La villa aux étoffes, tome 3 : L'héritage de la villa aux étoffes

Il s'agit du tome 3 d'une saga presque aussi célèbre sur bookstagram que les 7 soeurs : ʟᴀ ᴠɪʟʟᴀ ᴀᴜx ᴇᴛᴏғғᴇs d'Anne Jacobs 👗

On suit ici l'histoire d'une famille bourgeoise à Augsbourg, propriétaire d'une usine de textile.
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Dans le style début 1900 , il s'agit d'un style de Downton Abbey en Allemagne , comme il s'en fait beaucoup ces dernières années : une plongée dans la vie de la Maison : romances, crêpage de chignons entre domestiques et maîtres et des histoires de famille !
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Dans ce tome 3, la guerre est finie, et Paul Melzer, ce cher petit Paul, est de retour parmi les siens après avoir été fait prisonnier.
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Cependant la vie a continué pendant son absence et les filles de la villa (voir Tome 2) ont pris de l'assurance et des responsabilités dans la vie de l'usine et de la maison...
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Paul sera t'il prêt à voir sa femme Marie s'émanciper du joug patriarcal?
Kitty a t'elle enfin un peu de plomb dans la tête depuis sa maternité ?
Et Elisabeth, décrite comme la (grosse 😡) soeur disgracieuse et antipathique, se sera t'elle adoucie ?
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Découvrez tout cela dans ce très bon tome 3 que je vous conseille!

Augsbourg. 1920/1925 .
A la villa des étoffes, la vie suit son cours. Johann, le patriarche, est décédé, Paul est enfin revenu de captivité. Paul et Marie se sont retrouvés toujours aussi épris l'un de l'autre. Mais pour Marie les choses sont différentes, Paul lui a fait comprendre qu'elle n'avait plus sa place à l'usine.
La présence de Kitty sa jeune belle soeur, veuve de guerre et de Henni sa fille atténue un peu l'amertume. Lisa est allée s'installer en Poméranie et a suggéré à Alicia la maman d'engager son amie Serafina von Dobern, comme gouvernante des enfants. Catastrophe , cette femme , manipulatrice dans l'âme sème la zizanie chez les domestiques comme chez les maitres... Kitty et Marie quittent la maison ...
Un roman plus centré sur les relations familiales, maritales, dans une Allemagne où la place des femmes est à la maison, où la vie est toujours plus chère où la politique s'invite dans la rue et dans les familles .
C'est me semble t'il un roman charnière dans cette saga . Pas question que je m'arrête en si bon chemin!

Je n'ai lu que celui-ci de la tétralogie. Je ne lirai probablement pas le dernier tome, ni les deux premiers. L'écriture d'Anne Jacobs est de bonne facture, animée et descriptive si nécessaire. de la qualité, une bonne et belle histoire, ce n'est pas si courant. le dépaysement est assuré, en Allemagne dans l'immédiat après-guerre. Je connais mal nos voisins germaniques, j'ai donc été heureux de suivre cette famille bourgeoise et industrielle, chapeautée d'une matriarche vieux jeu.
Les tensions économiques et familiales sont bien rendues; on admire Marie parvenue en haut de l'échelle et résolue à vivre de son talent. Sa soeur agace et amuse. le mari fond devant sa mère. Que du classique mais bien troussé. Un gros bémol : les conversations interminables et répétitives de la domesticité.




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Retour en Allemagne et à la villa aux étoffes avec la famille Meltzer et ses domestiques.
Ce troisième tome se passe au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. La deuxième génération est à l'honneur en ces années où se mêlent travail, éducation des enfants et vie conjugale. Les débuts de l'émancipation de la femme et des projections d'avenir ont une large place dans ce roman, parmi une multitude d'autres sujets.

J'aime toujours autant cette ambiance à la Downton Abbey où les domestiques sont des personnages tout aussi importants que leurs employeurs. On ne peut pas vraiment dire quelle est l'intrigue de cette saga, on suit simplement la vie de cette famille au fil des générations, faite de rencontres, d'épreuves et de succès, dans une Allemagne en évolution.

Si vous êtes adepte de ce genre de saga familiale historique, la villa aux étoffes remplit parfaitement les codes du genre.

L'héritage de la villa aux étoffes est le troisième tome de la saga familiale consacrée à la famille Melzer. Entre secrets de famille et non-dits, c'est une saga captivante où petite et grande histoire se mêlent, digne de Downton Abbey.

L'été dernier, j'avais beaucoup aimé La villa aux étoffes et j'avais eu un coup de coeur pour Les filles de la villa aux étoffes de la romancière allemande Anne Jacobs. J'attendais donc la parution du troisième tome au format poche pour découvrir la suite des aventures de la famille Melzer et de leurs domestiques, et c'est désormais chose faite.

Si, comme moi, vous aimez les sagas familiales, les ambiances à la Downton Abbey et les secrets de famille, cette saga d'Anne Jacobs va assurément vous plaire.

D'un coté, on suit les Melzer, les maitres : Paul, propriétaire de l'usine familiale, Alicia sa mère , Elisabeth et Katharina, ses soeurs, son épouse Marie et leurs enfants. de l'autre, les domestiques qui les servent : Julius, Hanna, Augusta, Gertie…

Avec ce roman fleuve, sans longueurs (un exploit !), Anne Jacobs nous dépeint la bourgeoisie industrielle allemande dans les années suivant la première guerre mondiale.

L'autrice a vraiment bien travaillé sa trame historique et nous révèle le quotidien des allemands frappé de plein fouet par le chômage, l'inflation et la dévaluation de leur monnaie.

