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Les aventures de Jeremy Nelson tome 2 sur 5
EAN : 9782264063786
342 pages
10-18 (01/06/2017)
3.27/5   33 notes
Résumé :
Claude Izner revient avec la suite du Pas du renard, second opus de leur nouvelle série de romans à suspens dans le Paris des années folles et des boîtes de jazz.
Jeremy Nelson, jeune pianiste américain passionné de jazz, part à Londres en septembre 1921 sur les traces de ses ancêtres, et y rencontre un certain Victor Legris... De retour à Paris, il sera mêlé sans le vouloir à une série de morts étranges touchant plusieurs personnes travaillant dans l'univers... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Florence, années 1500 : Piero di Cosimo fantasme sur les seins de Simonetta Vespucci dont il peint le célèbre portrait à partir d'une miniature dérobée.
Londres Mardi 27 septembre 1921 : Jeremy Nelson, pianiste de jazz son état, vient de se casser le nez à la devanture d'un bouquiniste : Legris and Co Booksellers 72, B Charing Cross Road WC2, Westminster.
Le lecteur est harponné. Quel rapport entre les deux ?
Jeremy est à la recherche de son père, Pinkus Kherson, disparu depuis six ans, dans le naufrage du Lusitania.
Dans quelle mesure Victor Legris et son associé à Londres, Kenji Mori, peuvent-ils lui apporter de l'aide dans ses recherches ? Et si oui comment et pourquoi ?
Une histoire construite avec Talent à la manière d'un Gaboriau ou d'un Lerouge. Les pans de l'intrigue se mêlent avec harmonie aux références du Paris des années 1920.
Un pianiste qui court le cachet, toujours soucieux de paraitre à son avantage, des femmes mystérieuses, des doutes sur la personnalité réelle de Victor Legris. Et si celui-ci tirait les ficelles depuis Londres, poussant Jeremy à agir selon une logique lui permettant de protéger précisément le mystère ou le secret que Jeremy cherche à percer ?
C'est sans compter sur la sagacité de Jeremy. Il se lance dans une véritable partie de poker menteur avec Legris. Par lettres interposées, il distille au compte-gouttes ce qu'il prétend ne pas connaitre et chercher auprès de Legris. Ces mensonges tactiques lui permettront-ils d'amener Legris à un faux pas, lui permettre de le démasquer et de découvrir la vérité sur la disparition de son père.
Le chemin sera long, parsemé de crimes mystérieux oeuvre d'un tueur en série.
L'écriture toute en nuances et non-dits de Claude Izner contribue à renforcer le mystère et procède de la même logique que les échanges épistolaire entre Victor Legris et Jeremy Nelson. Moins le lecteur en sait plus il doute et plus il doute plus il cogite…Air connu.
Peu à peu, le rôle du portrait de Simonetta Vespucci, celui peint par Piero di Cosimo, mais aussi celui peint par Sandro Boticelli pour incarner l'une des trois grâces de son tableau le printemps, se révèle devoir jouer un rôle prépondérant dans la recherche de Jeremy Nelson. Mais j'en ai déjà trop dit.
Un roman de Claude Izner se lit toujours du début à la fin. Sans reprendre son souffle.
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Où l'on retrouve avec plaisir le nouvel héros des soeurs Liliane et Laurence, écrivant à quatre mains sous le pseudonyme de Claude Izner : Jeremy Nelson, jeune pianiste de jazz arrivé de New York à la recherche de ses racines familiales européennes.
Il commence par Londres et, oh ! surprise, voici que nous retrouvons aussi la famille des libraires de la série des enquêtes de Victor Legris mais avec vingt années de plus : Victor, Kenji Mori, Tasha Kherson ….
Nous voici à l'automne 1921. Jeremy court le cachet comme pianiste dans les restaurants et cafés-concerts où se trémoussent les rescapés de la Grande Guerre, les peintres de Montmartre et de Montparnasse, les dadaïstes, les nouveaux-riches. de la rue Bergère au carrefour Vavin, des petits logements miteux où on s'héberge quand on est dans la mouise aux appartements cossus les vedettes, Paris se parcourt aisément en métro.
Comme toujours, des personnages foisonnants : un vendeur de faux-cols en celluloïd collectionneur de cartes postales reproduisant les tableaux de maîtres, un cordonnier, un jeune fou de cinéma qui joue les détectives occasionnels, et des artistes de music-hall pas très nets. La solidarité sans faille de la communauté juive venue d'Ukraine, leur travail acharné, des références musicales et littéraires sans doute difficiles à décoder pour les plus jeunes lecteurs, la référence constante à l'actualité de l'époque comme l'affaire Landru … les amateurs de la série des Victor Legris ne seront pas dépaysés, mais ce n'est pas le meilleur opus de la collection.
L'intrigue policière – un mystérieux tueur en série qui, tel Arsène Lupin, dépose une carte postale de la belle Simonetta Vespucci auprès de ses victimes – est totalement invraisemblable et dénuée de tout détective, hormis le jeune et sympathique héros Jérémy. La chute m'est apparue cousue de fil blanc. Mais qu'importe, l'important c'est le cadre du Paris des années folles et la verve de l'auteur … Et donc, j'ai déjà précommandé le prochain épisode à paraître dans quelques semaines.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Un pseudonyme pour deux soeurs qui en sont à leur 17ème roman et le personnage central n'est plus Victor Legris, quoiqu'encore présent, il cède sa place à Jeremy Nelson, jeune pianiste de jazz.
Dépaysant, car le lecteur est emmené dans le Paris de 1921, aux côtés de Jeremy pianiste de jazz courant le contrat et qui entame une double quête. La première est celle de ses origines, son père qui l'a abandonné en très jeune âge et la seconde celle des meurtriers d'un ami. Et s'il s'agissait d'un meurtrier en série dont la signature serait le serpent et la carte postale laissés sur les lieux de crimes? Dans le milieu du music-hall tout n'est ni rose ni amour ni bienveillance … il en fera les frais. Quant à la reconstitution de son arbre généalogique, ça n'est pas gagné et il faut malheureusement le dire, un peu touffu pour celui qui ne prend pas de notes au cours de sa lecture.
Le vocabulaire et le mode de vie de l'entre-deux-guerres nous apportent cependant une petite dose d'exotisme bien agréable.
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Signé Renaissance

