AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,39

sur 359 notes
5
24 avis
4
19 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Aujourd'hui, je viens vous parler de Tempête sur la villa aux étoffes d'Anne Jacobs, le cinquième tome de la série la villa aux étoffes.

Comme vous l'avez sûrement compris avec mes avis précédents, c'est une saga que j'apprécie énormément, certains tomes plus que d'autres mais celui là fait partie de mes préférés. Comme à chaque fois je trouve la couverture superbe 😍

Nous suivons dans ce tome la famille Meltzer et leurs proches qui doivent faire face à la montée du nazisme dès 1935. Marie ayant des parents et grands parents juifs va devoir faire des choix pour éviter la ruine de l'usine familiale.
Nous suivons les personnages dans leurs moments de joie, de peine mais aussi de doute. Un tome qui m'a beaucoup touchée par ces nombreuses phrases très justes qui font écho en moi.

C'est toujours difficile pour moi de vous parler d'un tome d'une saga. Peur de trop en dire pour ceux qui n'auraient pas commencé la saga ou n'en seraient pas au même tome.
Mais si vous aimez les sagas historiques à la Downton Abbey, vous devriez aimer celle-ci 🥰

Je quitte avec tristesse les personnages de la villa aux étoffes mais j'ai vu que le tome 6 sortait en septembre en Allemagne. Hâte de pouvoir le découvrir 😍

Vous connaissez cette saga ? Si oui, vous en êtes à quel tome ?

"L'amour, ça signifie aussi donner encore une chance à l'autre. Aller loin vers l'autre au lieu de prendre la fuite"
Commenter  J’apprécie          61
Voilà déjà le tome cinq de cette merveilleuse saga dont je ne me lasse absolument pas et j'attends toujours avec impatience le suivant, en espérant que ce ne sera pas le dernier, même si je sais qu'un moment donné ça devra s'arrêter.

Quand on reprend le fil de l'histoire c'est un peu comme si on rentrait à la maison après de grandes vacances, et même si le temps à coulé sur la villa, on s'y retrouve tout de suite. Dans ce cinquième livre, l'auteure nous embarque en 1935, dans les années avant seconde guerre mondiale, sauf que dans la villa personne ne peut imaginer cette hypothèse, même si le pays s'agite avec les nationalistes au pouvoir dont un certain Hitler, chancelier depuis 1933, en est le chef de file.

On retrouve avec plaisir tous les membres de la famille Melzer mais aussi les domestiques, avec ce petit côté « Downton Abbey » qui est très plaisant. La villa a retrouvé son rythme de croisière, l'usine est sauvée, Marie continue de travailler dans son atelier de couture où les femmes de notables de la ville se bousculent, Paul a les rênes de l'entreprise bien en mains, les jumeaux poursuivent leurs études, la musique pour Léo, le rêve de devenir pilote d'avion pour Dodo, Kurti le dernier fils des Melzer est encore en école élémentaire.

Lisa et Sebastian gèrent leurs trois enfants et Sébastian est plus que jamais actif dans un réseau d'opposition au régime nazi, au grand dam de sa femme qui trouve qu'il prend bien trop de risques. Kitty reste la même, pétillante et volubile, au bras De Robert, son second mari qui la tempère plus ou moins et qui est très au fait des activités de résistance et des funestes desseins du parti d'Hitler. Henni est en stage dans l'entreprise familiale et elle s'avère être parfaite dans ce poste, toujours pleine d'idées et solaire comme sa mère, elle est précieuse pour son oncle Paul. Dommage que la société est faite pour les hommes et qu'il serait malvenu de mettre une femme cheffe d'entreprise, Henni serait parfaite pour prendre la relève de l'usine. Tilly, la belle soeur de Kitty est aussi omniprésente dans le roman, c'est un personnage incontournable que j'apprécie beaucoup.

Concernant les domestiques, il y a du changement. Augusta, après le décès de son mari Gustav, a repris du service dans la villa, sa fille Liesel s'apprête à devenir maman et Gertie, femme de chambre, va quitter son poste de domestique. J'aime beaucoup ce moment où on se retrouve dans la cuisine, autour d'un café et de gâteaux concoctés par Fanny Brunnenmayer, la cuisinière vieillissante, qui a encore toute sa place aux fourneaux même si le poids des ans commence à peser. C'est là aussi que se dévoilent les petits secrets entendus par les domestiques lors de différentes mission.

Anne Jacobs nous embarque au sein de la villa, avec ses joies, ses peines et ses inquiétudes qui ne vont pas tarder à arriver. Les mesures anti-juives s'intensifient et même si Marie est mariée à Paul, elle n'en reste pas moins de religion juive aux yeux des nazis, personne ne se doute à quel point elle est en danger. Quand Léo va assister au lynchage de son professeur de musique parce qu'il est juif et qu'il sera lui même blessé en voulant le défendre, Marie comprend qu'elle va devoir partir et emmener Leo qui va pouvoir étudier dans une école renommée New-Yorkaise. Quand Paul reçoit, à l'usine, la visite de la Gestapo qui lui suggère de divorcer de sa femme parce qu'elle est juive et que ça pourrait porter préjudice à l'usine, Marie est confortée dans sa décision. Elle doit quitter le pays pour protéger la famille Melzer et l'usine. Paul ne veut pas se séparer de Marie, sa place est à la villa, personne ne comprend d'ailleurs pourquoi elle partirait, seul Robert sait déjà que Marie est en grand danger si elle reste à Augsbourg et en Allemagne.

