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3,45

sur 312 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quoi de plus opportun que ce livre pour accompagner notre dernier voyage en Camping-car dans le marais poitevin!
Ivan Jablonka fait une apologie de la liberté offerte par ce type de vacances, mais ça c'était avant...

L'auteur propose une socio-histoire, mais le propos n'est pas vraiment sociologique et la narration n'est pas vraiment sensible. le ton est distant et si j'ai retrouvé quelques souvenirs d'itinérance, c'est plus en associant des idées que dans le texte lui-même.

Au final, c'est un livre un peu foutraque, l'auteur ne dit-il pas que : "mes livres sont plusieurs choses à la fois, histoire, sociologie, anthropologie, enquête, récit, journal de bord, biographie, autobiographie, oraison, littérature, avec des trucs qui s'ouvrent et des trucs qui coulissent".

Le "en même temps" des allers retours entre souvenirs d'enfance et sociologie du tourisme n'a pas marché pour moi.
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"Soyez heureux!"..
Oui allez Hop ! je suis heureuse en lisant ce livre ...en route pour une multitude de souvenirs d'enfance en mode Vintage !..La couleur Orange et pull marine, pieds dans l'eau, parties de monopoly interminables...
Quel doux écho à cette période bénie que sont les vacances, quand on est petite et que l'on a la chance de partir en Camping car ou en caravane ! ...c'est le même parfum de nostalgie sur des routes de France ou d'Espagne...ou battant la campagne, les vacances étaient simples et pleine de découvertes !..je verserais presque une petite larme en refermant cette page d'histoire enfantine...qui ne reviendra plus. Une petite musique douce et tendre à ce roman autobiographique.
Plongez avec délice, achetez vous des sucettes et reprenez vos chemins de traverse d'enfance et retourner en vacances !... un roman délicieux.
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L'auteur nous raconte ses souvenirs de vacances en famille, lorsqu'il était enfant puis adolescent et qu'il parcourait l'Europe du Sud et le Maroc en camping-car avec ses parents et une ou deux famille(s) amie(s).
Au-delà des anecdotes, ce livre est surtout l'occasion pour Ivan Jablonka de s'interroger sur le bonheur : le sien et celui souhaité par son père pour sa tribu. Son père qui fut un enfant caché lors des années sombres et de la Shoah et qui voulait que ses enfants soient heureux à tout prix.
Mais la joie des uns ne se trouve pas toujours là où le pensent les autres.
Ce livre est aussi un magnifique témoignage de gratitude à l'égard de parents aimants et attentionnés, chacun à leur manière (la mère, professeur, ouvrant les siens à la culture des antiquités).
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J'ai littéralement embarqué dans le camping-car de l'auteur qui relate avec émotion ses vacances en famille au travers de différents pays. Au-delà de l'enquête sociologique sur le camping, on voyage avec l'enfant qu'il a été et de sa famille. Ce livre est un joli prétexte à raconter son enfance, ses relations avec ses parents et à sa famille. J'ai été touchée et j'ai revécu certains souvenirs de ma propre enfance.
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Soyez heureux! intimait le père Mais derrière cet ordre, se cachait une injonction bien plus complexe.

Au travers de ce récit au doux parfum d'enfance, Ivan Jablonka retrace les pérégrinations estivales de sa famille en camping-car durant la décennie 80. Ravivant ses souvenirs grâce à ses carnets de voyage d'enfant et d'adolescent, il nous fait découvrir les Etats-Unis, la Grèce, la Turquie, l'Italie, l'Espagne, l'Autriche...

Soyez heureux! disait le père. le moindre signe d'ennui ou de lassitude le plongeait dans un océan de colère et de tristesse. Être heureux, c'était vivre. Vivre, c'était être libre. Et quoi de mieux qu'un camping-car pour transmettre les valeurs de la liberté?

Dans les années 80, nul besoin d'attacher sa ceinture de sécurité à l'arrière, point d'emplacement expressément réservé aux camping-cars, exit les réservations Airbnb, à bas les comptes Facebook à alimenter pour prouver au monde entier que OUI! nos vacances sont extraordinaires.

Non, dans les années 80, la tribu Jablonka s'entassait dans le combi Volkswagen, avalait les kilomètres, visitait tous les musées qui se trouvaient sur son chemin, passait ses journées en maillot de bain, écrivait des cartes postales, se mettait activement à la recherche de cabines téléphoniques et accueillait les imprévus comme des preuves de liberté.

Sans crier gare, le mois de septembre arrivait et le jeune Ivan retrouvait les bancs de l'école. Parler de ses vacances le mettait toujours mal à l'aise et bien souvent, il était sujet aux railleries de la part de ses camarades de classe. Voyager en camping-car était souvent considéré comme une preuve irréfutable d'appartenance à la classe modeste. Mais pour les Jablonka, le camping-car était, malgré les non-dits, synonyme des routes de l'exil. Vivre pour ceux qui n'étaient plus, vivre pour ceux que les camps de concentration ont vu mourir, vivre pour apprendre à ne jamais oublier, vivre et être heureux.

