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3,55

sur 1320 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quand mes enfants étaient petits, je leur lisais « Je veux une maman-robot» de Davide Cali. C'était l'histoire d'un petit garçon (auquel mes fils s'identifiaient, bien sûr) qui voulait remplacer sa maman de chair et d'os par une maman-robot, une sorte de maman idéale beaucoup moins directive que la vraie et qui ferait les devoirs et la vaisselle, ne cuisinerait que des pizzas et des frites et serait aussi beaucoup plus présente (et c'est vrai qu'à l'époque j'étais pressée comme un citron et souvent absente).

Et Klara m'a, d'une certaine façon, replongée dans cette période heureuse. Certes, depuis lors, on a abandonné le concept d'I.A, d'Intelligence Artificielle, pour passer à la version améliorée, upgradée diraient aujourd'hui mes fils devenus ados, d'Amitié Artificielle. Car, entretemps, l'homme moderne s'est rendu compte qu'il avait terriblement besoin de liens, de « quelqu'un » à qui parler de façon libre et avec qui échanger ses peines, ses joies, ses inquiétudes. Vous croyez peut-être que j'exagère ? Eh bien non, d'ailleurs ce matin (synchronie, synchronie) j'ai entendu un reportage, sur la radio nationale belge francophone, sur les robots de compagnie. Donc je n'invente rien du tout.

Bon ouais, mais ce roman, alors ? Bon très mitigée … Au début Klara, la fameuse AA, m'est apparue très mécanique et très conventionnelle, un peu faiblarde même pour le rôle principal qui lui était attribué et qu'elle ne défendait pas vraiment. Elle était distante et impersonnelle, toujours conciliante, toujours serviable, et sans émotion. Quoi de plus naturel, me direz-vous, c'est un robot !

Mais peu à peu, au contact de Josie, sa propriétaire, elle a enrichi ses bases de données, s'est constituée une véritable mémoire d'événements. Et Klara commence à devenir une ado presque comme une autre, elle s'émeut quand Josie est sous pression ou quand la maman de Josie est inquiète. Sa vue se trouble alors et probablement que ses yeux se remplissent de larmes. L'auteur ne le dit pas mais ça me plait d'y croire. Klara gagne en profondeur et copie de plus en plus les humains jusqu'à ressentir le besoin de croyances infondées mais tellement rassurantes dans un dieu, rôle tenu ici par le Soleil. Au fil des pages, Klara met donc au point ses algorithmes pour parer à toutes les situations inattendues. Sauf peut-être à la plus inattendue …

Bien que l'auteur nous fasse réfléchir à notre avenir et surtout à notre humanité, je n'ai pas vraiment embarqué dans cette histoire… Il faut dire que je suis assez vieux-jeu, assez vingtième siècle, et que je préfère les héros et les héroïnes producteurs de sécrétions odorantes en tout genre, plutôt que de robots métalliques aux circuits aseptisés et aux réactions calculées. Et les petits garçons têtus et intrépides ….
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Le début de ce roman m'a enthousiasmée, j'ai aimé la découverte des « sentiments » de Klara. J'ai cru que j'allais autant aimer que « Auprès de moi toujours ».

