sur ces briquets. « Fuck Vietnam », « Fuck Comunism », « Why me » « When the power of Love is as strong as the love of power then there will be peace » sont quelques-uns des grands classiques que l’on retrouve sur ces objets. Ces briquets qui vont pour l’essentiel rester au Vietnam jusqu’aux années 90. Des collectionneurs, au nombre des quels Bradford Edwards, co-auteur du livre vont alors se mettre à les récupérer, préservant ainsi un précieux témoignage populaire sur ce conflit. Ce livre a été acclamé par le New York Times (cité parmi les 10 meilleurs livres de l’année).
3. Sky
Patrick Chauvel
4.10★ (161)

C'était il y a 35 ans, Patrick était un jeune photographe intégré dans une patrouille de soldats américains, dans cette guerre du Vietnam qui annulait des vies et anéantissait toutes les certitudes. C'est là qu'il l'a vu pour la première fois. Immense, des yeux gris clair, le visage peint encadré par des cheveux noirs et longs. Sky Eyes, l'Apache, l'a fixé un court instant puis a disparu. Disparaître faisait partie de sa mission, il dirigeait l'un des fameux commandos d'infiltration, les " lurps ", petits groupes autonomes que redoutaient tant les Nord-Vietnamiens. Là-bas, la moindre erreur de choix pouvait être fatale, et lui, qui n'avait jamais eu le choix, dans cette jungle, maîtrisait le destin de six hommes. Le jeune reporter ne savait pas qu'il allait devenir cet ami extraordinaire, ni qu'il avait été choisi : " Tu raconteras mon histoire ", lui disait Sky. La folie a fait d'eux des frères, et c'est du Vietnam à Amsterdam, de Paris aux monts Chiricahuas de l'Arizona, et bien plus loin encore, qu'ils sont allés. Pour Patrick, Paris était sa ville, sa jungle urbaine, il pensait pouvoir y maîtriser la vie de cet Indien et lui offrir un choix. Mais l'amitié ne peut rien contre un destin. Il s'appelait Sky Eyes, il rêvait d'être un aigle.
4. Putain de mort
Michael Herr
4.08★ (294)

En 1967, Michael Herr part pour le Vietnam comme correspondant de guerre du-magazine américain Esquire. Les extraordinaires « dépêches » qu'il envoie vont servir ensuite de matériau de base à ce livre. Putain de mort (titre original : Dispatches) connaît en effet outre-Atlantique un succès sans précédent, cependant que la critique, et des écrivains comme John Le Carré, William Burroughs, Irwin Shaw et bien d'autres saluent la qualité exceptionnelle du livre et le talent de son auteur. Michael Herr, libéré des contraintes journalières du journalisme, parfaitement indifférent aux explications officielles comme aux débats moralisateurs concernant l'action des Américains au Vietnam, nous fait ici réellement voir ce que personne, aucun roman ou document sur la guerre ne nous avaient montré : les hommes aux prises avec le destin. Noirs ou Blanc, officiers ou soldats, civils ou même journalistes : voici l'horreur hallucinante et hallucinée de ce qu'on n'ose appeler leur « vie ». Des épisodes, des scènes, des visions d'une intensité extraordinaire. Au siège de Khe Sanh... Dans le piège d'un hélicoptère en flammes... Tapis dans une rizière, attendant l'attaque vietcong, tandis que sur le magnétophone d'un soldat la guitare de Jimi Hendrix lance ses éclats et ses rythmes... Dans la bataille, en compagnie de trois jeunes photographes, dont le fils d'Errol Flynn, qui laissera sa peau là-bas... Vivant quotidiennement les imaginations délirantes des films de guerre, sur fond lancinant de rock and roll... A jamais piégés par le cauchemar et la souffrance..: Évoquant cet enfer dans un style puissant et neuf, méditant sur la chose vue et en même temps sur celui qui voit, Michael Herr nous donne avec Putain de mort un livre unique, le livre sur le Vietnam, sur l'épouvante sanglante de la guerre - et aussi sur ce que signifie faire partie des survivants.
5. Les Tunnels de Cu Chi
John Penycate
4.29★ (31)

Ce document exceptionnel retrace pour la première fois un aspect extraordinaire de la guerre du Vietnam où s'opposèrent les Vietcongs et les commandos spécialisés de l'infanterie américaine appelés "rats de galeries". le lieu: un labyrinthe de 300 km de tunnels et de salles souterraines creusés par les Vietcongs autour de Saigon. Les tunnels de Cu Chi est le récit fabuleux, incroyable mais vrai, de l'endurance et de l'héroïsme dont on fit preuve des deux côtés.
6. Les Etats-Unis et la guerre du Vietnam
Jacques Portes
4.60★ (13)