Le prologue se déroule pendant la Renaissance à Florence, période faste de l'art italien. Un peintre réalise le portrait de Simonetta, une femme déjà morte avant la réalisation du tableau. Puis nous rejoignons l'année 1921. Jérémy Nelson, pianiste de profession, est à Londres pour intégrer un jazz band mais cela ne se fait pas. Il se rend ensuite dans une librairie de Charing Cross Road afin de rencontrer le libraire auprès de qui il cherche des informations sur son père mais la boutique est fermée. Puis on le suit de retour à Paris où il réside. On se trouve ainsi dans l'ambiance du Paris de l'immédiat après-guerre, du début des années 20. Lors du remplacement d'un « collègue » pianiste, on transmet à Jérémy un portrait de dame du style de la Renaissance florentine (Simonetta Vespucci) représentée avec un serpent. Cette carte commence à le hanter. Il retrouve ensuite son ami et collègue mort d'une crise cardiaque. Mais il a des doutes sur les causes réelles de cette mort accidentelle.
On découvre au fur et à mesure du roman les personnages et les éléments de l'intrigue en suivant le protagoniste dans son enquête.
Ce roman est le fruit d'un duo de soeurs, toutes deux en lien avec le monde du spectacle, de l'art et des livres. Il s'agit du deuxième opus de leur nouvelle série de romans dans le Paris des années folles, il s'agit donc de la suite du Pas du Renard.
J'ai trouvé plutôt divertissante la lecture de ce roman situé au coeur de Paris mais faisant apparaître la Florence de la Renaissance et mêlant différentes sortes d'art : la musique, la peinture et les arts du spectacle et des représentations. Même s'il ne laisse pas un souvenir impérissable, j'ai passé un bon moment de lecture.
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Acheté après avoir lu la critique dans Télérama, je me réjouissais de découvrir ce nouvel auteur ( 2 en fait!) . Bilan mitigé je dois l'avouer. J'ai trouvé l'intrigue bien complexe , et le nombre de personnages ( en 2 histoires en parallele) m' a demandé de significativement changé de braquet pour la lecture car je me voyais "sorti " de l'histoire, obligé que j'étais de relire les pages précédentes pour me remettre en tête qui était qui! Mais ,bon , les pages passant , les noms restent ( les principaux en tous cas) et même si je ne prétendrais pas avoir tout saisi, je ferme ce livre avec un sentiment agréable néanmoins...Car oui, je me suis vraiment trouvé dans ce Paris de l'apres guerre ( 14/18); les dialogues sont de qualité et on pourrait facilement entendre l'accent de titi parisien....vraiment superbe pour cela!
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critiques presse (1)
Telerama
26 juillet 2017
Dans le Paris des Années folles, un pianiste de jazz s'attire des ennuis en recherchant son père. Un roman plein de fantaisie et de rebondissements.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Florence, années 1500