Klara est un robot très humain, une A.A : Amie artificielle, elle n'est pas du tout dernier modèle mais est très observatrice (et parfois naïve) . Elle est achetée par une mère et sa fille adolescente, cette dernière est atteinte d'une maladie mystérieuse que l'on devine grave.
Le soleil joue également un rôle important puisque sans lui , Klara ne peut vivre… Klara fonctionne à l'énergie solaire.
Cependant à un moment, je n'ai plus adhéré au propos de l'auteur, il s'agit du moment où Klara s'imagine que le soleil va guérir Josie, l'adolescente dont elle est l'amie artificielle. Cela m'a paru le comble de la superstition, mal programmée Klara…à partir de là, je n'ai plus trouvé que des défauts à ce livre : manque de rythme, platitudes, incohérences… j'ai eu du mal à finir … et puis cette façon de parler à la troisième personne quand elle parle à quelqu'un … horripilante Klara, déception !
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Je ne suis pas sûre d'avoir apprécié. La science fiction ou les romans d'anticipation m'attirent peu et je ne les goûte que lorsqu'ils éclairent les rapports humains bien réels. C'est souvent le cas avec Margaret Atwood. Ici, la focalisation est interne à Klara ce qui met en avant ses divergences d'avec les humains mais aussi le profond raffinement de sa sensibilité. Mais comme de tels robots n'existent pas, je n'ai pas vu l'intérêt de m'extasier sur ce choix romanesque. Les autres personnages apparaissent assez opaques, tant parce que c'est Klara qui les décrit tels qu'elle les envisage que parce qu'il n'y a peut-être pas grand chose de construit derrière la façade qu'ils lui présentent. Les enjeux éthiques d'une cohabitation avec d'autres espèces artificielles ne m'ont pas non plus fascinée. Et le rapport aussi naïf que mystique avec le soleil m'a laissée de marbre. Il y a souvent dans la science fiction ces rémanences de temps ou croyances anciennes qui laissent entendre que le futur ne sera qu'une nouvelle compilation de rites passés. Comme ue nostalgie que l'auteur aurait projeté dans l'avenir, ou la rassurante conviction qu'aussi étrange soit le monde dans quelques années, il contiendra toujours des éléments d'une primitive naïveté. Pour revenir à Klara et le soleil, je l'ai donc consciencieusement lu jusqu'au bout mais je n'en ai pas trouvé le charme ni l'intérêt.
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Déception. Si le début me plaisait pas mal, bien que j'avais l'impression d'un Toy Story convenu, la suite m'a vite ennuyé. Je n'ai apprécié ni les personnages, ni leurs rapports, ni l'écriture. le Soleil, plus que central dans le livre, n'est pas aussi bien exploité que ça. Trop de pages, trop dilué, boueux malgré la recherche de lumière.
A mon goût, Ishiguro a raté son coup dans ce livre science-fiction humanisante...
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Je dois reconnaitre qu'avec le recul, je me dit que cette histoire était intéressante. Mais c'est juste avec le recul.
J'aurais préféré avoir des sensations positives en même temps que je lisais.
Au début j'étais intriguée et finalement je me suis ennuyée, je trouvais le temps long dans cette lecture.
Mais surtout je crois que je n'ai rien compris à tout une partie des concepts de ce monde de science fiction. Ce qui m'a certainement gâché la compréhension global de ce qui était raconté.
C'était une expérience
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"Klara et le soleil" est bien écrit, aborde des sujets qui sont objectivement intéressants et soulève des problématiques pertinentes dans une époque comme la nôtre. Pourtant, ce livre m'a sincèrement laissé de marbre.
En effet, si j'ai dans un premier temps beaucoup aimé les possibilités qu'offraient le début du récit (lorsque Klara est encore dans sa boutique), j'ai vite déchanté lorsque j'ai vu que non, l'histoire n'allait jamais vraiment démarrer. D'ailleurs, j'ai la vague impression d'avoir fini un livre avant même que celui-ci ne commence réellement. Ceci s'explique sans doute par les thématiques abordées pas l'auteur qui sont finalement très philosophiques (l'amour, la compassion, l'humanité, la vie, la mort, etc...).
Peut-être ai-je commencé ce livre dans de mauvaises conditions? Après tout, je cherchais un roman court pour me divertir en attendant un rendez-vous dans un café bruyant et peu ventilé, ce qui n'est pas exactement le meilleur scénario pour une oeuvre de science-fiction philosophique, lente et relativement intellectuelle.
Ce qui m'a gêné je crois, c'est la dichotomie exprimée à travers les personnages que l'auteur nous présente. Je m'explique: j'ai l'impression que l'auteur essaie de faire passer Klara pour un robot finalement très humain et de nous convaincre que les humains sont finalement ceux qui sont le plus dénués d'humanité, sauf que dans un contexte comme celui-ci, la question d'humanité est justement toute relative, non? Malheureusement pour moi, à aucun moment je n'ai réussi à m'intéresser à ces questions car elles me rappellent certains films de Christopher Nolan (sublimes sur la forme, terriblement pédants en théorie).
Du coup, lorsque la fin arrive, je referme mon livre et je me dis que ce n'est pas plus mal que Klara finisse à la casse, au moins on sait qu'il n'y aura pas de tome 2!
Blague à part, le récit est bien construit et l'auteur a un talent certain pour la construction d'un point de vue comme celui de Klara. Je suis certain que ce livre plaira à beaucoup car il a des qualités qu'on ne peut nier. Par exemple, le côté culte païen qu'entretient Klara avec le soleil est un élément que j'ai trouvé sincèrement touchant et étrangement réaliste dans ce contexte.
En bref, une critique négative mais tirée d'une expérience violemment subjective, donc je vous dirai: foncez et donnez à Klara l'amour que je ne puis lui offrir!
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Je suis triste d'avoir du abandonner la lecture de ce livre, écrit par Kazuo Ishiguro, prix Nobel de littérature 2017.

