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Et voici que s'avance le quatrième et dernier tome de la série « Soleil Celtic » dédiée au fameux héros versatile des légendes arthuriennes, Lancelot. Les trois premiers tomes ont été un peu en dents de scie, mais le fait de construire dès le départ une série en quatre épisodes bien calibrés faisait naître des espérances intéressantes quant à sa conclusion.

La première grosse partie de cet opus se passe dans le monde des rêves, qui se trouve être drôlement bien pratique pour faire causer tout le monde d'un coup alors qu'ils se trouvent à des endroits bien différents. C'est ainsi que Lancelot croise Merlin, Arthur, Guenièvre et Morgane, notamment. Dans la suite, de même, la magie soutient le monde arthurien, ok, c'est normal, mais là tout est d'une facilité déconcertante pour Morgane… et en plus Mordred devient l'enjeu ultime de tout ce que le monde peut contenir de magie, c'est un petit peu trop d'un coup, à mon humble avis.
Toutefois, le plus difficile à accepter ici, c'est de se voir confirmer que cette courte série a définitivement perdu sa cohérence. Pourquoi l'appeler toujours « Lancelot » alors que ce n'est plus forcément le personnage principal ? Pourquoi appeler ce tome conclusif « Arthur », alors que celui-ci est des plus passifs ?
La dualité homme-femme du personnage de Lancelot, plutôt bien utilisée jusque là, prend une tournure très dérangeante quand la femme est constamment (de manière très très répétée) associée à la faiblesse, à l'ignorance et à la honte. Certes, nous sommes dans une société médiévale-fantastique, mais quand même c'est franchement gros et dérangeant, encore une fois.
Enfin, du côté des dessins, rien de grave à signaler, saluons plutôt le travail sur les expressions des visages et des corps (notamment les poitrines toujours bien généreuses), avec des décors un peu plus fuyants peut-être que précédemment.

C'est donc la déception qui prime dans cet ultime tome de la série Lancelot après une idée de départ vraiment originale et un troisième tome qui avait légèrement relevé le niveau global.

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Avec ce quatrième volume, Jean-Luc Istin et Olivier Peru mettent un point final à leur série consacrée à l'un des personnages phares de la légende arthurienne, j'ai nommé le chevalier Lancelot. Une série qui partait d'un concept original (et si Lancelot était en fait né femme et avait été travesti en homme par Viviane afin de gagner la cour d'Arthur...), mais dont le final se révèle malheureusement plutôt décevant. le principal défaut que l'on pourrait reprocher à la série (ainsi que plus largement à la plupart des ouvrages de la collection « Soleil celtic » consacrés à la légende arthurienne) serait de toujours utiliser les mêmes thématiques, les mêmes clichés seraient-ont parfois tentés de penser. On retrouve ainsi une Morganne ayant perdu toute la nuance qu'elle avait pu acquérir dans les volumes précédents et obnubilée uniquement par sa haine à l'encontre d'Arthur ; un Mordred tout aussi antipathique et sur lequel on ne s'attarde d'ailleurs presque pas ; Viviane et Merlin coulant des jours heureux en se remémorant le bon vieux temps entourés de petits gnomes et de fées en Avalon…

Là où ce quatrième tome ne se montre également pas à la hauteur, c'est en ce qui concerne le personnage d'Arthur qui, bien qu'ayant donné son nom à l'album, se révèle finalement très effacé. On a bien du mal à y voir le chef légendaire et charismatique que l'on était en droit d'attendre ! Enfin, si les graphismes sont toujours aussi réussis, il est toutefois regrettable qu'ils soient davantage utilisés pour mettre en valeur presque toute les deux/trois pages la plastique irréprochable des personnages féminins plutôt que pour servir l'intrigue. Mais peut-être suis-je un peu dure à l'égard de cette série somme toute pas mauvaise et qui s'était montrée jusque là plutôt divertissante. Outre la qualité des dessins et de la colorisation, on peut ainsi mentionner la bonne idée de moderniser un peu l'histoire vue et revue du triangle amoureux Arthur/ Guenièvre/ Lancelot, qui prend ici une tournure légèrement différente. Malgré quelques défauts et une fin malheureusement peu satisfaisante, « Lancelot » n'en reste pas moins une bonne série, basée sur une idée originale et qui devrait plaire aux amateurs de la légende arthurienne.
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Avec ce tome se conclut la légende arthurienne centrée sur Lancelot. Pour le final dramatique les auteurs insistent un peu plus sur le triangle amoureux Arthur-Gueniève-Lancelot en sortant des sentiers battus puisque Lancelot, qui est donc une femme, si il (ou elle) désire Gueniève est tout autant amoureuse d'Arthur qui a son tour aime autant sa femme qu'il est attiré par Lancelot. Gueniève dans tout ça aime et respecte son roi et époux mais préfère lui refuser sa couche pour le tromper avec une femme (Lancelot donc)...
En dehors de ça nous avons Morgane, qui a définitivement basculé du côté obscur, avec son fils Mordred. Tout deux sont bien décidés à mettre le pays à feu et à sang.
Un final plutot dramatique, qui conclut une série plutot intéressante bien qu'empruntant les chemins maintes et maintes fois utilisés des légendes arthuriennes. Néanmoins je trouve certains points décevants, un peu baclés peut être pour réussir à tout boucler en 4 tomes. le retour de Merlin, la mort de Viviane, et surtout Mordred sont quasi passés sous silence et peu exploités.
Enfin j'ai été déçue par Arthur qui se morfond tout au long de la Bd dans une espèce d'apathie soumise. Bien loin l'idée du GRAND roi des légendes. Nous lecteurs ne sommes jamais content me direz-vous. On suit le chemin classique, on critique en le disant stéréotypés et sans surprise. On dévie de voie pour tenter l'originalité, on critique en disant qu'on ne l'imaginait pas ainsi et qu'il trahit les valeurs des légendes...
Un petit mot sur les dessins : très classiques et d'un style fréquent en fantasy, mais agréables. On ne fait pas la fine bouche la dessus, on prend!
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Camelot est une nouvelle fois menacée et Arthur ne semble pas en mesure de protéger son royaume. Arthur est le quatrième et dernier tome de la saga Lancelot, signée Olivier Peru et Alexe. Après un très bon troisième opus, le final est décevant avec des personnages très passifs.
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"Arthur" est le dernier volet de la série "Lancelot". Tout en essayant de rester fidèles à la légende arthurienne, les auteurs ont tenté d'exploiter leur idée directrice, à savoir, Lancelot est une femme que la magie de Viviane cache sous les traits d'un homme. Je dis bien "tente" car cet état de fait ne change pas grand chose. Hormis une scène lesbienne avec Guenievre, Lancelot n'agit pas beaucoup dans cet album. Les autres personnages également, Arthur est même tout le temps apathique.
Pour tout avouer, j'ai été grandement déçu par ce final, les dessins d'Alexe et les couleurs d'Olivier Héban n'aidant pas à la compréhension. Comme je l'ai déjà écrit dans la critique d'un des volumes précédents, on se croirait dans un vieux Thorgal : des arrière-plans flous, des personnages se ressemblant, une ambiance sombre, des scènes d'action extrêmement confuses. Par exemple, je n'ai pas compris grand chose dans la grande scène finale entre Arthur et Mordred : qui fait quoi, qui tue qui.
Dommage ! Une série qui se termine dans la déception.
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Suite à la victoire contre les Saxons, Lancelot est dans le coma. Il en sort grâce à Excalibur, mais ne peut plus se réfugier derrière son illusion, alors il fuit. Perceval l'accompagne, et repart rapporter Excalibur à Arthur. A son retour, il s'aperçoit que Guenièvre l'a suivi… Pendant que Lancelot se retrouve emprisonné à Camelot, Morgane continue à préparer son coup d'état, et Mordred marche sur Camelot avec Oeric et une armée de spectres. Morgane a tout misé sur la victoire de son fils, elle a consumé tout ce qui restait de magie au monde et, à l'issue de la bataille, le monde sera sans magie.