La guerre du Vietnam a profondément marqué les Américains. La campagne présidentielle de 2008 n'a d'ailleurs cessé d'y faire référence ; et les derniers conflits, lors de la guerre du Golfe, en Irak, ont renforcé cette logique du souvenir, souvent traumatique. Ainsi, les références au Vietnam sont constantes dans la culture américaine, à travers les films, les témoignages, les récits, les émissions de radio ou de télévision. Ce livre, mis à jour, rend compréhensible ce profond malaise. Il le fait en rappelant les origines d'une guerre engagée dans le secret, qui finit par envoyer deux millions et demi de jeunes Américains au Vietnam. Cette guerre a traumatisé et divisé l'Amérique, puisque sans avoir perdu militairement, les États-Unis ne pouvaient pas gagner un tel conflit : il s'agit d'un vrai " syndrome vietnamien ", ressurgissant lors des débats d'opinions, des campagnes électorales, de la sortie de certains films, pièces, photographies.
7. L'innocence perdue. Un Américain au Vietnam
Neil Sheehan
4.25★ (91)

À travers l'itinéraire de John Paul Vann, conseiller « spécial » au Vietnam de 1962 à 1972, l'auteur retrace toute l'histoire de ce conflit dans lequel l'Amérique perdit son innocence, en s'appuyant sur une masse de documents, privés, officiels et même secrets, ainsi que sur les témoignages de 385 témoins. Neil Sheehan, lui-même ancien journaliste au Vietnam, a mis seize ans pour écrire cet ouvrage qui a reçu en 1988 le National Book Award pour non-fiction et, en 1989, le prestigieux prix Pulitzer pour la meilleure oeuvre journalistique. Longtemps best-seller aux États-Unis, le livre a reçu de la presse américaine un accueil enthousiaste.
8. Riz noir
Anna Moï
3.51★ (264)

En 1968, la guerre du Vietnam bascule. La violence parvient à son paroxysme lors de l'offensive du Têt : Saigon est à feu et à sang. Au-delà de certains faits réels, j'ai tenté de donner à voir et à sentir le Vietnam de mon enfance. Ce roman m'a été inspiré par l'histoire authentique de Tan, que j'ai connue au lycée, et de Tao, deux sœurs de quinze et seize ans arrêtées, torturées puis internées dans le bagne de Poulo Condor, au large de Saigon, à la fin des années 1960. A travers la mémoire des jeunes prisonnières, jusque dans les cages à tigres de Poulo Condor, les paysages du Vietnam restent vivants. Odeurs, rites et secrets, couleurs : noir de la soie laquée et des ténèbres de la prison, blanc du riz et de la chaux, jaune de la carambole et des robes de bonzes, rouge des papiers démonifuges ou du sang menstruel... Le livre est dédié à Tan et Tao, ainsi qu'à toutes les femmes vietnamiennes, filles de dragon selon la tradition, filles d'eau et de feu, fragiles et invincibles.
9. Les trois guerres d'Indochine
Gilles Férier
4.00★ (6)

Pourquoi " les " guerres d'Indochine ? L'Indochine Française, colonisée au XXe siècle, sous la IIIe République, connaît, à partir de la Seconde Guerre mondiale, de violents conflits aux répercussions internationales. Elle est successivement le théâtre d'une guerre de " décolonisation " avec Ho Chi Minh, qui se termine en 1954 par le départ des français et la vietnamisation du pays; puis celui d'affrontements idéologiques entre Américains et Soviétiques, marqués par l'enlisement américain et l'abandon du Vietnam du Sud en 1975; enfin, avec l'occupation du Cambodge par le Vietnam, l'Indochine devient un enjeu idéologique et stratégique entre Soviétiques et Chinois. Cette étude permet de retracer près de 50 ans de conflits et d'instabilité dans une région de l'Asie qui semble enfin arriver au seuil d'une ère de paix et de reconstruction.
10. Une prière pour Owen
John Irving
4.17★ (5115)

Owen tue la mère de John, son meilleur ami, d’une balle de base-ball perdue. A onze ans, il se proclame instrument de Dieu, et, grâce à lui, John devient chrétien. C’était avant Kennedy, la guerre du Vietnam et la prolifération de l’arme nucléaire. John se souvient de son ami d’enfance, et avec une nostalgie pleine de colère, d’une certaine Amérique, égocentrique et triomphante.
11. Le retour de Jim Lamar
Lionel Salaün
4.03★ (241)

