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J'ai retrouvé la plume d'Anne Jacobs que j'aime beaucoup.
L'histoire se déroule dès le début de la seconde guerre mondiale. L'ambiance n'est pas pesante contrairement à d'autres livres qui traitent le sujet.
On est face à Hilde qui est un personnage très attachant.
Une histoire qui est prenante mais je n'ai pas été captivé . Je ne peux que vous recommander de lire ce livre.
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On retrouve l'autrice Anne Jacobs de la célèbre saga de "la villa aux étoffes" .
Une nouvelle histoire qui se déroule en Allemagne pendant la seconde guerre mondiale avec des personnages féminins forts, des hommes meurtris par les combats.
Un monde bousculé et tombé tellement bas qu'on ne peut que croire qu'il va se relever grâce à ces hommes et femmes qui feront de leurs espoirs, une incroyable force.
Dans ce premier tome, les personnages sont plantés, on devine qu'ils sont promis à un destin peu commun et on espère les suivre et voir évoluer dans les prochains tomes.
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J'ai adoré ce roman !
J'ai toujours aimé les romans historiques. Ceux-ci s'avèrent très intéressants, toujours remplis d'anecdotes sur cette horrible époque, sur les conditions de vie qui sont malheureusement très souvent inhumaines.

Dans cette histoire, on rencontre beaucoup de personnages. J'admets avoir noté chacun d'entre eux avec son identité pour ne pas m'y perdre. Mais une fois que l'histoire est lancée, alors vous saurez quels sont les principaux et qui revient constamment dans cet ouvrage.

Il s'agit d'un roman choral ou chaque personnage détient la parole, ou l'on découvre des points de vue différents, des ressentis, des émotions et des lieux qui sont bien distincts dans le monde.

J'ai trouvé très original le fait que l'écrivaine se soit focalisée sur le point de vue des Allemands durant cette guerre, et j'ai trouvé cela vraiment bien décrit. J'ai ressenti beaucoup de peine pour les habitants de ces villes détruites par les bombes.

J'avais pu lire quelques avis mitigés sur cet ouvrage et pour ma part, je l'ai adoré.
Effectivement, j'ai remarqué quelques longueurs durant ma lecture, mais rien d'insurmontable ou de "trop". La justesse parfaite en ce qui me concerne. Il me semble que c'était ce qu'il fallait pour la mise en place de l'histoire, pour une bonne compréhension de celle-ci.

Ce fut une très bonne lecture.
À la lecture du synopsis du deuxième tome, j'ai déjà hâte de savoir ce qu'il va advenir du Café Engel.
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Peut-être était-ce la saga historique de trop. En tout cas, ça ne sera pas une saga donc je dévorerai tous les livres.

Dans ce roman choral, on suit Luisa et Hilde, ainsi que quelques autres personnages secondaires dans une Allemagne et une France d'après-guerre. le contexte historique est intéressant, de suivre des personnages qui le vivent nous permet d'apprendre les pénuries, le rationnement, les dangers pour les femmes à l'époque... Des réalités souvent peu connues.

Mais j'ai trouvé le rythme trop lent. On observe mais il ne se passe pas grand chose. Pas grand chose d'intérêt en tout cas selon moi. Ce sont les petits moments du quotidien qui se reconstruisent après la guerre. Mais je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et je pense que c'est ce qui a rendu la lecture peu attrayante pour moi. Dur de passer autant de temps avec des personnages si on ne les apprécie pas forcément. de plus, le livre se déroule sur l'année 1945 uniquement et quelques incohérences dans la chronologie m'ont un peu gênée. On passe de Août à Septembre puis on revient en Août ...

J'ai fini par me prendre au jeu et lire le livre jusqu'à la fin en me demandant ce que la suite réserverait à nos personnages. Cependant, je ne pense pas lire le prochain tome.
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Le début commence très fort: nous sommes en Allemagne sous un bombardement. Les Koch se protègent sous terre et découvre les dégâts ahurissants de la Guerre. Mais leur café Engel a tenu bon, des voisins ont empêché son pillage.

Nous suivons plusieurs personnages autour de ce café qui centralise tout ce qu'y se passe dans les têtes, les gestes et les faits de cette période aussi compliquée qu'est la fin de la Guerre et son après.

C'est vraiment bien écrit, et être au coeur des conflits sous-jacents permet de voir que tous avaient des avis différents. Mais je reste quand même sur ma faim, j'aurai aimé un peu de profondeur sur ceux qui vivent dans cette bâtisse et un peu moins sur L Histoire qu'ils affrontent et ceux qui pousse la porte pour se poser quelques instants sur une chaise.