Mais les choses ne vont pas se passer exactement comme prévu, même s'il est affaibli par les poisons que lui administre le traître Méléagant, il reste un guerrier hors pair… Et Lancelot, homme ou femme, n'a pas dit son dernier mot ! Pas plus que Merlin, d'ailleurs, qui doit son salut - temporaire ! - à … Claudas ! Tiens tiens…

J'ai nettement moins aimé ce dernier tome. Moins de légende, et davantage de "drama", avec le triangle Lancelot/Guenièvre/Arthur, bof. La quête d'identité de Lancelot qui s'annonçait passionnante, tourne court.

Bref, un beau démarrage et une fin bof. Et puis bon, les scènes de sexe, si elles étaient légitimes dans le tome précédent pour légitimer la conception de Mordred, m'ont semblées un peu superflues ici, et davantage au service des fantasmes des auteurs - masculins - qu'à celui de la narration ou de la légende.

Je termine donc sur une déception. Dommage, ça avait pourtant si bien commencé...
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Attachons-nous au déjà au dessin puisqu'il n'y a sur ce sujet aucune controverse à faire. le trait et les personnages sont caractéristiques des aventures d'heroic fantasy. Les hommes sont grands et forts, les femmes sont belles avec des gros seins. Que du classique. Ce qui finit par être passablement fatigant de voir toujours les mêmes femmes à gros boobs dans les histoires de fantasy. Toutefois, j'ai eu l'impression que le trait s'affinait, s'affirmait et s'améliorait au fur et à mesure de l'histoire. Plus crayonné à partir du tome 2, les personnages prennent également en profondeur et les expressions du visage sont plutôt bien rendues.

Du coup, c'est plus l'histoire que l'on va regarder, voir ce qu'on fait de ce Lancelot femme. Autant dire que sur cet aspect, c'est plutôt décevant. A partir de la trame de base de la légende arthurienne (Lancelot élevée par Viviane après a mort de son père, l'amour de Guenièvre, etc.), Istin et Péru essaie d'ajouter la féminité à l'histoire. Viviane fait apparaître Lancelot comme un homme aux yeux des autres afin de ne pas compromettre son évolution. du coup, si cette dualité est connue du lecteur, elle n'apparaît vraiment et n'intervient dans l'histoire que très ponctuellement dans les premiers tomes et vraiment dans le dernier. du coup, si l'idée de base de faire de Lancelot une femme pouvait faire un bon moyen de renouveler le triangle Arthur - Guenièvre - Lancelot, je trouve le truc quand même sous-exploité. Pour en revenir au dessin en liant au scénario, plutôt que de faire de Lancelot une bombasse, il aurait peut-être été plus judicieux de faire de Lancelot un être androgyne pour semer le trouble dans son entourage.

Lancelot est donc une série complète en quatre tomes dont l'idée de base, quoiqu'originale et intéressante, est selon moi pas assez travaillée pour faire de cette série un truc incontournable. le dessin, classique mais de qualité, de cette série ne suffit pas à faire oublier le scénario un peu léger. du coup, sans totalement décevoir, Lancelot ne m'a pas non plus emballé. On pourra donc quand même s'intéresser par curiosité à cette série pour le pitch.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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