Jim Lamar ? « Quand je dis que c'est pas lui, je veux dire que c'est plus lui. » Voici le commentaire qui accueille après treize ans d'absence le revenant, le rescapé de la guerre du Vietnam. Un pays dont on se soucie peu ici à Stanford: l'interminable Mekong est si loin du boueux Mississippi. Et le retour tardif de Jim - Saigon a été abandonné depuis de longues années par les troupes américaines - n'est plus souhaité par personne. Son intention de se réapproprier la ferme familiale, objet de toutes les convoitises, et ses manières d'ermite dérangent tout le monde. Tout le monde, à l'exception du jeune Billy qui, en regardant et en écoutant Jim le temps d'un été, va en apprendre bien plus sur les hommes que durant les treize années de sa courte existence.
12. A la vitesse de la lumière
Javier Cercas
3.99★ (398)

Dans une université américaine, un écrivain débutant, qui pourrait s’appeler Cercas, se lie d’amitié avec un vétéran du Viêtnam anéanti par le poids de son passé. A son retour en Espagne, le succès de l’un de ses romans le propulse soudain au firmament et, gorgé de suffisance, il ne voit pas qu’il a perdu son âme. Un drame se produit auquel, peut-être, il faudrait survivre. Aux portes de l’enfer, qui s’ouvrent béantes sur le mépris de soi et le désir de mort, il unit son destin à celui de l’ami américain. Dans une impunité souveraine, l’un a ressenti la jouissance de tuer sans raison, l’autre a connu le vertige d’abuser de son piètre pouvoir. Dès lors, seul raconter l’un peut sauver l’autre.
13. Atlas des guerres d'Indochine, 1940-1990
Hugues Tertrais
3.62★ (11)

Soixante-quatre pages pour mieux appréhender et comprendre un demi-siècle de conflit en Indochine, dont la complexité est à la mesure de la durée (1940 à 1990).En effet, quatre périodes se succèdent dans ce long drame qui affecte la péninsule indochinoise. La mise en place a lieu lors de la Seconde Guerre mondiale, au moment de la fondation du Viêt Minh : l’Union indochinoise française, qui entre en conflit avec la Thaïlande en début de période et subit la pression militaire des États-Unis à la fin, se retrouve de fait placée sous l’autorité japonaise (1940-1945). La « première guerre d’Indochine » commence alors, jusqu’à l’échec de la France face au mouvement vietnamien d’indépendance et à son retrait de la péninsule (1945-1954). Le temps de l’intervention américaine vient avec la fin des années 1950, contre le même adversaire, et culmine dans la « guerre du Viêt Nam » proprement dite (1965-1975). Au-delà, l’après-guerre est à peine plus calme : un conflit opposant le Viêt Nam et la Chine, impliquant aussi le Cambodge, se prolonge jusqu’en 1990.La succession de cartes à différentes échelles, ainsi que de graphiques et d’infographies, constitués à partir de sources émanant de toutes les parties en conflit, permet de débrouiller ces guerres complexes qui ont non seulement entraîné les grandes puissances mais aussi, à des degrés divers, de nombreux pays d’Asie orientale.
14. Le vin de la colère divine
Kenneth Cook
3.93★ (155)

Bangkok, dans un bar. Lors d’une permission, le narrateur se livre à un Vietnamien amical. Parti fervent chrétien pour la guerre du Vietnam, les scènes d’horreur, d’un camp ou de l’autre, dont il a été témoin ou même acteur, l’ont rendu déboussolé, groggy et perdu. Il repart sur le front et tue à bout portant un homme dont le visage lui semble familier…
15. Dépêches du Vietnam
John Steinbeck
3.17★ (47)