Enjoy!
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Pour commencer, je ne faillirai pas au rituel, mais cette fois c'est avec un vrai bonheur : je remercie sincèrement Babelio et les éditions Harper Collins de m'avoir fait connaître ce livre à l'occasion d'une Masse critique privilégiée !

Je ne savais pas du tout à quoi à m'attendre, mais j'avais lu quelques mois plus tôt le tome 1 de « La villa aux étoffes », que j'avais beaucoup apprécié. Or, je précise d'emblée : si je n'ai pas lu les tomes suivants de ladite saga, c'est uniquement à cause d'une PAL trop imposante, trop d'envies de lectures qui ne suivent jamais de logique bien établie, sans oublier les constantes tentations de ma bibliothèque préférée, si bien que je repousse toujours la suite à « plus tard » ; dès lors, me replonger dans un livre de cette auteure en ouvrant une autre porte, pourquoi pas ?

Et une nouvelle fois, j'ai été agréablement surprise, peut-être plus encore que par ma première lecture de cette autrice, sans doute parce que le contexte historique dans lequel se déroule ce nouveau roman est une période à laquelle je m'intéresse particulièrement : la Deuxième Guerre Mondiale, avec la particularité, si l'on peut dire, qu'on se trouve ici complètement immergés dans un point de vue allemand (malgré quelques incursions en France à cause de l'un des personnages, mais sans pour autant déraper sur le point de vue français).
J'ai envie de dire : il fallait oser ! Certes, l'autrice est allemande, c'est donc normal qu'elle s'adresse en premier lieu à un lectorat « de chez elle » ; le sujet n'en reste pas moins sensible. On sait que, dans les écrits sur l'une ou l'autre guerre, et certainement les plus récentes, c'est (presque) toujours la parole des vainqueurs qui est écoutée, qui fait foi, qui paraît comme seule recevable et digne d'intérêt – et, en ce qui concerne WWII, j'ajouterais même : tant mieux ! Je n'ose imaginer ce que serait notre Europe, notre monde, si les nazis avaient vaincu ! (on voit déjà assez bien ce qu'ils continuent de faire en groupuscules haineux ici et là…)

Mais ainsi, parler des misères du peuple allemand (qui a, faut-il le rappeler, élu Hitler démocratiquement), en ces derniers mois de la guerre où tout le monde avait compris que l'Allemagne allait perdre, mais s'accrochait malgré tout, lançant ses dernières forces notamment dans le terrible front de l'Est – pendant que les forces alliées bombardaient sans relâche, en représailles qu'on estimait bien méritées, les villes allemandes (sans souci des civils, on ne parlait alors plus du tout de « guerre propre » !) ; bref, parler des misères du peuple allemand alors qu'à la même époque les civils de nos pays alliés étaient tout autant dans la misère, ça a quelque chose d'indécent.
Il est vrai que toute une génération de lecteurs actuels est sans doute moins sensible à ce genre de choses, par « ignorance » - et je dis cela sans jugement, c'est plutôt que pour beaucoup désormais, WWII est devenu un événement que l'on étudie en cours d'histoire, dont on souligne l'horreur (l'Holocauste notamment, et tant d'épisodes de barbarie locale), mais qui appartient désormais bel et bien au passé ; alors que, dans mon cas en tout cas, WWII, ce sont aussi des récits bien vivants entendus et réentendus de la bouche de mes parents, car ils l'ont vécue, encore enfants certes, ce qui donne des anecdotes plus inattendues mais tout autant vivaces ; en outre, ils ont connu un grand frère résistant, une grande soeur prisonnière de guerre, et tout de suite ça prend une autre dimension…

Pour autant, j'ai déjà lu des livres qui abordent le point de vue allemand de la guerre. Je citerai par exemple « Promesses aveugles » d'Audrey Magee (autrice irlandaise), dont plus d'un passage fait froid dans le dos, ou « Nous, les Allemands » d'Alexander Starritt (auteur britannique), qui opte pour un ton plus détaché presque académique malgré une touche très personnelle, puisqu'il s'agit de l'histoire même de son grand-père.
Or, ici, non seulement l'autrice est allemande (je sais, je me répète), mais en plus elle opte pour un point de vue résolument centré sur le peuple allemand, à travers quelques figures très typées et très réalistes. Ce sont surtout des femmes, fortes chacune à leur manière, et quelques hommes qui les entourent, souvent dépassés par les événements, prenant rarement les bonnes décisions – on pourrait presque dire que ça a quelque chose de « sexiste à l'envers », même si on ressent un grand respect pour chacun des personnages… avec une place résolument plus belle pour les femmes ; je ne vais pas m'en plaindre !

