Country Diary, tome 1

Depuis sa création avec Dominique Véret, Akata a toujours eu une dimension traditionnelle et écolo qu'il se plaisait à proposer de temps en temps dans ses titres. Même si je vis à la campagne, je n'ai pas un attachement particulier pour ces valeurs, je ne suis donc pas une adepte de ces titres. Pourtant, certains ont su trouver le chemin de mon coeur, ce fut le cas de Simple comme l'amour qui mettait en scène des adolescents dans ce petit microcosme campagnard. J'ai retrouvé de cela dans Country Diary, il a donc su conquérir mon coeur.

Ce court manga en deux tomes issu du magazine japonais Opera est notre première rencontre avec le trait singulier, un peu naïf et très graphique, d'Aya Isino. Sorte de slow burn campagnard à la japonaise, comme avec Natsuko no sake il nous emmènera aux racines de la culture agricole de tous les jours des Japonais du commun, et comme dans le boys love Restart, il proposera la rencontre entre un citadin et un campagnard qui vont nouer une douce amitié. Des ingrédients qui me plaisent énormément.

J'ai d'abord été un peu déstabilisée par le style graphique de l'autrice qui ne semble développer avec précision que les portraits rapprochés des personnages, laissant leur silhouette plus incertaines et les décors étant assez minimalistes et simplistes. Mais peu à peu, j'y ai trouvé un charme fou, me rappelant les albums pour enfants d'autrefois où arbres et natures étaient esquissés en peu de traits. En plus, c'était assez trompeur car au fur et à mesure que l'histoire évolue, son trait aussi, comme les terres s'enrichissent des bons soins du héros, le trait de l'autrice aussi, il gagne en profondeur, maturité et bientôt il sait rendre en image cette nature abondante et nourricière, lui donnant des allures paradisiaques.

En effet, Aya Isino nous entraîne dans une douce et chaleureuse vision de la campagne à travers Kurumizawa, ce professeur de la ville qui est venu se mettre au vert et recommencer à zéro en entretenant des champs pour devenir autosuffisant. Tout est plein de douceur, de chaleur humaine, d'entraide, de bonne humour, c'est hyper reposant. On prend plaisir à découvrir Kurumizawa évoluer au sein de ce nouvel environnement, saluer ses voisins, discuter avec eux et bien sûr se lier d'amitié avec Usa, le menuisier du coin, qui aurait bien acheter sa maison pour en faire un atelier. Zut.

L'histoire est un tranquille tranche de vie, qui ne prendra que 2 tomes en plus, mais on s'y sent bien. Il n'y a pas de tension, juste la vie. L'histoire débute par la rencontre entre Usa qui va découvrir qui a acheté la maison de ses rêves et qui finit par proposer à Kurumizawa de lui faire les réparations nécessaires pour y vivre. le duo fonctionne à merveille, entre le solide et un peu bourru Usa et le lunaire et doux Kurumizawa qui a souvent la tête dans les nuages. Il y a un charme fou à les voir discuter ensemble, apprendre ensemble, travailler ensemble, là non pas vraiment puisque chacun a son pré carré. Mais aimant voir les autres travailler, j'ai pris plaisir à suivre les travaux de réhabilitation d'Usa dans cette maison traditionnelle qui fait rêver et à voir Kurumizawa travailler la terre, faire pousser des choses et récolter les fruits de son labeur. Ce n'est rien d'extraordinaire en soi mais l‘autrice a le talent de rendre ça beau et chaleureux.

La vie suit donc son cours et nous la suivons avec plaisir aux côtés de ces deux garçons qui peu à peu deviennent amis sous nos yeux. C'est doux, tranquille, charmant. Il y a une belle relation de voisinage qui s'installe comme on en rêve tous avec des gens qui ont le coeur sur la main et savent échanger. L'autrice le dit elle-même, cette simplicité et cette bonté est révélatrice, elle permet à son héros de découvrir qui il est vraiment et de s'épanouir. La visite de son ancien élève est éclairante là-dessus. Alors comme dans Simple comme l'amour, voici un portrait des relations humaines à la campagne des plus séduisants, un portrait qui montre qu'il est important de prendre son temps et de penser à soi, tout en restant ouvert aux autres. Lumineux.

Lecture que j'avais débutée juste comme ça, parce que c'est Akata ^^, Country Diary s'est révélé être un très beau moment humain où j'ai été prise par le charme de cette campagne contée par Aya Isino aux côtés de ces deux héros en train de devenir ami. C'est mignon, c'est doux, c'est lumineux, plein de belles valeurs et chaleureux. Moi, aussi je voudrais bien être leur voisine ^-^

