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3,6

sur 283 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé le commandant Dalgliesh dans ce volume de ses enquêtes, paru initialement 2005. C'est l'avant-dernier de cette série. En 2014 la baronne James nous a définitivement laissés dans cette vallée de larmes, à travers laquelle elle nous guidait depuis 1962.

P.D. James s'était alors confrontée à une situation classique du Whodunit : l'île coupée momentanément du reste du monde dans laquelle un meurtre survient. Tout le monde y est suspect et les moyens classiques d'en savoir plus (autopsie, police scientifique) inaccessibles du fait de la situation.

Malgré son âge avancé, l'autrice n'avait rien perdu de son acuité psychologique et de son regard désenchanté sur le monde. La victime du meurtre était un écrivain talentueux mais terriblement immoral. Il était détesté de la plupart des "permanents" de cette île réservée aux happy-few en quête d'une courte période de solitude et de sécurité. Il comptait s'y installer pour de bon car il y était né, ce qui lui donnait le droit d'y prétendre.

Evidemment ce genre de roman très classique n'est pas à conseiller à ceux qui aiment les sensations fortes et les intrigues abracadabrantesques. P.D. James prenait tout son temps pour écrire : à peine plus de vingt romans dans toute sa longue carrière. Mais si je peux me permettre : rien que du bon !
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Que l'on découvre ou que l'on suive la saga Adam Dalgliesh, on ne sera pas déçu par ce roman. Au large des Cornouailles, un coin de pays anglais, la fondation Combe Island propose à des éminences de venir profiter du lieu, à l'abri de toutes distractions négatives. Quelques personnes séjournent sur l'île, qu'elles soient là de façon permanente ou régulièrement appelées à se rendre sur l'île, dont deux nouveaux arrivants, c'est alors que l'une des personnes est retrouvée morte dans d'horrible condition. C'est alors que notre enquêteur, Dalgliesh, est amené à résoudre le crime dans un huis-clos passionnant. Un très bon polar insulaire qui m'a vite captivé même si le début souffre de petites longueurs, le reste m'a tenu en haleine du début à la fin.
Le roman a des similitudes avec ceux d'Agatha Christie, et c'est ce qui m'a le plus intéressé, même si la Reine du crime garde son titre, je note que les ressemblances sont parfois troublantes, je me suis même demandé si les petits nouveaux n'étaient pas les coupables dès le début, cependant la fin est bonne, bien trouvée et c'est avec plaisir que je termine le dernier chapitre.
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Diverses personnalités séjournent sur Combe Island, dans un lieu coupé du monde, au large de la Cornouailles. le Commandant Dalgliesh est chargé d'enquêter sur l'île suite à la mort suspecte d'un habitant. PD James signe une huis clos prenant dans la lignée d'Agatha Christie.
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Nez qui coule, tête lourde, envie de rester au chaud sans trop bouger... Dans ce cas, rien de tel qu'un bon polar de l'une des reines britanniques du genre. Les bouquins de P.D.James, ce sont des basiques, comme les T-shirts, indispensables dans une pile de livres en attente d'être lus.

Celui-ci nous emmène au large de la Cornouailles sur une île privée (et totalement inventée par l'auteur), Combe Island, régie par une fondation qui permet à des personnalités en vue (artistes, hommes politiques, scientifiques...) de profiter de quelques périodes de calme et de repos dans leurs existences trépidantes. Bref, un paradis préservé, dédié au seul bien-être de ses hôtes. Lorsque l'un des résidents, Nathan Olivier, un écrivain célèbre est retrouvé mort, Scotland Yard dépêche sur place le fameux commandant Adam Dalgliesh afin de faire la lumière en toute discrétion. Suicide ? Accident ? Meurtre ? C'est ce qu'il est chargé de déterminer, avec l'aide de deux inspecteurs, et tout le doigté qui lui vaut d'être appelé en priorité sur les affaires délicates.Les grands fondamentaux du polar à l'anglaise sont rassemblés : une petite communauté, un lieu fermé et a priori inaccessible, des protagonistes aux passés chargés, quelques secrets et de forts antagonismes. le reste se déguste. Personnages et décors très bien campés, intrigue corsée juste ce qu'il faut pour garder l'intérêt du lecteur sans trop l'embrouiller, rebond sur l'actualité récente. Et bien sûr, le tricotage intelligent autour de la vie personnelle de Dalgliesh, dont le lecteur fidèle suit les péripéties au fil des enquêtes. le beau commandant poète est amoureux, et le danger encouru dans cette aventure pourrait accélérer les choses...

Au fait, si vous n'êtes pas enrhumé, c'est bien aussi !
Lien : http://motspourmots.over-blo..
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Au large de la Cornouailles, une île privée, Combe Island, offre à certaines personnalités un havre de paix "anti-stress", et selon le statut de la fondation, nul, à part les résidents, les saisonniers, ainsi que ceux qui y sont nés a le droit d'y mettre les pieds.