Avec ça, l'autrice ne nous emmène pas dans le coeur des combats, ou à peine, mais bien sûr on « entend » leur bruit et leur fureur à travers le quotidien des personnages : ce sont ces fameux bombardements que je citais plus haut, et qui semblent presque plus horribles ici qu'ailleurs, car on est dans une ville où il faisait bon vivre « avant », et en particulier dans un café qui avait la tradition d'accueillir des artistes, les chanteurs et autres acteurs du théâtre tout proche – or, qu'y a-t-il de plus opposé à une guerre, dans l'inconscient collectif, que l'Art et la Beauté en général ?
Un café qui, bien évidemment, tient debout, alors que (presque) tout le quartier bombardé est désormais en ruines… Ce sont aussi ces relations naissantes, sous diverses formes, entre les (jeunes) femmes allemandes et les soldats et autres officiers des forces alliées américaines qui, après la défaite de l'Allemagne nazie, occupent désormais la ville ; des relations comme on peut les imaginer, même si certaines semblent déboucher sur un véritable amour, et qui sont au moins aussi mal vues par la population allemande qui se veut malgré tout bien-pensante (on n'est qu'en 1945, après tout !) ; bref, des relations au moins aussi mal vues que ne l'étaient les relations qui ont pu exister, chez nous, entre nos femmes et l'occupant allemand au début de la guerre, et tout ce que cela implique comme conflits plus ou moins importants dans le secret des familles.

À travers ces quelques exemples, j'arrive enfin à ce que je voulais dire depuis le début - mais, vu le sujet, je ne peux m'empêcher de digresser : si l'autrice aborde bel et bien les horreurs de la guerre, d'un point de vue résolument allemand et plutôt féministe, elle propose le tout comme à travers un prisme qui pare de couleurs le quotidien pourtant bien sombre de nos protagonistes. Ce sont des couleurs pas follement aveuglantes, plutôt pastel et parfois plongeant vers le gris quand même, mais bien présentes quoi qu'il arrive ; ce sont les couleurs de l'espoir, de la volonté de vivre, de l'optimisme malgré tout, et de l'amour bien sûr ! Cela ne donne pas pour autant un goût édulcoré à l'ensemble, je l'ai dit : on est en toute fin de guerre puis dans la directe après-guerre du côté allemand essentiellement, et l'autrice ne minimise en aucune façon les difficultés du quotidien, mais ce que j'appelle ce « prisme », cette façon qu'elle a choisie d'aborder les choses, à travers la romance au sens très large, les rendent quelque peu plus légères, plus acceptables et, comme je disais plus haut, toujours porteuses d'un espoir parfois fragile, mais toujours présent ou au moins sous-jacent.

Pour terminer, si je ne donne pas tout à fait 5 étoiles à ce livre, c'est parce que j'y ai décelé quelques toutes petites faiblesses, ou pour le moins, trois points qui m'embêtent un petit peu sur l'ensemble.
En premier lieu, c'est pour moi le moins grave mais quand même, l'autrice se perd avec l'un de ses personnages en France, dans une histoire qui n'a que peu d'intérêt par rapport au reste, qui semble tout à coup bien éloigné du contexte de la guerre et de la lente reconstruction (où que ce soit en Europe), au profit d'une querelle familiale assez peu intéressante, tout à fait intemporelle et, surtout, qui n'apporte pas grand-chose à l'histoire. J'ai lu ces quelques passages-là comme du remplissage inutilement dramatique, alors qu'on avait déjà compris (ou espéré ?) depuis longtemps à quoi ça conduirait…

Ensuite, l'autrice mentionne à plus d'une reprise la peur des gens qui vivaient alors plus à l'Est de l'Allemagne, de l'avancée des Russes… Ah ! les méchants Russes ! Certes, ce livre a été publié en Allemagne en 2019, donc avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie de Poutine. Cependant, en traduction française, il a été publié en 2023, alors que cette guerre à nos frontières (européennes) fait encore et toujours rage, et dans laquelle les Russes sont les ennemis tout désignés (et pour cause !). Dès lors, un certain amalgame est quasi-inévitable… mais, dans le contexte de ce livre, c'est assez désolant.
En effet, « les Russes » que craignaient tant les Allemands de l'époque ne sont pas ceux de Poutine, mais l'autrice se garde bien de rappeler un minimum du contexte historique ! Or, si on sait souvent que la « campagne de l'Est » voulue par Hitler et amplifiée en fin de guerre, alors que tout allait mal pour l'Allemagne nazie (et que leur Führer s'enlisait dans sa folie), on oublie que ça a surtout été l'une des campagnes les plus immondes, les plus barbares de l'histoire contemporaine, les soldats allemands (certes à la limite de leurs propres capacités, mais cela n'excuse rien) ayant commis les pires atrocités auprès des populations civiles russes. Dès lors, il n'était pas trop étonnant que les soldats russes, désormais en marche vers la victoire et vers l'Allemagne en perdition, aient été eux aussi brutaux envers les civils de ce pays qui avait détruit le leur… À nouveau, cela n'excuse rien, mais surtout, ce n'est expliqué en aucune façon, et je trouve cela dommage.