Dépêches du Vietnam rassemble la dernière série de reportages de guerre de John Steinbeck. Inédit en France, cet ouvrage reprend les chroniques écrites à partir de 1966 pour le magazine Newsday par celui qui reçut le Prix Pulitzer en 1940 pour les Raisins de la Colère et le prix Nobel de littérature en 1962. John Steinbeck, à 64 ans, est déjà un homme malade et fatigué – il mourra deux ans plus tard – quand il part pour couvrir le conflit qui mine l'Amérique. Mais il a beau bien connaître la guerre – il a suivi les boys en Europe en 1943 pour le New York Herald Tribune et a été blessé en Afrique du Nord – il est dérouté par ce qu'il découvre: une guerre qui ne comporte « ni front, ni arrières », écrit-il. Embarquant sur les vedettes qui sillonnent les deltas, volant à bord des hélicoptères Huey, il retrouve également son fils, futur écrivain lui-aussi, qui a choisi de s’engager. Est-ce l’une des raisons pour lesquelles Steinbeck, dans ses dépêches, soutient la guerre menée par l’Amérique? S’il émettait des réserves en privé sur cette dangereuse aventure, il serre les rangs derrière la politique suivie par le président Lyndon Johnson, ce que lui reprocheront beaucoup d’intellectuels. Lui le défenseur des faibles et des opprimés, « l’écrivain social » qui en son temps fut soupçonné d’être communiste est devenu belliciste mais est surtout « désespéré que ces merveilleuses troupes n’apportent pas une victoire rapide. »
16. Au zénith
Duong Thu Huong
3.65★ (310)

Une idée de zenzibar. Au Zénith est le chef-d'?uvre de Duong Thu Huong : voici un roman qu'elle portait en elle depuis plus de dix ans, où convergent son combat politique et son talent littéraire. En 1953, le président - c'est ainsi que l'auteur le nomme, mais on comprend très vite qu'il s'agit de Ho Chi Minh - tombe éperdument amoureux, à plus de soixante ans, d'une très jeune femme. Avec elle, il fonde une famille, qu'il installe à Hanoi dès la reconquête de la capitale. Mais il n'est pas un homme ordinaire, il est le père de la nation, et quand lui vient le souhait d'officialiser son union, les ministres, dont il a favorisé l'ascension, lui font valoir que cette affaire privée le ferait descendre de son piédestal politique. Le président cède, croyant choisir une légitime raison d'État. De ce jour, sa vie bascule. Sa jeune compagne est assassinée, ses enfants recueillis par des proches, et le pouvoir effectif lui échappe : cachés derrière sa figure tutélaire, ses anciens compagnons construisent un régime dont les fondements sont bien éloignés des combats de leur jeunesse commune. Pour donner toute sa mesure à ce drame intime et politique, l'écrivain déploie une construction romanesque époustouflante, juxtaposant quatre points de vue narratifs. Celui du président qui, à la fin de sa vie, pendant la guerre contre les Américains, avec pour seuls compagnons les soldats qui le surveillent et les bonzesses de la pagode voisine, tente d'éclairer les méandres de son propre parcours. Celui de son meilleur ami, Vu, qui élève son fils, et dont la propre femme, une ancienne révolutionnaire pure et dure comme lui, symbolise désormais la corruption au pouvoir. Parenthèse bucolique et contrepoint à l'intrigue principale : Duong Thu Huong raconte comment un vieil homme respecté dans son Village des bûcherons est parvenu, non sans difficultés, à imposer son union avec une femme de quarante ans plus jeune que lui. Dernier point de vue : celui du beau-frère de la jeune épouse sacrifiée.
17. Une guerre dans la tête (Marcher vers l'horizon)
Doug Peacock
3.96★ (198)

Une idée de nadejda. Lorsqu'il revient de la guerre du Vietnam à la fin des années soixante, Doug Peacock est un homme brisé, hanté par les horreurs vécues chez les Bérets verts. Incapable de se réadapter à une société qu'il ne comprend plus, il trouve refuge dans la nature sauvage.Des paysages désertiques de l'Ouest américain aux plus hauts sommets de l'Himalaya, Peacock entame alors une marche spirituelle qui lui permettra de redonner un sens à son existence. Au cours de cette quête, il rencontrera Edward Abbey, auquel il servira de modèle pour le héros de son best-seller, Le Gang de la Clef à Molette.Une guerre dans la tête est le récit de cet itinéraire exceptionnel qui conduira un ancien combattant à trouver dans la nature et l'amitié de nouvelles raisons de vivre.
18. Une si jolie petite Guerre
Marcelino Truong
4.07★ (195)