Mais un des habitants, un écrivain à succès, est retrouvé mort de manière suspecte, pendu à l'ancien phare. Suicide ou assassinat ? le commandant Adam Dalgliesh, assisté de l'inspectrice principale Kate Miskin et de l'inspecteur Francis Benton-Smith sont envoyés sur les lieux pour une enquête discrète, d'autant qu'un important sommet est envisagé sur l'île. Après la confirmation qu'il s'agit bien d'un meurtre, les 3 policiers doivent jouer une course contre la montre pour découvrir l'assassin qui se trouve forcément sur l'île. En effet, une nouvelle menace plane : un des visiteurs a contracté le SRAS. Mais les suspects sont nombreux, car la victime n'était pas très appréciée par son entourage.

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J'adore les polars, c'est mon style préféré en matière de littérature. Comme d'habitude, je ne sais pas avant d'arriver à la fin, qui est le coupable. Cette fois, le défunt n'est pas une personne pour qui l'on ressent de l'affection : c'est un arriviste, doué dans l'arrangement des mots mais qui ne dispose pas un atome d'empathie avec ses semblables. Pire, il se sert d'eux pour le fil de ses intrigues. Il ne mérite pas son succès et sa mort est presque un soulagement. Oui, je suis assez dure avec ce genre d'individu. L'auteur s'attache à dérouler en 569 pages la psychologie des personnages : leurs sentiments, leur intimité, leurs amours compliquées. Cela les fait paraître très proches, nous donne le sentiment d'un film à voix chuchotée.
Elle doit avoir 80 ans et des poussières. Elle enseignait l'histoire, je crois. Votre discipline Adam, n'est-ce pas ? Mais vous étiez à Cambridge vous, si je ne me trompe. Elle sera soit une alliée soit une enquiquineuse. D'après ce que je sais des femmes universitaires, je pencherais pour la seconde option.
Le décor est également précis, le paysage de l'île, le ciel, le style des meubles dans les habitations, la couleur des vêtements, des cheveux, les menus servis. Tout est donc très visuel, il n'y a pas de place pour l'imagination. C'est très reposant. Enfin, manière de parler car on ne lâche pas facilement un tel roman : on l'emporte au lit, on lit jusqu'après minuit, on se relève même la nuit. du coup 4 jours suffisent pour arriver au bout. Mais ce que je trouve irrésistible, c'est un certain humour subtil qui me fait dire : elle est trop forte !
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je crois que c'était le 1er PD James que je lisais ! Ca ressemble à du Agatha Christie, non ? L'histoire se passe sur une ile, sur laquelle ne peuvent venir "se reposer loin du monde" que certaines personnes : des ministres, des écrivains etc. C'est donc un petit huis clos.
Et puis il y a un meurtre, et donc on cherche le coupable, qui quoi comment, bref c'est très anglais, c'est délicieux, on y mange de la pintade et du rôti froid, du thé en quantité, la cuisinière a des chemises amidonnées, et en même temps c'est de l'anglais un peu plus récent puisqu'on y parle d'ADN.

Bref, I loved it, c'était parfait dans ma série de lectures de PHARES.
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Un livre prometteur quand on le commence ! Un huit clos dans une île anglaise, un meurtre camouflé en suicide... J'ai eu l'impression d'être dans un roman d'Agatha Christie....

Des personnages intéressants, des secrets, des non-dits ! Tout pour une intrigue passionnante...

Mais , il y a un "mais"...

Pour ma part, trop de longueurs, trop de détails, trop long...

Trop de détails, tue l'intrigue et le rythme de l'histoire...

Dommage mais j'ai toutefois aimé cette enquête policière
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So British !
Effectivement avec PD James on rejoint un peu l'univers d'Agatha Christie, mais dans un monde plus vieux de quelques décennies.
Les moeurs les traditions sont toujours là ! un peu modifiés mais si peu.
Des personnages intéressants qui au fur et à mesure du développement de l'histoire vont dévoiler leur personnalité réelle. Chacun cache une histoire plus ou moins reluisante dans son passé. le commandant Daguesh vas bien avoir du mal a démêler cet écheveau surtout que sa tache se trouve plus compliquée, un nouveau venu dans son équipe et la maladie qui frappe ce petit groupe isolé dans son ile.
J'ai trouvé la fin un peut tirée par les cheveux mais dans ce genre de roman l'intrigue passe après les personnages ce sont eux qui font l'intérêt du livre.
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Le phare de PD James est le treizième policier qu'elle a écrit avec son personne principal récurrent Adam Dalgliesh. C'est mon premier roman de PD James. Bien sûr, il est incontestable que PD James est une grande écrivaine de policier. La fluidité et l'aisance de lecture, les personnages bien définis, intéressants et riches en émotions et caractères, une intrigue prenante, tout y est et j'ai apprécié la lecture, j'ai même dévoré ce roman en très peu de jours.
Le seul petit bémol, mais c'est peut-être dû à mes goûts en tant que lecteur, c'est le fait qu'il n'y a aucun humour, aucun petit jeu de mot, petite situation comique, rien. Il est vrai que j'ai baigné avec Agatha Christie, dont j'ai dû lire chacun de ses romans au minimum cinq fois, et dont j'apprécie plus le style, un peu plus détaché, avec quelques touches, même infime d'humour.
Mais bon, ce n'est pas bien grave. J'ai lu un premier roman de PD James et je ne suis pas près de lâcher l'affaire !
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Pour les adeptes des 8 clos
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