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"Country diary" est un manga simple pour se mettre au vert, respirer l'air pur, se promener dans la campagne, prendre le temps de profiter des bonnes choses, et constater la belle solidarité dont ces gens de la campagne font preuve. C'est un manga très mignon pour rappeler de profiter des choses simples, mais j'ai trouvé qu'il lui manquait un petit quelque chose, que les sentiments ne passaient pas tant que cela, et qu'on aurait eu à y gagner en voyant le avant et après de Kurumizawa, notre citadin. Plutôt que d'être directement projeté avec lui. Il a de la chance d'avoir eu une super aide grâce à une rencontre insolite.
Ce manga doux sera en 2 tomes, il est de la mangaka Aya Isino. Il a la spécificité d'être dans des teintes vertes, c'est surprenant au début, mais c'est une jolie idée qui va dans le thème. Ainsi toutes les planches tirent dans le vert, avec aussi du blanc, du noir. D'ailleurs j'ai cherché l'information est c'est bien prévu ainsi, le deuxième tome sera encore différent.
"A noter que chaque tome de cette série (qui en totalise deux) sera imprimé intégralement dans une couleur différente. le premier, « printemps-été », bénéficie d'une encre verte. le second, « automne-hiver », sera proposé en marron. Ce choix original renforce sans doute l'aspect « proche de la nature » de ce boy's love tout public."
C'est un boy's love, effectivement ça se ressent à certains moments, mais vraiment en filigrane, donc effectivement il reste tout public sans souci. La couverture respire la campagne. Chaque chapitre s'intitule : numéro du chapitre dans une feuille + feuille et son sous-titre.
Il faut aussi savoir que son métier nous l'apprendront bien plus tard dans l'histoire, le résumé vous révèle ce fait très en avance. Kurumizawa ne connaît rien à la vie rurale, il a l'air sorti de nulle part et tête en l'air, mais il est plein de bonne volonté. Dans cette campagne profonde, il y a peu de bus, il faut faire quelques kilomètres pour trouver un magasin ...
Usa, un artisan local, va le prendre sous sa protection, malgré la situation, et ainsi le présenter à des gens, l'aider avec ses travaux ...
Nous retrouvons aussi le plaisir du travail de la terre, et de voir des résultats à son dur labeur.
La douceur, l'originalité de la série, sa façon de présenter y compris la coloration verte des pages, la bienveillance sont des atouts charmants pour un moment doux loin du tumulte. Il se noue une belle relation entre Kurumizawa et Usa. Il manque juste un petit peu d'impact émotionnel, selon moi. Mais il vaut quand le coup d'être lu et change.

La narration suit le point de vue, au départ, de Giichi Usa, un menuisier indépendant qui souhaite racheter une maison située à l'écart de la ville pour construire son atelier. Malheureusement, un nouvel arrivant lui pique l'idée et s'installe dans cette maison perdue au fin fond de la campagne : Junnosuke Kurumizawa, un jeune homme qui au premier abord a l'air un peu simplet et étourdi. Giichi s'est alors décidé à lui faire une petite visite : après tout, c'est la seule solution pour que son rêve s'envole à jamais. Leur rencontre, plutôt cocasse, va les mener à effectuer des travaux ensemble. Si la maison offre de nombreux avantages, il y a également plein de réparations et de travaux à faire ! Et Giichi est bien plus expérimenté sur le sujet, comparé à Junnosuke. Un quotidien s'installe entre eux et nous, lecteur.ice, on s'attendrit face aux péripéties de ce duo insolite. Giichi se révèle attentionné, aimable et serviable, sous ses airs indifférents et rebelles. Les dessins sont simples, avec des traits un peu irréguliers, ce qui confère un charme particulier au manga. Vous n'aurez pas un récit plein d'action, mais un concentré de douceur : c'est une tranche de vie à savourer. Tous les habitants, petit à petit, apportent leur aide au jeune citadin en lui délivrant des recommandations, des conseils et des astuces. L'histoire est toute simple mais adorablement mignonne. Un petit bonbon à déguster d'un seul trait !

Une lecture qui fleure bon les beaux jours. L'histoire n'est pas folle. On suit un jeune professeur venu de Tokyo qui s'installe en campagne. La maison dans laquelle il s'installe nécessite de gros travaux de réparation.
Un jeune homme du coin va l'aider dans les réparations et à s'intégrer dans le quartier. Une amitié va se développer entre eux et je suppose qu'elle évoluera en amourette même s'il ne s'est encore rien passé de notable dans ce tome sauf une scène que je vous laisse découvrir et qui laisse suggèrer une petite attirance.
J'ai hâte de lire le deuxième et dernier tome pour avoir le fin mot de cette histoire.
Il y a une superbe double page vers la fin.
Un chouette manga tranche de vie donc parfait pour le retour du printemps. On a envie comme les personnages de passer du temps à bêcher la terre et à se prélasser ensuite dans un bain après avoir manger un bon repas avec des bons produits. Vivement l'été pour manger de la pastèque 🍉 et des barbecues sous une belle soirée étoilée !

Une ambiance très particulière dans ce manga, présentant un mode de vie à la campagne simple et doux. Ce volume est épais, mais le texte est aéré et peu important. On a l'impression en le lisant de respirer... ce qui semble bien être le but de ce manga présentant un citadin arrivant à la campagne. Et dans une campagne plutôt sympathique avec beaucoup d'entraide.
C'est un manga qui m'a relaxé, peut-être parce qu'il est question de potager, de bricolage et de relations humaines. Par contre, très peu de femmes dans ce manga.