Vous l'aurez compris, ce livre présente un double langage. Il ne faut pas hésiter à relire des passages plusieurs fois, afin d'en découvrir tous les sens cachés. Car sous couvert d'une nostalgie non dissimulée, se cache une analyse sociologique, psychologique et historique très détaillée. On peut se laisser glisser dans ce récit comme dans un sac de couchage doux, léger, confortable et familier mais dans ce cas, certains passages seront longs, fastidieux, redondants. En revanche, si on fait le choix de "vivre" ce livre comme si nous faisions réellement partie de ces voyages, alors il nous comblera de surprises et nous délivrera, à demi-mot, tous ses messages.

Un récit passionnant, à lire absolument.
Lien : https://mespetitescritiquesl..
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Ce livre donne envie de partir, avec le mode de transport éponyme. Destination de son choix : l'enfance, ou bien la famille, ou bien la liberté, ou bien la futilité, l'insouciance, la curiosité, etc. Ou tout cela.
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Omniprésent dans les médias durant cette deuxième quinzaine d'août avec la parution de "Goldman", un essai qu'a sèchement exécuté Jean-Jacques Goldman lui-même en 3 lignes dans "Le Canard Enchaîné", l'historien Ivan Jablonka ne faisait pas partie des auteurs que j'avais déjà lus. Or voilà que je découvre "En camping-car" sur une étagère de ma médiathèque ... Aucun rapport avec "Goldman", me dira-t-on. Et pourtant si ! Avec le chanteur, Ivan Jablonka partage l'histoire de l'immigration juive polonaise et autant on peut comprendre que Goldman soit marqué par la Shoah, autant il est difficile de suivre l'historien lorsqu'il établit des liens entre les valeurs "juives" ("mobilité-cosmopolitisme-aptitude à franchir les frontières") et la passion pour le camping-car, en l'occurrence le fameux Combi Volkswagen.
Et une fois de plus la quatrième de couverture en fait des tonnes : "Ivan Jablonka esquisse une socio-histoire de son enfance, transformant l'autobiographie en récit collectif, portrait d'une époque". C'est bien connu, dans les années 80, tout un chacun avait un père ingénieur en physique des particules et une mère professeur de français-latin-grec et se préparait à intégrer hypokhâgne. Quant à l'évocation de l'enfance, et en particulier des voyages dans le bassin méditerranéen en camping-car, elle m'a paru un brin décousue et manquant de chair.
Cela dit, cet ouvrage fourmille de réflexions non dénuées d'intérêt mais les digressions sont nombreuses qui soulignent l'autosatisfaction d'un auteur conscient de son importance : "J'ai eu la chance de ne pas mourir quand j'étais petit ... contrairement aux bébés du ghetto de Varsovie et à un million et demi d'autres enfants juifs ... J'écris des livres pour que nous vivions les belles années qui leur ont manqué. Maintenant, c'est à ça que je sers."
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Pour Ki : Pour les amoureux du VW COMBI et pour ceux qui vont se lancer prochainement dans l'achat ou la location du California, dernier né COMBI.
Pour Koi : Parce qu'on plonge dans l'histoire romanesque du fameux camping-car des années 50 à aujourd'hui.
Pour Kan : En vacances, en camping, en COMBI.

Oui bien sûr nous voyons bien ce qu'a voulu nous transmettre Ivan Jablonka :
Une certaine histoire de la liberté, de sa liberté toute bringuebalante dans un Combi Volkswagen. La transmission du père justement avec cette obligation de bonheur, ce devoir d'être heureux pour compenser ce qui n'a pas pu être avant. Et pour ce faire l'objet idéal et ses ramifications :
- Le camping-car, couteau suisse-allemand roulant, polyvalent, aménageable et aujourd'hui ultra tendance, à la mode Bio-écolo, vintage et inimitable. 
- Le goût de l'aventure ou presque, de la recherche de la terre inexplorée ou presque, du choc des cultures ou presque.
- Un road movie pendant les congés scolaires, "des vacances routardes mais intellectuelles".
Mais nous lecteurs, nous restons devant l'immeuble tout gris, dans Paris, et nous regardons partir Ivan pour des vacances inoubliables dans son COMBI avec sa si chic famille. Est-ce le style un peu froid, un peu figé qui nous fait ressentir de la gêne, de l'ennui face à ces moments-photos d'une famille BoBo-Hyppie avant l'heure, chanceuse et globetrotteuse ?
En camping-car, Ivan Jablonka aurait eu le temps de développer encore plus cette idée forte qui fait concilier "l'indépendance, le génie pratique et la vie sauvage". Nous étions prêts, nous lecteurs, à nous installer docilement sur la banquette arrière pour écouter sagement toute l'histoire pendant le COMBI avalait docilement les kilomètres.
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Un récit autobiographique autant qu'une étude sociologique et historique sur les vacances familiales. Etats-Unis, Portugal, Grèce, Maroc, Italie... autant de voyages vécus comme des moments de bonheur et de liberté pour ces enfants des années 80 dont les parents ont vécu les privations de la guerre.
”J'étais libre parce qu'il n'y avait pas de ceinture à l'arrière, parce je pouvais flâner dans les musées sans les visiter, parce que je pouvais rester des heures à jouer dans les vagues, j'étais libre parce que mes parents voulaient que je le sois.”
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Le goût de l'itinérance
Ivan Jablonka raconte ses vacances en itinérance motorisée autour du bassin méditerranéen dans les années 80. Il nous fait partager son goût pour le camping-car, la découverte d'un pays par étape et de dormir dans des spots incroyables. La liberté ! A lire pour s'évader !
Lien : https://lilietlavie.com/2019..
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