Enfin, petit dernier point qui n'est pas du fait de l'autrice, mais que j'ai trouvé très dommageable : je me suis gardée tout au long de ce (long) commentaire de faire le moindre résumé, car celui proposé par l'éditeur me semble déjà tellement divulgâchant, que je n'ai pas eu envie d'en donner une quelconque version de ma plume ! le retour du père de Hilde après une libération inespérée ou l'arrivée de la cousine Luisa, par exemple, sont des éléments qui auraient amplement mérité d'être tus dans le synopsis proposé par l'éditeur, afin de conserver leur juste valeur : celle de la découverte enchantée par le lecteur ! Bref, si vous ne voulez pas être déçus, ne lisez surtout pas le résumé proposé en 4e de couverture !

Il n'en reste pas moins que je garde une image générale très enthousiaste de ce livre, qui raconte la grande Histoire par le biais de la petite histoire d'une famille (élargie) qui gravite autour d'un café emblématique ; qui ose s'aventurer dans la misère du peuple allemand au tournant de la 2e guerre mondiale, tout en le présentant à travers le prisme de l'espoir, de la fureur de vivre et de l'amour. Une très belle réussite, et j'attends la traduction française du deuxième volet avec impatience !
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Café Engel raconte l'histoire de deux jeunes femmes prénommées Hilde et Luisa. La première est la fille des propriétaires du Café Engel, situé à Wiesbaden en Allemagne. Quant à la seconde, elle est la bâtarde d'un baron Prussien qui se doit de quitter le domaine lorsqu'il finit par décéder. Si elles n'ont rien en commun aux premiers abords, les vies des de nos deux protagonistes vont être bouleversées à tout jamais par la Seconde Guerre Mondiale et les conséquences désastreuses de la guerre…
Pour moi, il s'agit malheureusement d'une petite déception bien que ce premier tome présente des qualités indéniables. En effet, le roman présente un style plutôt fluide et une construction intéressante et dynamique. Chaque chapitre est consacré au point de vue d'un personnage sur une période plus ou moins longue et propose des péripéties riches en rebondissements et concernant une belle panoplie de personnages qu'on va aimer ou moins aimer. Et pourtant, aucune surprise et aucune émotion n'ont été ressenties pour ma part malgré des protagonistes féminins forts. La narration se veut addictive mais un peu simple au final. Dommage.
Par contre, j'ai plutôt apprécié le traitement de l'aspect historique. La période décrite est certes difficile mais la lecture reste légère. On ne tombe jamais trop dans le pathos malgré les horreurs que le lecteur peut découvrir. (Mais peut-être en aurait-il fallu plus pour provoquer de plus fortes émotions ?)
Reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique Privilégiée, je remercie grandement Babelio et les éditions Harper Collins pour le roman.
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Une saga historique prometteuse qui m'a embarquée dans une Allemagne d'après-guerre, en pleine reconstruction.

Café Engel, Wiesbaden, 1945. À la sortie de la guerre, le café de la famille Koch est miraculeusement sauvé. Ce lieu autrefois emblématique, recevait des artistes, des représentations de théâtre et faisait vivre la famille. La guerre a réduit leurs ambitions et a séparé la famille, laissant la jeune Hinge, seule avec sa mère. À la fin de la guerre, Hilde, désormais majeure, décide de réouvrir le café malgré les restrictions imposées. Elle veut lui redonner son éclat d'autrefois, quitte à se mettre dans l'illégalité, en s'approvisionnant au marché noir. La renaissance de ce café est sa mission, et rien ne pourra l'en empêcher. Toutefois, la guerre et ses fantômes ne seront jamais loin.

C'était le premier roman que je lisais de l'autrice. J'ai apprécié découvrir cette nouvelle saga. Ce tome m'a permis d'apprendre à connaître les personnages et à être en immersion au coeur du café Engel dans une Allemagne en pleine reconstruction. Toutefois, le début du roman a été un peu long, voir contemplatif, les personnages et l'intrigue se mettant en place. C'est un roman choral, avec de nombreux personnages, où il faut dès le début placer les personnages et les temporalités. J'ai préféré la seconde partie du roman qui était plus entraînante.