En 1961, John F. Kennedy devient le 35e président des États-Unis. Décidé à endiguer le communisme en Asie, il lance le Projet Beef-Up, destiné à renforcer l'aide militaire américaine au Sud-Vietnam. C'est dans ce contexte que Marcelino Truong et sa famille arrivent à Saigon. Sa mère est malouine, son père vietnamien. Directeur de l'agence Vietnam-Press, Truong Buu Khanh fréquente le palais de l'Indépendance où il fait office d'interprète auprès du président Ngô Dinh Diêm, chef d'un régime autoritaire pris dans ses contradictions, entre nationalisme, rejet du passé colonial, influence chrétienne et antimarxisme virulent. Fasciné par l'armement lourd débarqué des gros porteurs US, par la multiplication des attentats et des coups d'État, Marcelino pose un regard d'enfant sur cette guerre en train de naître qui ressemble à un jeu, une si jolie petite guerre d'une forme inconnue, où l'opinion mondiale prendra toute sa part. Mêlant l'histoire familiale à la grande Histoire, il brosse un portrait intime de Saigon, redonne vie à une époque et à des événements qui ont fait basculer le cours du monde et réussit un roman graphique palpitant, où les causes de la plus humiliante défaite de l'Amérique sont examinées avec justesse et équité depuis le camp des vaincus.
19. Mémoires de viet kieu, tome 1 : Quitter Saigon
Clément Baloup
3.59★ (60)

Une idée de zazalabeille. On les appelle les Viet Kieus. Ils constituent la diaspora vietnamienne. Ils ont quitté leur terre natale, poussés par les soubresauts de l'histoire mouvementée de leur pays, marquée par les occupations japonaise, française et américaine, la guerre d'indépendance, la prise du pouvoir par le parti communiste. Clément Baloup les connait bien : son père est un de ces émigrants, venus en France, intégrés au pays mais aux racines toujours vivaces. Il nous invite donc à découvrir trois témoignages fort éloignés des sempiternels clichés, trois itinéraires différents mais initiés en une seule et même ville, Saïgon.
20. Mémoires de Viet Kieu, tome 2 : Little Saïgon
Clément Baloup
3.61★ (35)

Une idée de zazalabeille. Le tome 1 de Mémoires de Viet Kieu proposait trois témoignages de Vietnamiens ayant dû s'exiler à cause de la guerre qui dura de 1945 à 1975. Le tome 2 nous plonge au sein de cette même diaspora aux Etats-Unis, dans le pays où elle est la plus représentée. Avec ce paradoxe omniprésent pour ces "Viet Kieu" de vivre au sein de la nation qui a "assiégé", ou "aidé" (c'est selon) leur pays natal. Quel que soit ce ressenti, ces communautés immigrées ne sont pas intégrées au sens français du terme mais vivent en autarcie. À travers un voyage réalisé à l'été 2009, Clément Baloup donne à voir comment s'est effectué l'entretien de la mémoire et de la culture dans ces quartiers asiatiques au c?ur des grandes villes américaines (Chinatown, Little Tokyo, Lao Area, etc.).
21. Le journaliste français
Tuyêt-Nga Nguyên
4.28★ (26)

Suggéré par zenzibar. Une grenade qui explose. Un bonze en torche vivante. 1963, Saigon suffoque. Tuyêt aussi, dont les " pourquoi " ne trouvent aucun " parce que ". Mais ça ne fait rien : elle n'a que dix ans. Plus tard, elle comprendra tout. C'est écrit dans le ciel depuis que le ciel existe. Il faut juste attendre. Très vite cependant, elle n'est plus une, mais deux. L'une rêve encore de poussins, l'autre sait qu'il n'y en a plus. La passerelle ? Un monde où réel et imaginaire s'entrelacent, où l'on croise des personnages étranges. Un pays en marche vers son destin, où flotte la douceur d'un sourire, celui du journaliste français, son héros (au fait, ce dernier existe-t-il vraiment ?). Un roman où les questions surgissent, bruyamment ou en silence, à l'image des bombes qui éclatent ou des souffrances qu'on tait. Une histoire douce-amère narrée sur un ton tendre et drôle par une enfant éprise de fous rires, de glace parfumée à la solitude et de métaphores.
22. Les guetteurs de vent
Tuyêt-Nga Nguyên
5.00★ (18)

Suggéré par mariech. Ce soir , mon père est mort et je ne pleure pas . Je me répète cela comme une mélopée , une incantation , le refrain d'une chanson triste dont je suis l'auteur , le compositeur et l'interprète , et que je suis la seule à écouter Séparés par la guerre du Viet- Nam , un père et sa fille se retrouvent trente ans plus tard . Happy end . Mais qu'est ce qui les lie encore , après tant d'années ? . Les liens du sang suffiront - ils à rapprocher ces deux êtres aux histoires si éloignées ? Avec la Grande Histoire et les petites en toile de fond , la guerre qui tue et la paix qui assassine , Les Guetteurs de vent conte la quête d'un père et la douleur de retrouvailles impossibles . A moins que . Car la vie , si elle nous flanque par terre , nous ramasse aussi à la petite cuiller . Pas tout le temps . Parfois .
23. Soleil fané
Tuyêt-Nga Nguyên
4.50★ (26)

