Au large de la Cornouailles, une île privée, Combe Island, offre à certaines personnalités un havre de paix "anti-stress", et selon le statut de la fondation, nul, à part les résidents, les saisonniers, ainsi que ceux qui y sont nés a le droit d'y mettre les pieds.
Mais un des habitants, un écrivain à succès, est retrouvé mort de manière suspecte, pendu à l'ancien phare. Suicide ou assassinat ? le commandant Adam Dalgliesh, assisté de l'inspectrice principale Kate Miskin et de l'inspecteur Francis Benton-Smith sont envoyés sur les lieux pour une enquête discrète, d'autant qu'un important sommet est envisagé sur l'île. Après la confirmation qu'il s'agit bien d'un meurtre, les 3 policiers doivent jouer une course contre la montre pour découvrir l'assassin qui se trouve forcément sur l'île. En effet, une nouvelle menace plane : un des visiteurs a contracté le SRAS. Mais les suspects sont nombreux, car la victime n'était pas très appréciée par son entourage.
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J'adore les polars, c'est mon style préféré en matière de littérature. Comme d'habitude, je ne sais pas avant d'arriver à la fin, qui est le coupable. Cette fois, le défunt n'est pas une personne pour qui l'on ressent de l'affection : c'est un arriviste, doué dans l'arrangement des mots mais qui ne dispose pas un atome d'empathie avec ses semblables. Pire, il se sert d'eux pour le fil de ses intrigues. Il ne mérite pas son succès et sa mort est presque un soulagement. Oui, je suis assez dure avec ce genre d'individu. L'auteur s'attache à dérouler en 569 pages la psychologie des personnages : leurs sentiments, leur intimité, leurs amours compliquées. Cela les fait paraître très proches, nous donne le sentiment d'un film à voix chuchotée.
Elle doit avoir 80 ans et des poussières. Elle enseignait l'histoire, je crois. Votre discipline Adam, n'est-ce pas ? Mais vous étiez à Cambridge vous, si je ne me trompe. Elle sera soit une alliée soit une enquiquineuse. D'après ce que je sais des femmes universitaires, je pencherais pour la seconde option.
Le décor est également précis, le paysage de l'île, le ciel, le style des meubles dans les habitations, la couleur des vêtements, des cheveux, les menus servis. Tout est donc très visuel, il n'y a pas de place pour l'imagination. C'est très reposant. Enfin, manière de parler car on ne lâche pas facilement un tel roman : on l'emporte au lit, on lit jusqu'après minuit, on se relève même la nuit. du coup 4 jours suffisent pour arriver au bout. Mais ce que je trouve irrésistible, c'est un certain humour subtil qui me fait dire : elle est trop forte !
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Le phare de PD James est le treizième policier qu'elle a écrit avec son personne principal récurrent Adam Dalgliesh. C'est mon premier roman de PD James. Bien sûr, il est incontestable que PD James est une grande écrivaine de policier. La fluidité et l'aisance de lecture, les personnages bien définis, intéressants et riches en émotions et caractères, une intrigue prenante, tout y est et j'ai apprécié la lecture, j'ai même dévoré ce roman en très peu de jours.
Le seul petit bémol, mais c'est peut-être dû à mes goûts en tant que lecteur, c'est le fait qu'il n'y a aucun humour, aucun petit jeu de mot, petite situation comique, rien. Il est vrai que j'ai baigné avec Agatha Christie, dont j'ai dû lire chacun de ses romans au minimum cinq fois, et dont j'apprécie plus le style, un peu plus détaché, avec quelques touches, même infime d'humour.
Mais bon, ce n'est pas bien grave. J'ai lu un premier roman de PD James et je ne suis pas près de lâcher l'affaire !
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Pour les adeptes des 8 clos
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