Les années collège du Pidor

Des fois pendant la récré de 1h à 2h, je me barbe car y a pas René, alors je traîne dans les couloirs, mais j'essaye d'éviter l'un d'eux, je l'ai surnommé le couloir de la mort. Le Lundi matin, j'suis obligé de l'emprunter. Ce couloir est maudit, il est tout le temps inéclairé, quand je le prends, j'ai peur, et je revois les sanglants meurtres qui ont eu lieu ici. Il est sûrement bâti sur un ancien cimetière vieux comme Hérode, on y trouve le casier de MORF-LEEN, et de tous les autres grintocks mal embouchés. Dans ce couloir, le sol est noir comme la suie ou le charbon, le matin florissant. C'était sûrement une cité minière, alors j'ai déambulé dans les autres couloir, je jouais au, "à rien", mais le temps passait quand même. Quand soudain, j'entendis un bruit dans les escaliers, le bruit se rapprochait et comme "j'avais les boules", je me suis caché derrière un poteau. Mais le poteau jouxtait l'alarme à incendie, et si je faisais un pas de plus, je l'aurais déclenché, tout le monde aurait paniqué et les pompiers seraient venus. Je faisais de "la pensée négative". Alors, le bruit m'atteignit. C'était "un gens", il m'a dit bonjour, pff pas besoin de paniquer ! Lui avait paumé sa classe, il devait rembaucher à 1h, mais comme c'est la 1ère année qu'il est là, il n'avait pas encore bien capté qu'il avait qu'une heure pour croûter; alors ensemble, on a comméré des ragots verbeux, raconté notre vie; du coup il s'en balançait d'avoir séché le cours, des minutes durant, nous avons dialogué sans voir le temps passer. Le pire c'est que là où on est on n'entend pas la sonnerie, alors on est retournés dans la cour, elle était vide. Zut, ma classe est partie en Anglais, c'est la 1ère fois que la récré d'1h à 2h passe si vite, merci petit. Malheureusement j'ai été obligé de passer par le couloir de la mort pour rejoindre ma salle, oh lala celui-là il est inévitable. Quelle aventure !

Un homme très paresseux dit : Je vais réaliser le rêve de ma vie, dans mes rêves bien sûr !