AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,56

sur 1305 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
AA (Amie Artificielle) de la 2e génération conçue pour tenir compagnie et veiller sur des enfants, Klara est dotée d'un don d'observation prodigieux qui va lui permettre de comprendre et d'aider la petite fille qui l'a choisie et avec laquelle elle va vivre de nombreuses années.
Très beau livre, très profond, parfois un peu difficile à cerner, c'est Klara qui parle et il n'est pas toujours facile de comprendre à quoi elle fait allusion. On se laisse prendre à son récit jusqu'à la fin. Un livre qui parle d'espoir, d'amour et de volonté.
Commenter  J’apprécie          30
« Klara et le soleil » de Kazuo Ishiguro, prix Nobel de littérature 2017, est une dystopie.
Klara est une AA, Amie Artificielle, autrement dit un robot intelligent, compagnon des adolescents qui ne vont plus à l'école.
Klara a été choisie par Josie, jeune fille souffrant d'une étrange maladie.
Elle découvre la vie des humains et de sa nouvelle famille, et leurs petits secrets…
Commenter  J’apprécie          20
Entre deux chaises…

Lu en anglais. C'est mon premier Ishiguro, et visiblement on m'a indiqué que ça n'était pas le meilleur ! L'histoire est véritablement bien, réfléchie et intelligente. Je trouve juste que le récit a du mal à trouver son ton, entre contemplation, tristesse, et drame.
J'aurais préféré un choix plus tranché, car ce déséquilibre constant dans le ton du récit nous met mal à l'aise du début à la fin (ce qui est aussi une de ses qualités)
Commenter  J’apprécie          20
'Klara et le Soleil' est le premier roman de Kazuo Ishiguro que j'ai lu, et je l'ai particulièrement apprécié.

L'histoire se déroule dans un futur qu'on suppose relativement proche. On suit les aventures de Klara, une 'Amie Artificielle' (AA), spécialement conçue afin d'aider et de tenir compagnie aux enfants. Klara est très dévouée à son rôle et elle se liera d'amitié avec Josie, une adolescente malade dont elle finira par devenir l'AA. Ce livre aborde plusieurs thèmes comme l'intelligence artificielle, la conscience et le deuil. Je n'en dirai pas plus afin de ne pas gâcher votre lecture.

J'ai apprécié plusieurs aspects de ce roman. Tout d'abord, bien que les thèmes abordés soient des thèmes classiques de la SF, je trouve qu'ils sont amenés et discutés de manière subtile, via les observations de Klara qui pose un oeil très neuf et innocent sur le monde. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le personnage de Klara, qui est selon moi le personnage le plus attachant du livre. Enfin, j'ai trouvé l'écriture fluide et agréable.

Si je devais faire quelques critiques je dirais que j'ai toutefois trouvé le rythme un peu lent au début du roman, et que je regrette que l'auteur n'explicite pas certains aspects de son univers (même si j'apprécie paradoxalement qu'il laisse au lecteur le soin d'assembler les indices disséminés dans le livre pour comprendre de quoi il retourne).

En résumé je ne peux que vous conseiller de lire 'Klara et le soleil'!
Commenter  J’apprécie          20
Dans Klara et le soleil, premier roman de Kazuo Ishiguro publié après l'obtention de son prix Nobel, l'écrivain britannique renoue avec ses thèmes de prédilection, l'amour, la filiation, la part d'humanité en chaque être, dans un récit de science-fiction emprunt d'une grande poésie. Narrant l'histoire de Klara, un jeune androïde qui, au service d'une jeune fille, se découvre une conscience et un désir de vivre, Ishiguro questionne l'essence même de l'humanité. Sans jamais dévoiler ni commenter, l'auteur dépeint, tout en suggestion, un futur (très) proche dans lequel les relations sociales s'effritent et la pollution intervient comme un spectre menaçant. Il maîtrise parfaitement son récit en épousant le point de vue de l'androïde Klara, paradoxalement le personnage le plus humain du roman. Ce parti-pris narratif permet de maintenir un suspense constant quant à la destinée de Klara et le monde environnant. Celui-ci n'est dévoilé que progressivement, au fil des pérégrinations du Klara. Cette dernière est plus qu'un simple androïde, elle est une Ami Artificielle (AA) chargée d'accompagner une jeune fille à travers l'enfance. Ce parcours de l'enfance à l'âge adulte de Josie, la jeune fille malade dont s'occupe Klara, devient progressivement celui de Klara qui passe d'une vision étriquée du monde à travers une devanture de magasin à une vision du monde élargie et consciente. En effet, Klara et le soleil n'est autre que le bouleversant récit d'une prise de conscience de soi de la part d'un être censé n'en éprouver aucune.
Commenter  J’apprécie          20
Premier livre d'Ishiguro pour moi avec Klara and the Sun.

J'ai beaucoup aimé l'univers dystopique inventé par l'auteur. Il est à la fois étrange et différent de notre réalité mais on retrouve une certaine familiarité avec la société construite, ce qui permet de ne pas être complètement dérouté durant le récit. En suivant l'histoire de Klara, une intelligence artificielle créée pour répondre aux besoins des enfants, pour devenir leur Ami Artificiel, nous regardons le monde humain à travers un robot qui réfléchit et qui grandit au fil du récit. Et celui-ci nous mène vers des questionnements autour de la nature humaine, ce qui fait une personne, mais aussi vers des problématiques plus éthiques autour de la maladie et du progrès scientifique.
J'ai bien aimé suivre Klara, naïve et attachante par sa naïveté, et toutes les questions qu'elle se pose sur Josie, l'enfant qui l'a choisie, sur sa famille, sur les gens qu'elle rencontre. Sa sincérité et son naturel, surtout concernant la vision qu'elle a du Soleil, en font un personnage agréable à suivre.

