Beastars, tome 9

Beastars est une série que j'apprécie énormément et qui s'est vraiment bonifiée depuis ses débuts mais même si ce fut une bonne lecture, je ne suis pas entièrement satisfaite de ce tome que j'ai trouvé un brin brouillon. Les chapitres s'enchaînent moins bien que d'habitude et une certaine révélation tombe complètement à plat...

Paru Itagaki a l'habitude de nous bousculer et d'aller là où on ne l'attend pas. Elle en fait encore la preuve ici, avec la révélation très rapide et inattendue de l'identité du meurtrier de Tem, qu'on cherchait depuis le tome 1, d'entrée de jeu, ce qui rebat les cartes pour la suite. C'était vraiment un élément de l'histoire qui me passionnait, je trouvais l'enquête et surtout l'ambiance pesante que faisait peser la menace fascinante. Exit tout ça ! Après un bête accident au club où un carni arrache le bras d'un herbi sans faire exprès, Legoshi a l'occasion de confondre le meurtrier de Tem. C'est brutal et inattendu et un peu hors propos même. J'aurais aimé que le mystère perdure et soit révélé autrement. Seul point positif de tout ça, la découverte du coupable permet d'enfin nous révéler sa personnalité et de découvrir de nouvelles choses sur les dessous de cette société et le traitement réservé aux grands carnis pour qu'ils puissent vivre parmi les autres.

Le reste du tome consiste en petits moments où le héros poursuit son entraînement auprès de Gohan, retrouve son ami Louis et découvre ce qu'il est devenu, ou encore où son ami Jack nous fait des révélations sur sa famille. L'autrice ouvre pas mal de portes pour la suite, mais ce n'est qu'un faible entrebâillement pour le moment. En effet, l'entraînement avec Gohan ne fait que montrer les capacités innées de Legoshi. Les révélations sur sa famille nous apprennent qu'il n'est peut-être pas comme les autres loups gris. Et sa découverte des liens de Louis avec le gang des lions n'entame pas l'espoir qu'il a placé en lui pour être le prochain Beastars. C'est intéressant, mais ça part vraiment dans tous les sens.

Et puis, il y a l'institut Cherrytown où là aussi d'un coup tout bascule. Certes, on pourrait dire que ce n'est pas volé après tout ce qu'il y a eu, mais ce coup de semonce avec la future séparation des herbi et des carni sort quand même un peu de nulle part... Cependant, j'ai apprécié les beaux moments plein d'amitié entre les deux clans pour lutter contre cette décision même si c'était un peu grandiloquent. Ça permet de voir les relations nouées entre eux, notamment entre Bill et Els, et désormais entre Haru et Juno. Des instants clichés un peu faciles mais plein de bons sentiments.

Ce neuvième tome est donc plutôt une transition pour ma part, entre le nouveau Legoshi et ce qu'il a à accomplir pour obtenir la société qu'il souhait où chacun vivrait en harmonie avec son voisin. C'est toujours un message fort et d'actualité, peut-être un brin trop castrateur pour les carnis à mon goût, mais qui ne peut que marquer.
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Perplexe par la révélation si abrupte du "méchant" tueur de Tem, j'ai été bousculée par l'auteur pour le coup, avec ce début de tome. Il aurait nécessité un développement plus fin, surtout que c'était le fil conducteur depuis le tome 1 ! N'empêche, la suite fait (un peu) effacer cette mauvaise surprise précipitée et nous installe dans une ambiance plus calme et mielleuse avec les rencontres et retrouvailles. Evidemment, il y a toujours un peu de baston psychologique et physique, ça reste Beastars !

J'ai attendu cette révélation pendant 8 volumes : le nom du dévoreur de Lama ! Legoshi nous dévoile enfin le coupable mais ça risque de lui attirer beaucoup d'ennuis...

Malgré la révélation tant attendue, je commence à me lasser de cette histoire qui traîne un peu en longueur. Les chapitres s'enchaînent de façon peu naturelle et l'histoire commence à manquer de profondeur et de dynamisme.

Ce tome met Pina en couverture et surtout c'est un raz de marée émotionnel, où les choses bougent vites, ne stagnent pas et la réflexion continue à se développer.
Un tome marquant pour le lecteur à plus d'un titre.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que depuis que Legoshi a repris l'enquête sur la mort de Tem, les choses n'ont pas traînés, même si elles sont loin d'être simples, et qu'il est difficile de savoir quoi faire.
La série arrive très bien à retracer nos différences, nos façons de voir les choses divergentes, mais notre force tous ensemble, et combien cela peut aider à évoluer, à s'entraider.

La série rappelant furieusement notre propre société touche particulièrement le lecteur, et pas toujours positivement, mais avec une sorte de force implacable.

Nous tournons toujours un peu autour des mêmes choses, mais nous en avons encore à découvrir. Les fausses apparences sont légions.

Pour en savoir un peu plus sur le tome.