Mais il me tombait vraiment des mains. Je n'ai pas du tout accroché à l'histoire de Klara.

J'avais choisi ce livre suite à une bonne critique Télérama. Mais je ne suis même pas arrivée à la page 100, ce livre m'a profondément ennuyée.

Dans une chronique sur France Inter, Clara Dupont-Monod crie au génie de l'auteur, qui dès la première phrase arrive à nous positionner dans un futur proche, à suivre l'histoire de Klara, racontée par la machine en personne. Mais il m'en faut plus pour me transporter.

J'ai écouté l'avis du Masque et la Plume sur ce livre, pour savoir si je devais continuer ou abandonner. Ils n'ont pas été tendres, ce qui m'a confortée dans mon choix d'arrêter la lecture. Seul Arnaud Viviant (Transfuge) l'a défendu, et (toutes mes excuses pour lui), je ne suis jamais d'accord avec lui sur les livres...

D'après Jean-Claude Raspiengeas, (La Croix), dans l'émission du Masque, le problème vient du fait que toutes les observations faites par Klara sur le monde qui l'entoure ne dépasse pas les propres observations faites par le lecteur, ce qui crée un décalage, et un sentiment "nunuche" dans le personnage même de Klara. Et je suis tout à fait d'accord avec cela. le fait aussi que Klara soit un robot, cela n'aide pas à avoir de l'empathie avec elle, elle parle de manière très mécanique. de même, on ne s'accroche pas du tout au personnage de Josie (l'enfant que va accompagner Klara).

Tout cela fait que je n'ai pas du tout eu le courage de continuer ma lecture.
Cependant, le Masque et la Plume a bien souligné que Ishiguro avait écrit "les vestiges du jour", qui est apparemment un chef d'oeuvre (en plus d'avoir été adapté au cinéma dans les années 1990). Je le lirai très certainement, afin de ne pas rester sur cet échec avec cet auteur.

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Klara est une AA Amie- Artificielle. Elle attend dans le magasin que quelqu'un la choisisse. Elle n'est pas de dernière technologie et n'est pas le premier choix pour beaucoup d'adolescents qui viennent chercher un AA.
C'est Josie qui finalement viendra la chercher. Klara va donc "vivre" avec Josie, sa mère et gouvernante Melania.
Mais Josie est malade et l'avenir s'annonce mal.
La narratrice c'est Klara. Au fur et à mesure de l'histoire on la sent évoluer à force de réflexion et d'observation. A travers ses yeux, on voit par bribes ce qu'est devenu l'humanité.
Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. Passé la moitié, j'ai pensé entrevoir des messages dans l'attitude de Klara, surtout dans sa volonté d'aider Josie, encore dans les comportements des humains face à certaines évolutions ou encore l'adolescence et ses changements. Mais à la fin je ne suis pas sûre d'avoir compris quoique ce soit.
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J'étais très emballée par le résumé mais finalement ce fut une déception.
L'idée de base est géniale, encore plus avec l'AA en narrateur, mais je trouve que le sujet a été survolé...
Il n'y a ni marqueur temporel ni marqueur spatial, je suppose que l'histoire se passe aux Etats-Unis à cause des quelques noms propres cités mais au tout début je pensais que c'était au Japon vu le nom de l'auteur...
Les thèmes abordés sont intéressants: amitié, éthique, altruisme... Mais j'ai trouvé le récit trop "enfantin".
Certains passages sont vraiment trop longs, notamment quand Klara s'adresse au soleil, d'ailleurs ce petit côté SF m'a intrigué mais nous n'avons aucune réponse la dessus.
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Mon retour sur Klara et le Soleil, sera assez succinct.
Dans les livres de la rentrée littéraire, ce dernier avait de quoi me plaire, on y parle d'une intelligence artificielle spécialisée pour s'occuper des enfants, qui attend d'être achetée. On y parle de sa nouvelle vie avec son enfant mais surtout des problématiques autour de cette dernière de sa santé et de son entourage.
J'ai trouvé la 1 er partie assez intéressante, le regard innocent et neuf du robot sur tout ce qui l'entoure, les comportements, les expressions, certaines coutumes, sa passion et son besoin pour le Soleil, ce côté poétique qui s'en dégage. Mais à partir de « l'adoption » j'ai trouvé l'histoire lente et ennuyante. Pas mon style de lecture pour le coup.


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