Les femmes, veuves, célibataires ou mariées, rêvent d'indépendance et ne se contentent plus de rester dans leurs foyers à l'instar de Kitty et Marie qui comptent bien percer, la première dans la peinture, la seconde dans la mode. C'est très bien retranscrit ici avec le gynécée de Gertrude, Kitty, Marie et leurs enfance qui vivent dans une joyeuse et douce bohème.

Le second tome avait été un coup de coeur tant j'avais adoré l'histoire et le contexte historique, celui-ci est clairement en-dessous, comme si l'autrice avait manqué d'inspiration pour nous tricoter une intrigue aussi excellente que la précédente.

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Retour sur le troisième tome de cette superbe saga. J'ai pris plaisir à retrouver les Melzer et les domestiques de la villa.
Ce tome est extrêmement fluide et agréable à lire, c'est ce qui m'avait manqué dans le tome précédent.
Les chapitres alternent toujours entre maîtres, domestiques et rendent le récit addictif.
Côté personnages, j'ai de nouveau adoré Kitty, la combattante de la famille qui ne se laisse pas faire, on découvre également une nouvelle facette d'Élisabeth et on prend toujours plaisir à suivre Marie.
Ce troisième tome aborde des thèmes encore tabous pour l'époque comme le divorce ou l'émancipation de la femme par exemple.
Une nouvelle fois, le dépaysement est garanti : Anne Jacobs a vraiment le sens du détail et une plume envoûtante !
Vivement le mois de septembre pour découvrir ce quatrième tome et sa sublime couverture ! (Oui oui, il y a une suite !!!)

Nous retrouvons la villa aux étoffes, 4 ans se sont passés depuis les retrouvailles de Marie et Paul après le guerre.
La vie à repris, la routine et les soucis du quotidien. Quand Alicia engage une gouvernante pour les enfants contre l'avis de Marie et Kitty, c'est le début problèmes, jusqu'à ce que la vie de famille qu'ils avaient connus jusqu'ici vole en éclat.
L'amour sera t'il plus fort que le passé, pourra t'il tout réparer?

J'ai retrouvé la villa et tous ses habitants avec beaucoup de plaisir. J'aime énormément suivre cette famille et leurs domestiques dans les différentes étapes de leurs vies. J'aime tout particulièrement certains personnage, j'ai un gros coup de coeur pour Marie depuis le début de la saga. Mon avis change aussi sur certains personnages, parfois en bien, et parfois non.

Même si j'ai préféré les deux premiers tomes de cette saga, celui-ci étant un peu plus lent et globalement moins rythmé, c'est toujours un plaisir de retrouver les personnages de la villa aux étoffes et de suivre leurs péripéties. J'apprécie également beaucoup le portrait dressée par l'auteure de la société allemande de l'après Première Guerre Mondiale, de laquelle je ne suis pas familière!

📓MON AVIS : Tout comme les 2 volets précédents, j'ai de nouveau écouté ce tome sur Audible, car cette lecture s'y prête bien et j'apprécie beaucoup la lectrice.
Ici, l'histoire se situe entre 1923 et 1925, toujours à Augsbourg. L'Allemagne se retrouve très affaiblie par la guerre et, en sa qualité de vaincue, elle doit payer les réparations. Ce qui implique que la situation économique du pays et de ses habitants est plus que précaire. Paul Melzer est revenu de la guerre et prend la tête de l'usine de textile. La vie suit son court à la villa, mais l'arrivée d'une nouvelle gouvernante va semer la zizanie entre les membres de la famille, si bien que Marie et Kitty vont quitter la villa avec les enfants.
J'ai encore pris beaucoup de plaisir à écouter ce nouveau volet de la villa aux étoffes.
Dans ce 3e tome, nous suivons beaucoup les enfants de Marie et Kitty, et j'ai trouvé que c'était tout simplement rafraîchissant. Chacun d'entre eux découvre sa voie, ce qui ne convient pas forcément à tous. Ici, j'ai trouvé le personnage de Paul particulièrement détestable par son comportement envers ses proches.
Mais ce que j'ai le plus apprécié, c'est découvrir plus amplement les difficultés financières dont a souffert la population allemande au lendemain de la 2nde Guerre Mondiale, ainsi que les problèmes politiques et gouvernementaux du pays. On y sent frémir les prémices du nazisme.
J'ai beaucoup aimé suivre les aventures des domestiques et leur relations avec leur maîtres.
La lectrice a fait un formidable travail d'interprétation qui a accentué mes ressentis pour ce roman. J'ai donc hâte de découvrir la suite de cette saga, toujours à l'audio, car je trouve que ce format me convient totalement.

Dans ce 3 tome, je me suis aperçu que je n'avais pas les mêmes ressenties sur les personnages par rapport aux tomes précédents.
Par exemple, le couple Mary et Paul m'a agacé. À changer d'avis au sujet de leur séparation toutes les 5 minutes, c'était fatigant. Je n'ai pas retrouvé la Mary active et passionnée des premiers tomes...
Par contre Élisabeth, un personnage que je n'appréciais pas spécialement là elle était différente, j'ai aimé son comportement... Bravo à l'auteur pour avoir réussi à me faire changer d'avis aussi vite sur les personnages.

J'ai bien aimé la lecture, mais certains passages n'étaient pas assez développés à mon goût !
En deux phrases, on passe d'un sujet à un autre chose sans trop d'explication et c'est bien dommage ! par exemple Julius est accusé d'un meurtre et au chapitre suivant il est retourné à la villa, j'avais du mal à suivre, j'allais l'impression qu'il manquait un chapitre..
Je me mélange encore avec les noms des domestiques, ils sont tellement nombreux mais j'aime bien les retrouver.
Le nouveau personnage de la gouvernante Serafina est une vraie peste, j'avais envie de lui tondre le cou. Ancienne amie d'Élisabeth, j'ai aimé l'habitude de celle-ci qui a vu clair dans son manège.
Encore une bonne lecture.