Ishiguro place dans son histoire de nombreux thèmes mais ne fait que les survoler. On sent qu'il veut nous faire réfléchir ou nous faire repenser notre vision du monde mais il reste trop à la surface des problématiques soulevées, sans vraiment conclure. La société qu'il a créée est à la fois bien explorée et pas assez à mon goût. J'aurais aimé en apprendre plus sur le père et sur la soeur de Josie par exemple. Mais le récit à la première personne, du point de vue de Klara, ne permet pas à l'auteur de raconter ces histoires là.

Cela reste une lecture agréable !
Commenter  J’apprécie          20
Sommes nous remplaçables ? Qu'est ce qu'un être humain? Un être vivant ? C'est ce que semble se demander Kazuo Ishiguro en écrivant son roman du point de vue d'une AA, Amie Artificielle, un de ces robots ultra perfectionnés créés pour tenir compagnie aux enfants et aux adolescents. Pourquoi? Nous n'en saurons rien. L'auteur ne cherche absolument pas à expliquer le monde dans lequel il nous plonge à travers les yeux d'une intelligence artificielle. Cela pourra décevoir les amateurs de SF et de Dystopie.

Le roman progresse au rythme de l'apprentissage de la machine par moment perdue dans une vision fragmentée des choses. Fragmentée au sens propre comme un ordinateur range ses informations dans des cases. Et petit à petit pourtant, naissent dans cet esprit artificiel croyances et sentiments...

C'est une lecture intellectuellement intéressante, parfois déconcertante mais où pour ma part le plaisir a manqué, même si vers le dernier quart du livre la machine dramatique accélère un peu, et où cette question fondamentale de notre remplacement par une machine devient palpable. le parti pris de ce point de vue original était il une gageure intenable pour un roman ? La réflexion ouverte est en tout cas passionnante à une époque où les robots quittent les usines pour faire leur premiers pas dans les professions dites intermediaires, voire même leurs premiers diagnostics médicaux...

En résumé il ne faut pas s'attendre à un livre qui ne se lâche pas, mais il fait indéniablement réfléchir.
Commenter  J’apprécie          20
On retrouve dans ce roman dystopique d'Ishiguro l'atmosphère d'Auprès de moi toujours, avec une certaine lenteur voire lourdeur dans l'écriture. Mais cette froideur du style est aussi due au fait que la narratrice est une androïde, (que le lecteur ne perçoit d'ailleurs pas comme telle), avec des distorsions par rapport aux perceptions humaines.
La réflexion sur ce qui fait l'humanité est donc portée par Klara, une AA : une amie artificielle, celle de la jeune Josie. Pourquoi les être humains sont-ils si compliqués à déchiffrer pour une AA ? Peut-on remplacer un être cher par un robot humanisé ? Y a-t-il un mystère indéchiffrable de l'humanité, ou bien peut-on explorer toutes les pièces, si nombreuses soient-elles, qui construisent la demeure de l'âme humaine ? Quel est ce futur proche où on peut "relever" les enfants (mystère à découvrir) ? A quel prix ? Que deviennent les exclus, ceux qui n'ont pas été "relevés" ? Pourquoi seule Klara est-elle porteuse du religieux, d'une foi (dans le Soleil )? Josie et son ami Rick, ainsi que leurs parents respectifs, apportent des éclairages différents sur ces questions.
C'est un roman troublant, un peu longuet par moments, une peu dilué, un peu attendu aussi. Rien de nouveau sous le soleil de la SF mais malgré tout un étrange objet à lire qui imprime des images frappantes : l'Homme au Chien, la femme Tasse à Café, la cruauté bienveillante des mères, le restaurant en forme de part de tarte, l'effrayant taureau tellurique, la terrible (in)constance de l'amour.
P.S.
A propos du style, la traduction n'aide pas, notamment en raison des ambiguïtés de référent, par exemple des déterminants possessifs ("il posa la main sur son bras" : à lui ou à elle ? "his" ou "her" ?) ; ou à cause de maladresses : "Maman, il faut vraiment qu'on parle de ça maintenant ? Rick n'en pas besoin" ( = "n'a pas besoin de ça" serait plus approprié)
Commenter  J’apprécie          20
Klara et le Soleil” débute par des premières pages vraiment déconcertantes. Des phrases courtes, rudimentaires et sans contexte laissent perplexe voire hésitant quant à l'intérêt de poursuivre la lecture. Puis, petit à petit l'intérêt grandit en même temps que se révèle un monde que l'on suppose futuriste que l'on découvre au travers des yeux de Klara, un robot, une Amie Artificielle (AA).
Sans dévoiler plus avant ce roman, il faut bien admettre qu'il est assez perturbant. Klara est parfois tellement ‘'humaine'' que l'on se prendrait presque -prudemment- à l'aimer. A lui confier nos problèmes. Aimer? Comme si c'était un être humain? La question est posée. Et d'ailleurs qu'est-ce qui différencie un robot comme Klara d'un humain ?
Un roman original et à plusieurs reprises déroutant, même si le style n'est pas toujours très emballant.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai aimé cette Klara qui se nourrit de soleil, sa vision de notre monde ou de ce qu'il est en train de devenir même si ce n'est pas très gai. Ces Ami(e)s Artificiell(e)s sont assez plausibles. Avec les avancées de la technologie, on en est pas loin. J'ai aimé son regard toujours bienveillant mais somme toute assez froid sur les humains qui gravitent autour d'elle. Même si parfois ils sont injustes et méchants, elle ne leur répond que par un silence très poli. L'écriture de Kazuo Ishiguro est comme son héroïne, factuelle, sans figure de style, froide et, je trouve, un peu sans âme, mais cela va bien avec cette histoire.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (2776) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4887 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}