De nouveaux nuages noirs se pressent au dessus du couple alors que tout était si parfait. Paul ne veut rien entendre, même quand Marie doit céder son atelier à Serafina von Dobern, ancienne amie de Lisa et poison notoire, parce que les juifs n'ont plus le droit de posséder des entreprises, il continue de penser que tout ira bien. Marie, aidée par Robert prend les devants et décide, malgré tout, de partir pour les USA où elle retrouvera Madame Ginsberg qui a fui elle aussi le pays avec son fils Walter quelques mois auparavant. Elle fait cela dans le but de sauver l'usine mais ne sait pas que finalement elle se sauve elle aussi. La vie va se poursuivre à la villa sans Marie et Léo, qui voguent désormais vers New-York.

L'autrice nous narre les premiers pas de Marie et Leo dans la grosse pomme, les problèmes qui arrivent très vite et le rêve américain qui s'éloigne. Marie a beaucoup de mal dans ce nouveau pays et elle ne peut pas compter sur Paul qui est toujours en colère et ne donne pas de nouvelles. A la villa, on vit désormais sans Marie et Léo et c'est parfois pesant, surtout que de nouveaux problèmes surgissent et qu'on se rend bien compte qu'avec Hitler au pouvoir l'étau se resserre, les privations de liberté se font sentir et si on veut que l'usine ne périclite pas, il faut faire allégeance au pouvoir en place, ce que Paul ne veut absolument pas faire.

Petits bonheur, grands malheurs, rebondissements, amour, solidarité, tout est là, dans ce nouveau tome, pour encore une fois nous faire vibrer et nous embarquer dans ces sombres années d'avant guerre, cette fois du côté Allemand. Personne n'imagine qu'il puisse y avoir à nouveau une guerre, seul Robert peut-être s'y attend et aussi le perfide Ernst von Klippstein qui est entré au parti nazi, persuadé qu'il est du bon côté. J'ai encore une fois passé un merveilleux moment avec ce roman que j'ai eu beaucoup de mal à lâcher tellement il était addictif. Je voulais aussi savoir comment Marie allait s'en sortir.

Les personnages sont toujours aussi attachants, on découvre avec grand plaisir une Henni très futée et on se dit qu'il faudra, désormais, compter avec elle pour la gestion de l'usine. Dodo va se retrouver, malgré elle, empêtrée dans une sale histoire qu'elle n'a pas vu venir, Paul joue avec le feu et il ne pourra pas, éternellement, berner les nazis. Sebastian prend bien trop de risques. Je trouve Lisa toujours aussi insipide, je n'arrive pas à l'apprécier. J'aime toujours autant Kitty, c'est un peu le rayon de soleil de la villa. Quand à Alicia Melzer, elle m'est de moins en moins sympathique. Et puis Marie bien sûr, c'est l'héroïne de cette saga, une femme courageuse, prête à tout pour protéger sa famille, une femme pleine de bon sens qui nous a déjà prouvé maintes fois, à quel point elle était à la hauteur.

Le roman se termine de façon abrupte, ce qui laisse envisager un sixième tome, c'est obligé, l'autrice ne peut pas nous laisser comme ça ! J'espère que ce sixième tome arrivera vite, j'ai trop hâte de connaître la suite, je me doute que de grands dangers guettent encore la villa, tout le monde semble oublier que selon la loi juive, Dodo et Kurti sont juifs eux aussi puisque c'est la mère qui donne la transmission, je pense que l'autrice ne peut pas occulter cela dans son prochain livre et je pense qu'il se déroulera en pleine seconde guerre, mais ce ne sont que des suppositions. Et il y a la suite de l'histoire de Dodo aussi, elle va devoir s'expliquer sur des faits qu'elle ne maîtrise pas et on peut penser que la gestapo ne la lâchera pas. Ca promet un nouveau tome bien explosif, j'aime l'idée qu'Anne Jacobs est en train de le rédiger.

Nouveau coup de coeur pour ce tome cinq et pour toute la saga que je vous recommande si vous aimez les romans historiques qui allient faits réels et fiction.
Lien : https://jaimelivreblog.wordp..
Commenter  J’apprécie          80
Nous retrouvons la famille Melzer en 1935 à l'aube d'une nouvelle guerre mondiale. Nous suivons les changements politiques et tensions liés à la propagande nazie. La famille va devoir prendre des décisions radicales pour assurer la sécurité de ses membres et de l'usine.
J'ai énormément apprécié cette lecture qui a réussi à détrôner le second tome dans mon coeur. Les personnes évoluent, le rythme est maîtrisé et le récit ne souffre d'aucun temps mort. Étant très attachée aux différents personnages, j'ai eu le coeur serré et les yeux humides à maintes reprises. L'autrice réussit haut la main le défi de nous conter l'histoire de cette famille privilégiée en maîtrisant parfaitement le contexte historique de l'époque.
Je ne peux que vous conseiller de tout coeur cette saga familiale touchante et immersive. L'autrice nous emmène aux côtés des maîtres et domestiques, unis et désoeuvrés face à cette situation politique intolérable et angoissante.
Lien : https://viedelivres.com/2022..
Commenter  J’apprécie          10
Et bien j'ai lu les 5 tomes à une vitesse qui m'a surprise moi même.
Alors oui c'est vrai ce n'est pas « la » grande littérature du haut du classement qui peut espérer un prix mais je me suis laissée prendre à ce Downtown Abbey allemand. Car pour moi la comparaison est bonne. On s'attache aux personnages, ça se lit bien, il ne se passe pas grand chose à toutes les pages, j'admets, surtout dans le tome 4. Je connais la ville d'Augsburg, cela m'a peut-être aidé à entrer très vite dans ce roman.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (926) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3206 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}