Décidément, cette deuxième saison de la série "Conquêtes" ne me passionne pas. "Neïta" en est le troisième album et il ne m'enthousiasme pas plus que ses précédents.
Ici, c'est la flotte des ultra-catholiques du Vatican qui émigre. Elle effectue une étape sur le satellite Neïa où des mineurs catholiques avaient créé auparavant une ville, Nazareth Prime. L'objectif est de s'y arrêter une vingtaine d'années pour y améliorer les vaisseaux spatiaux avant de continuer la migration vers une exoplanète viable appelée Néo-Jérusalem. Petit problème : alors que la flotte est en géostationnaire au-dessus du satellite, aucune trace de vie n'y est détectée. L'inquisiteur
Evangelisti (ah ! ah ! hommage à Nicolas Emerich, personnage des romans de Valerio
Evangelisti) et sa fille adoptive médecin y sont envoyés pour effectuer une enquête. Ils vont découvrir sur place, entre autres mystères, une entité qui se fait appeler Yahvé...
Une ambiance oppressante, des tons bleu-gris métalliques, des décors semblables à ceux des films Aliens, des personnages sans une once d'émotion, très très peu d'humour, un virage vers l'horreur gore. Il n'y a rien d'étonnant à ce que je n'ai pas été emballé par cet album. En plus, il y a toutes ces questions autour de la foi, de la religion, de Dieu qui n'ont aucun sens pour moi, pur cartésien.
Donc, caramba, encore raté. Troisième album et troisième déception. Je ne suis pas en phase avec
Jean-Luc Istin en ce début des années 2020...