Suggéré par mariech. " Sans pays, sans famille, des projets réduits à néant, un avenir laminé par les tanks et mouliné par les rotors, que me reste-t-il ? Le vide que je ressens est absolu, terrifiant. Je n'ai que vingt-deux ans ", ainsi parle Tuyêt ce 30 avril 1975, date de la victoire communiste clôturant vingt ans de lutte fratricide au Viêt-Nam. Une semaine plus tard, le pays sombre dans la dictature. Entre révolutions sanglantes et histoires d'amour sublimes, Soleil fané dit la douleur des illusions perdues et le chagrin de la guerre, posant la question de l'utopie égalitaire. Tendre et poignant, il s'inscrit dans la continuité du Journaliste français, un premier roman couronné par le Prix Soroptimist 2008 et le Prix des Lycéens 2009.
24. Sympathy for the devil
Kent Anderson
4.17★ (400)

Une idée de Bruno19. Entre l'apparition du jeune conscrit Hanson, quittant l'université pour servir au Vietnam, et celle de son double infernal, le sergent Hanson, membre des Forces Spéciales, il ne s'est guère passé que deux ans. Deux ans qui expliquent comment la devise de l'armée américaine, In God we trust, peut se transformer en Sympathy for the Devil. Kent Anderson a été les deux Hanson. Son livre n'est pas un livre de plus sur la guerre, mais un des rares reportages sur l'enfer.
25. Chiens de la nuit
Kent Anderson
3.90★ (302)

Hanson, vétéran des forces spéciales, est devenu flic à son retour du Vietnam. Les rues de North Precinct, un quartier déshérité de Portland, ne sont pas moins dangereuses que la jungle asiatique. Drogue, violence et danger sont le quotidien des policiers en patrouille. Hanson, lui, n'a peur de rien - sauf de ses souvenirs.
26. Le Sympathisant
Viet Thanh Nguyen
3.71★ (981)

Au Vietnam et en Californie, de 1975 à 1980 Avril 1975, Saïgon est en plein chaos. À l'abri d'une villa, entre deux whiskies, un général de l'armée du Sud Vietnam et son capitaine dressent la liste de ceux à qui ils vont délivrer le plus précieux des sésames : une place dans les derniers avions qui décollent encore de la ville. Mais ce que le général ignore, c'est que son capitaine est un agent double au service des communistes. Arrivé en Californie, tandis que le général et ses compatriotes exilés tentent de recréer un petit bout de Vietnam sous le soleil de L.A., notre homme observe et rend des comptes dans des lettres codées à son meilleur ami resté au pays. Dans ce microcosme où chacun soupçonne l'autre, notre homme lutte pour ne pas dévoiler sa véritable identité, parfois au prix de décisions aux conséquences dramatiques. Et face à cette femme dont il pourrait bien être amoureux, sa loyauté vacille…
27. River of Time
Jon Swain
4.12★ (63)

Suggéré par manonballetti : " Le formidable livre de Jon Swain va bien plus loin que tout ce que j’ai lu sur le tragique conflit d’Indochine. C’est à la fois une lettre d’amour à un pays qu’il adore et une introspection sans concession. River of Time est le témoignage d’événements terribles et douloureux. Ce livre est d’une honnêteté désarmante. C’est une étude brillante et perturbante sur les liens ancestraux entre la beauté, la mort, la violence et l’imagination qui se sont mêlés au Vietnam comme nulle part ailleurs. » J. G. Ballard, Sunday Times. 1970. Jon Swain a vingt-deux ans. Il couvre la guerre du Vietnam et est l’un des rares journalistes présents à Phnom Penh quand la ville tombe aux mains des Khmers rouges. Capturé, il échappe de peu à l’exécution grâce à l’interprète cambodgien du New York Times, Dith Pran. Cette histoire bouleversante a inspiré le célèbre film de Roland Joffé, La Déchirure (The Killing Fields). « Le livre de Jon Swain conjugue plus qu’aucun autre la poésie avec une description précise et rigoureuse des faits. » François Bizot, auteur du Portail. « L’un des meilleurs livres sur les guerres d’Indochine écrits par un correspondant de presse avec ceux de Michael Herr ou de Neil Sheehan. " Rémy Ourdan, Le Monde.
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