Vous êtes encore là ? Donc vous y êtes prêts. Let's go !

La scène la plus effarante et malaisante n'est pas celle que l'on croit, mais cet accident auquel on assiste avec toute notre impuissance, et notre désir de croire que ce n'est pas vrai.

Jack est vraiment un bon ami pour Legoshi ❤ mais il semblerait que ses relations familiales soient compliquées.

Découvrez la fin de l'enquête et comment il s'y est pris, mais également comment tout cela s'est produit. Enfin le fin mot de l'histoire, mais certainement pas de la série.

Comme bien souvent principe de précaution, ou on punit tout le monde, mais est-ce vraiment une solution ? Plus sûr ? le problème étant de combien sont bridés les carnivores, leurs capacités. Pourtant les relations développés avec des herbivores n'ont rien de factice. Que faire ? Quelle est la meilleure solution ?

Une confrontation magistrale entre Legoshi et Louis, et leurs choix différents.

Pina qui a également un rôle non négligeable dans ce tome.

Deux femmes qui prennent le temps de se parler.

Des sentiments parfois bien compliqués.

Et vous, lecteurs, comment vous sentez-vous après ce tome ?
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Un nouveau tome avec le personnage de Pina en illustration de couverture, le genre séducteur.
Les personnages se mobilisent pour que leur établissement reste mixte.
Legoshi poursuit son enquête à propos du meurtre de Tem et retrouve Louis…

Un univers qui reste intéressant à suivre avec ces rapports complexes entre les personnages : d'un côté un cerf qui se retrouve à la tête d'un gang de lion, de l'autre une louve qui fait amie-amie avec des herbivores…
Les illustrations restent égales d'un point de qualité, avec certaines d'entre elles qui donnent davantage envie de s'arrêter dessus lors de séquences émotions.

Ce tome s'ouvre sur une séquence choc particulièrement brutale et inattendue, dans le sens où graphiquement, elle est déjà très impressionnante, mais en plus, elle arrive sans crier gare. C'est à un point tel que j'ai dû bien m'attarder sur les images pour être certain de ce que je voyais. Et si la séquence n'a pas de réelle incidence sur les personnages principaux, elle donne le ton thématique de ce nouveau tome. Car sans vous en dévoiler la teneur, l'événement qui a lieu pose de nombreuses questions…

Tout comme le fait que Legoshi finisse par trouver l'identité de l'assassin de Tem, l'alpaga. Une révélation qui arrive également de façon brutale, et qui va mettre en avant les motifs de cet assassinat, assez inattendus mais qui renvoient à une séquence en particulier du manga. Cette nouvelle révélation contribue à questionner sur l'ordre établi et sur la possibilité réelle pour les carnis et les herbis de vivre ensemble. En filigrane, de nombreux questionnements en lien avec nos sociétés humaines transparaissent.

Car Itagaki l'avait bien dit, Beastars est un manga avec des animaux qui parle des comportements humains. Ainsi, elle met le doigt sur des choses sans les nommer réellement ce qui nous laisse un champ d'interprétation assez large. Parle-t-elle de racisme, de sexisme, de différences de statut social ? Selon moi, elle brasse toutes ces thématiques avec intelligence et les met toutes en lien avec les notions de pouvoir, d'éducation et de contrôle des pulsions. C'est encore une fois passionnant et chaque nouvelle pierre ajoutée à son édifice contribue encore un peu plus au statut de chef d'oeuvre que Beastars a d'ores et déjà acquis selon moi.

Et au-delà de cette richesse thématique, le récit suit son cours, avec de gros changements qui se profilent, et le titre de Beastar qui continue de prendre de l'importance. Dans le même temps, Legoshi retrouve Louis, et leur rencontre débouche sur plus de questions que de réponses, mais quoi qu'il en soit les deux personnages restent magnifiques et semblent être un miroir l'un de l'autre. Et comme toujours Legoshi a ce petit quelque chose en plus qui me touche en plein coeur. Enfin, le volume s'achève en prenant également le temps de développer Haru et Juno. Un programme bien dense pour un seul tome, mais l'écriture d'Itagaki, toujours aussi précise, permet de gérer le tout brillamment.

En résumé, on ne le dira jamais assez, mais Beastars est encore et toujours une oeuvre unique. Par son esthétique particulière (mais magnifique), son traitement de ses thématiques et son travail sur les personnages. Je ressors encore une fois comblé de la lecture de ce neuvième volume, qui de séquence choc en révélations fortes n'oublie jamais ses personnages et son récit. Un tome brillant, comme toujours.
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Cette série gagne en qualité au fur et à mesure des tomes.
Malgré la découverte de l'assassin de l'institut, le lecteur est entraîné dans une intrigue plus vaste qui remet au centre les différences entre herbivores et carnivores, et plus encore la question de passer outre ses instincts et de croire à une société égalitaire.
Je suis toujours captivée par l'originalité dont fait preuve l'auteur tant dans son scénario que dans ses dessins impeccables.