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Dans cette histoire l'enquête se déroulent dans le contexte vibrant des années folles et de l'après-guerre à Paris. Claude Izner arrive à nous immerger dans l'atmosphère et à nous décrire cette ambiance de fête et d'insouciance après la guerre de 14 18. Bien que l'intrigue ait été assez captivante et les rebondissements omniprésents j'ai trouvé que la profusion de détails documentaires et d'éléments ont parfois compliqué la lecture. Il est possible qu'ayant commencé cette trilogie par le dernier volet, je me sois perdue avec tout ces personnages. Je reprendrai ce roman une fois que j'aurai lu les deux premiers ce qui me fera peut-être changer d'avis
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A la poursuite de la matriochka

Je remercie ma libraire à la FNAC qui m'a offert ce livre.
Elle voulait sûrement que je change d'époque historique !

Alors, j'ai plongé avec bonheur dans ce Paris des années folles.

J'ai suivi le pianiste Jeremy Nelson qui découvre le cinéma, ses décors, ses vedettes !
Après des cambriolages, des disparitions, des assassinats, Nelson décide d'enquêter !

J'ai beaucoup aimé le style des deux auteures qui se cachent sous le pseudonyme de Claude Izner !

J'ai eu vraiment l'impression de tenir une caméra appareillée sur des rails : on débute par un détail, une fillette qui dessine dans la sciure étendue sur le sol de la boucherie de ses parents, puis on recule et on élargit ; on rencontre les personnages, et puis enfin, en grand angle, on découvre le quartier de ce Paris de 1923, ses masures, son parler, le trafic entre charrettes, véhicules et métro.

Mais je n'ai pas trop adhéré à l'enquête de Nelson, même si elle est très visuelle et permet de visiter les quartiers, la réalisation d'un film…

J'ai été un peu perdue dans les personnages (décidément !), heureusement, je les avais notés dès leur apparition et ces fiches m'ont été très utiles.

Au final, une belle lecture surtout due aux descriptions des rues, des maisons, de la réalisation d'un film, des personnages et de l'humour de ce Paris des années 1920.

Un roman d'une série qui peut être lu sans problème indépendamment des autres.
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Un polar parisien des années 20 avec tout ce que compte cette période de célébrités confirmées ou en devenir.
La vie tumultueuse des cabarets, le début du cinématographe sont en arrière plan de cette nouvelle enquête menée pour la troisième fois par Jérémy Nelson, musicien de son état.
Des imbroglios et des rebondissements permettent de suivre pas à pas notre "détective" jusqu'au dénouement final.
Personnellement je préfère les Histoires de Victor Legris, autre enquêteur de Claude Izner.
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Pourquoi cette impression de déjà lu ?
La nouvelle série des créatrices qui écrivent sous le pseudonyme « Claude Izner » - Liliane Korb et Laurence Lefèvre - ne me donne plus le même plaisir que lorsque je me délectais à la lecture des aventures de Victor Legris ...
La période des années folles est pourtant haute en couleurs et saturée de musique, mais les références littéraires et les allusions à l'actualité deviennent pesantes. le nouveau héros, Jérémy Nelson, a toujours l'art de se fourrer dans des situations inextricables et nous fait rencontrer des personnages étonnants du milieu du cinéma, cependant le charme n'opère plus.
Voici une histoire de meurtres en série tournant autour d'un objet qui passe de mains en mains. Typiquement ce que l'on appelle en jargon de scénariste, un MacGuffin : un objet banal qui motive les méchants et dont seule la récupération compte. Ici, il s'agit d'une trousse de couture en forme de poupée russe.
L'intrigue se déroule dans le milieu du spectacle, puisque Jeremy est un « tapeur », un pianiste de jazz, et qu'il joue dans plusieurs établissements parisiens comme le célèbre bal Bullier, ou fait des recherches au sein des équipes de tournages de films ou au théâtre du Grand Guignol.
L'intérêt du livre réside dans sa documentation sur les événements de l'époque, l'ambiance des petites rues du centre du Paris encombré de l'après-guerre, bousculé par les chantiers de prolongement du boulevard Haussmann vers le carrefour Richelieu Drouot.
Bref, c'est compliqué, avec de multiples rebondissements, mais le charme n'opère plus comme avant. Ou alors, c'est que je deviens plus exigeante, après la découverte d'auteurs de polars d'un bien plus grand talent … Seul le titre est bien trouvé !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Un agréable polar, qui nous plonge au coeur du Paris de 1923.
L'atmosphère est bien rendue, on découvre vraiment cette période, la vie de la ville, les petits métiers.
C'est intéressant, mais parfois un peu au détriment de l'intrigue, tant il y a de détails, presque documentaires.