Le peintre entama un œuf dur et but une gorgée d’eau, puis il se pencha vers le panneau en bois de peuplier et déposa une touche d’ocre sur le téton droit de la jeune fille. Il recula pour juger de l’effet. Son coude heurta une cruche qui vola au sol où elle se brisa. Poussant du pied un tesson dans la lumière qui tombait d’une lucarne, il l’envoya valser sous un tabouret et se concentra sur son œuvre.Elle était belle, Simonetta, il l’avait particulièrement réussie. Ce front dégagé à la mode florentine, cette chevelure tressée, cette poitrine… Comment croire qu’elle était morte si jeune en crachant ses poumons ? Grâce à lui, elle échappait au néant. Que ne pouvait-il lui redonner vie, la prendre dans ses bras, étreindre sa chair, mordre sa bouche !Il ferma les yeux, assailli de visions voluptueuses. Après quelques minutes, apaisé, il considéra la miniature qui lui servait de modèle. Il n’avait pas perdu la main. Fier de son talent, il entreprit d’éclaircir le ciel nuageux sur lequel se détachait le visage de la jeune fille, se demandant avec curiosité quel serait le destin de son tableau, et si les siècles futurs en auraient connaissance.
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Mardi 27 septembre 1921

Jeremy Nelson avait toujours vu Londres à travers ses lectures de Dickens : une ville tentaculaire bâtie au hasard, où les émanations d’essence se diluaient dans les effluves de tabac blond, de goudron humide et d’eau de mer. Depuis son retour d’une tournée épuisante à Brighton, il rongeait son frein en misant sur la chance et la constance. Il était à cran : impossible de contacter ce M. Legris susceptible de lui fournir des indices quant à ses origines. Déterminé à ne pas lâcher prise, il consacrait ses dernières journées sur le sol anglais à guetter le lieu où il aurait l’opportunité de le rencontrer.

Depuis le matin il arpentait Charing Cross Road. Il avait comptabilisé plus de deux cents bus rouges à impériale, soixante-douze tricycles de livraison, une kyrielle de chapeaux melon-parapluies, ingurgité des fish and chips aussi salés que la mer Morte, sans que la pancarte closed de la librairie ne le cède à open.
Il s’octroya un ultime essai en priant le génie des quêtes problématiques de lui accorder le succès. Un nuage creva. Il s’arracha à la contemplation de la jeune femme en pantalon et casquette juchée sur une échelle, en train de tapisser les murs d’affiches criardes à la gloire de Bovril, « le plus goûteux des concentrés de bœuf », et fila se réfugier dans le hall du Garrick Theatre. Indifférent aux photographies de Basil Rathbone1, il tira de sa poche un bout de papier tellement manipulé qu’il partait en lambeaux et vérifia l’adresse :

Legris and Co
Booksellers
72, B Charing Cross Road
WC2, Westminster

Il consulta sa montre musicale, satisfait d’avoir fait réparer cet oignon dont l’aigre mélodie lui rappelait son enfance. Bientôt dix-sept heures trente.
Le ciel s’était tari. Un joueur d’orgue de Barbarie débitait l’impérissable You Should See Me Dance the Polka.
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C’est dimanche, repos à tous les étages ! proclamaient les immeubles de la rue Saint-Georges. À trois heures de l’après-midi, le quartier de la Nouvelle Athènes somnolait sous un ciel cendré porteur de pluie.
— Sunday, le jour du soleil, tu parles d’une blague bien parisienne, marmonna Jeremy Nelson.
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A vos yeux, je ne suis qu'une ruine antique, de beaux restes mis en valeur par d'habiles restaurateurs de musée, un trophée archéologique, une victime du temps promise à la décadence !
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- Oh, moi, je ne suppose jamais, j'incite à la réflexion, j'exacerbe la tentation, n'est-ce pas le rôle d'un des sept princes de l'enfer ? Sachez qu'en amour il n'y a que que les commencements qui soient charmants, c'est pourquoi on trouve du plaisir à recommencer souvent. Procurez-vous donc un journal, jeune homme.
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