J'ai aimé découvrir avec Hilde et les autres personnages, une autre facette de la guerre, côté allemand. L'après-guerre n'étant pas vécu de la même façon par les Allemands. J'ai apprécié découvrir cette vision proposée par l'autrice. le style est agréable et la plume délicate. Je me suis rapidement attachée aux personnages que je retrouverai avec plaisir dans le second tome qui paraîtra en 2024.
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Le froid, la faim, l'effroi des bombardements, l'horreur du front, les familles séparées et qui tentent de se retrouver, la perte, l'espoir, la solidarité et l'amour. Voilà de quoi est fait ce roman qui nous fait voyager en Allemagne à une autre époque.

Les chapitres de ce roman historique alternent avec différents personnages comme Hilde, son père Heinz, Luisa, Jean-Jacques, ou encore Julia une femme juive protégée par tous. Nous avons donc un point de vue sur la guerre et l'après guerre de chacun, un accès à leur ressenti, leurs émotions.

Cette histoire est extrêmement bien contée, la lecture est fluide. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman, pourtant je ne suis pas particulièrement fan de cette période mais le Café Engel et ses habitants ont su conquérir mon coeur.

L'ambiance au café, qui apparait tel un refuge, est si bien décrite avec ses odeurs, ses gâteaux, ses personnages, on aimerait y être.
Hilde est une jeune femme ambitieuse, intelligente avec un caractère bien trempée. J'ai beaucoup aimé son personnage.

Ce que j'ai trouvé le plus intéressant avec cette histoire c'est que nous sommes du côté allemand.
On peut voir comment les habitants ont vécu la guerre eux aussi, on ne les voit pas comme les méchants, on leur laisse leur part d'humanité. Certes il y a le parti nazi, mais il y a aussi ceux qui aident les juifs comme Addi avec Julia au risque de leur vie. J'ai aimé le fait qu'on ressente la solidarité peu importe les origines, avec les événements actuels c'est une lecture qui fait réellement du bien.
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Que dire de ce roman à part qu'il a été éprouvant, les romans historiques sur fond familiaux sont mes péchés mignons. Mais aller savoir pourquoi mon ravissement habituel pour ce type de livre ne s'est pas manifesté. Si au début je compatissais au sort terrible que subissaient nos protagonistes, très vite une sorte d'indifférence a surgi. Cela est essentiellement dû au changement de point de vue que j'ai trouvé assez déstabilisant. le récit oscille entre des moments poignants et des intrigues sentimentales dignes de télénovela, j'ai bien compris qu'un peu de douceur dans une période plus que compliquée était primordiale pour ne pas sombrer mais franchement toutes ses amourettes ont eu raison de moi.
J'ai eu du mal à comprendre où l'autrice souhaitait nous emmener, déjà je tiens à préciser que le résumé plus que spoilant est assez surprenant. Je ne l'ai pas vraiment lu de ce fait je me suis évité un certain nombre de déconvenues car les nombreuses zones d'ombres sur le destin de certains personnages, on rajouter un certain entrain dans ma lecture même si leurs fins étaient écrites d'avance. Sans cela, je me serais plus qu'ennuyée en tout cas j'ai bien compris que ce n'était pas un roman empreint de mystère tout est plutôt convenu. En particulier dans la façon qu'a l'autrice de rassembler les différents points de vue,c'est assez tiré par les cheveux,sans parler de la fin qui m'a fait lever les yeux au ciel. Je trouve que cette prévisibilité retire la gravité de certaines scènes dont on peut aisément deviner la finalité ça fait un peu l'effet d'un ballon dégonflé.
Par ailleurs,une carte pour se repérer dans l'espace n'aurait pas été de trop n'étant pas familière à la géographie allemande toutes ses descriptions et ses noms de villes censés rajouter une atmosphère ont plutôt eu l'effet inverse sur moi.On finit heureusement pas s'y habituer mais un petit croquis à mon humble avis aurait facilité l'entrée dans ce roman.
En somme je ne regrette pas d'avoir lu ce roman suivre le récit de la 2nde guerre mondiale du côté allemand était une bonne idée pour nous rappeler que les guerres sont avant tous une tragédie pour les civils. Mais quel dommage que je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire dont je ne lirais pas la suite. Cependant je tiens à remercier Babelio et la maison d'édition Haper Collins pour la découverte de cette nouvelle collection que je suivrai de près en espérant cette fois embarquer pour un voyage envoûtant.
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