J'ai aimé cet ambiance, j'ai aimé aussi retrouver au hasard de rencontres ou de bavardages Victor Legris, héros d'une précédente série des autrices, et même sa femme Tasha, et Kenji Mori.

C'est foisonnant, et j'ai eu parfois un peu de mal à démêler l'intrigue. Pourtant, les personnages sont très typés et bien décrits, mais je me suis un peu perdue par moments, peut-être trop intéressée par la description du Paris de cette époque.
Sans doute aussi l'ai-je lu à un mauvais moment, où j'ai eu un peu de mal à me concentrer, faute de temps.
Je le relirai volontiers plus calmement dans quelques temps, d'autant que les personnages sont attachants.

J'avais donc déjà lu de ce duo de soeurs deux aventures de Victor Legris. Mais je ne connaissais pas Jérémy Nelson, j'aurais peut-être mieux suivi si j'avais lu les précédents, et notamment sa rencontre avec Victor Legris dans La femme au serpent.
J'ai aussi lu plusieurs polars jeunesse, écrits ensemble ou séparément (et même avec Béatrice Nicodème) il y a plus de dix ans.

Merci à Babelio pour cette masse critique, j'avais très envie de découvrir ce nouveau détective (nouveau pour moi!), et j'ai apprécié, même si ce n'est pas un coup de coeur.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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L'était une poule grise
Qu'allait pondre dans l'église,
Pondait un frais coco
Pour l'enfant s'il fait dodo…

C'est curieux chez les petites filles, cette manie de chantonner des ritournelles en sautant à la corde sur le trottoir… Ginette, la fille du boucher de la rue des Petits-Carreaux, ne fait pas exception à la règle et quand elle voit une dame en noir qui déménage des meubles avec un antiquaire ça l'intéresse tout autant que ses leçons, ça ou autre chose, une poupée russe ou une marionnette de chat noir…
Aux Studios Levinsky, l'agitation est à son comble, le tournage en cours de « L'héritière du chiffonnier » n'en finit pas et malgré les efforts de Jeremy Nelson le pianiste, les danseurs figurants sont incapables de suivre le rythme. Tout en prenant des cours de diction chez Madame Brady, Cora Lee tient le rôle principal et Valentino, son copain du moment, joue les prestidigitateurs pour amuser la galerie. Sammy toujours sur la brèche, court à droite et à gauche pour assortir les décors sous les ordres d'un décorateur mégalomane, et à ses moments perdus traîne avec Jeremy son copain.
En ce printemps 1923 tout irait pour le mieux si des objets et des gens n'avaient pas la fâcheuse tendance à disparaître…

Le dernier roman de Claude Izner nous entraîne dans le Paris des Années Folles, entre studios de cinéma pas encore parlant, petits métiers de la rue, boutiques de quartiers et grandes brasseries. La vie bridée pendant plus de quatre ans de guerre, se défoule dans un déchainement de liberté dans tous les arts, les grands travaux interrompus du baron Haussmann reprennent de plus belle, et offrent l'occasion aux architectes et décorateurs d'exprimer toute l'imagination au sein de l'Art Déco. de nouveaux mouvements artistiques naissent et malgré la pauvreté, tous les espoirs d'une vie meilleure s'offrent au plus grand nombre.

Au travers de descriptions d'une précision fabuleuse, Claude Izner réussit à situer son récit dans un écrin historique et géographique de toute beauté. Au fur et à mesure des pages, grâce à de petites pièces juxtaposées, l'intrigue qui au début paraît presque innocente, prend de l'ampleur et devient une machine infernale dans laquelle les personnages et les lecteurs sont aspirés sans retour possible. C'est un plaisir tout particulier qui pénètre en soi, un peu sadique, un peu curieux, avec une envie grandissante d'en savoir toujours plus. On n'arrive pas à lâcher ce livre, l'écriture est belle, singulière, abordable et surtout addictive. Merci Mesdames…

Vous comme moi ne résisterez pas à l'attrait sournois et toujours souriant de cette histoire de vrais truands, de demi-sel, de menteurs en tout genre, et où les coups pleuvent plus souvent qu'à leur tour sur le pauvre Jeremy qui n'aspire qu'à retrouver la Camille de son coeur et au détour d'une page, Victor Legris et son fidèle Joseph.


Un grand merci à Babelio et aux Éditions 10/18 pour leur confiance lors de cette dernière opération Masse Critique, et nul doute que je vais m'enquérir des deux précédentes aventures de Jeremy Nelson.
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C'est le troisième titre des aventures de Jeremy Nelson, pianiste de jazz d'à peine trente ans. Jeremy est américain et vit à Paris au début des années 1920 en quête de son père Pinkus Kherson disparu depuis le naufrage du Lusitania.

Mars 1923, Jeremy n'en finit pas d'écumer les cabarets parisien pour gagner sa vie. Son premier disque n'a connu qu'un succès fugace en Angleterre. Mars 1923, Jeremy a déniché un job pour le studio cinématographique Levinski à Joinville. Avec un jazz-band, il joue pendant le tournage d'un film, "la musique aide les acteurs à manifester leurs sentiments et les extérioriser". Bienvenu dans le monde du cinéma ! C'est l'époque du Robin des Bois de Douglas Fairbanks, Sacha Guitry fait ses début de réalisateur, les obsèques de Sarah Bernhardt rassemblent une foule immense. Les références au septième art naissant sont nombreuses, un brin nostalgiques.

Un avenir de vedette s'offre à la jeune et spontanée actrice Cora Lee. Mais sa professeure de diction, la scénariste Madeleine Brady, a disparu. Toutes les hypothèses sont permises, le 36 Quai des Orfèvres est sur l'affaire ! Jeremy se retrouve impliqué dans l'enquête bien malgré lui, la faute à une matriochka dérobée et qu'un immigré russe recherche activement alors qu'elle a échouée dans le piano de Jeremy ce qui pourrait bien rendre jalouse Camille sa petite amie. L'histoire est légère au départ, la narration est pleine d'humour avec des quiproquos comme dans un vaudeville. Mais l'intrigue se complique et tourne à la tragédie après la découverte d'un cadavre. le récit devient un bon polar.

Il reste à rendre hommage aux auteures pour leur formidable travail d'historiennes. le Paris des Années folles est reconstitué avec une grande rigueur, des cartes postales en noir et blanc défilent sous nos yeux, les vieux métiers revivent, les rues d'aujourd'hui retrouvent leur visage d'antan, les références musicales rythment les pas des protagonistes, le vocabulaire de l'époque renforce la véracité du récit qui devient une reconstitution historique plus vrai que nature.

Claude Izner est publié chez 10 / 18

Lien : http://mille-et-une-feuilles..
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Les nouvelles enquêtes de Claude Izner s'ouvrent sous l'ère du dadaïsme, dans l'ambiance art-déco des années 20, dans le Paris bouillonnant des années folles de l'après-guerre. le déroulement de l'intrigue se met en place progressivement puis s'accélère au fil des pages sur fond de disparition inquiétante et de meurtres sordides… le noeud mystérieux de toutes ces énigmes ne sera démêlé qu'en toute fin du roman et l'épilogue un peu surprenant.

A la faveur d'un style d'écriture élégant et harmonieux, d'un récit particulièrement riche et documenté, les romancières nous font voyager dans différents quartiers du Paris populaire de cette époque et ressuscitent, avec brio, la période d'intense activité sociale, culturelle et artistique parisienne de l'entre-deux guerre.
Toutefois, je trouve cette série policière moins captivante que la précédente saga du libraire-enquêteur Victor Legris.
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Une intrigue agreable à lire, facile et légère !
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Les aventures de Jeremy Nelson me font regretter Victor Legris... La bonne intrigue de 'La poule aux oeufs d'or' se perd dans des innombrables descriptions de Paris des Années folles, des infinies references culturelles de l'époque qui présentent peu d'intérêt pour le déroulement de l'histoire. On a l'impression d'un "copier-coller" d'une quelconque encyclopédie... Dommage !
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