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Dans un style un peu démodé, mais extrêmement moderne à l'époque, dans le mouvement des années 50 (boulevard Saint germain et Nouvelle vague), Japrisot tisse une histoire astucieuse et assez complexe (il faut bien le dire). le style (justement) n'aide pas à la compréhension et il faut s 'accrocher un peu pour comprendre la solution de l'intrigue.
On passe un bon moment néanmoins, mais on doit admettre que la clarté n'est pas toujours au RV et cela constitue quand même une vraie faiblesse.
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C'est ce qu'on pourrait appeler un polar classique «à l'ancienne», écrit dans les années 60, quand la technologie n'était pas omniprésente et le principal moyen de résoudre une affaire était de faire travailler ses «petites cellules grises». Dès les premières lignes j'ai été propulsée dans un feuilleton, un épisode de Maigret, en noir et blanc, où l'on attend le tirage des journaux du soir, où l'on cherche des jetons pour le téléphone.
Les personnages sont merveilleusement décrits et dépeints.
J'ai cependant eu parfois du mal avec le style narratif oralisé, où les dialogues sont rapportés, sans guillemets, sans ponctuation mais qui apporte beaucoup de proximité avec le narrateur.
Chaque chapitre est consacré à un passager du compartiment dans lequel a eu lieu un assassinat, chacun assassiné à son tour, «et il n'en restera aucun».
Petit à petit on se rapproche du dénouement, la trame s'éclaircit et on est bluffé, un peu sonné et on découvre les indices délicatement parsemés tout au long du roman.
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J' ai vu le film de Costa-Gavras, mais n' avais pas lu le bouquin...
Et je remettais, je remettais...
Et je l'ai lu.
Le récit m' a empoigné, captivé, et emmené au bout de cette enquête passionnante.
...Même si je me suis douté assez vite de qui était le coupable.
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Japrisot, un classique que l'on ne présente plus mais qu'on ne lit plus beaucoup. Une construction classique, qui rappelle un peu Agatha Christie en plus moderne. Agréable à lire bien qu'un peu déconcertant, se lit vite et sans ennui : du suspense et des rebondissements comme on les aime dans un polar.
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En voilà un bon mystère comme je les aime: vraiment tiré par les cheveux, mais très bien ficelé. Quand on pense arriver au bout de l'intrigue, comme le croit le héros, on rempile pour 100 pages et on voit qu'on avait rien compris!
Si vous êtes nostalgique des meurtres en train, et que le crime de l'Orient Express, vous connaissez par coeur, ce livre est fait pour vous, il n'a rien à voir!
Bon, il faut quand même aimer les tournures de phrases insolites, le franc parlé, le langage familier, un rythme rapide, voire aussi la petite romance, et tsoin et tsoin et tsoin! Je dirai même plus, mieux que les exploits d'un Rouletabille tiens!
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J'ai découvert Sébastien Japrisot et son livre "Compartiment tueurs" dans le cadre du challenge solidaire 2023 organisé par @Gwen21
Je n'ai pas été emballée par le style de cet auteur : on a l'impression d'une prise de notes, alors qu'à d'autres moments, les phrases sont longues et très détaillées. Il m'a été parfois difficile de comprendre de quel personnage l'auteur parlait. Il aurait presque fallu que je dessine le compartiment avec les numéros des couchettes et les noms des passagers ! L'histoire en elle-même est assez complexe et j'ai même eu un peu de mal à comprendre le mobile du crime...
Les policiers sont des caricatures, mais c'est souvent le cas pour les romans noirs des années 60. C'est cette ambiance "Simenon" qui m'a plu dans cette lecture et qui m'a tout de même permis de passer un bon moment.




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Le Phocéen, train de nuit en provenance de Marseille entre en gare à Paris et une femme est retrouvée morte étranglée dans un des compartiments. L'inspecteur Grazziano du 36 quai des orfèvres et son tout jeune collègue Gabert sont chargés de l'enquête. Il y avait 6 personnes dans le compartiment, et une deuxième victime est retrouvée dans Paris.
Un bon polar classique des années 60 conseillé par mon père qui est fan de Sébastien Japrisot. Il est plus connu pour son livre plus récent “un long dimanche de fiançailles” (que j'ai lu et non terminé il y a plus de 10 ans).
Je n'ai pas trop aimé le style d'écriture (notamment la façon de désigner les personnages : “celui que ses collègues appelaient Grazzi...” “l'homme debout devant la vitre se retourna...”. Les tournures de phrases m'ont semblé lourdes et ajoutent de la confusion à une histoire déjà bien alambiquée. Cela va mieux à la deuxième moitié du récit et malgré tout l'histoire est astucieuse et j'ai été étonnée de l'identité du coupable !
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"Tu verras, c'est chouette, ça se lit tout seul", m'a dit l'Homme. Je ne peux lui donner tort : Sébastien Japrisot m'a embarqué dans un voyage au sein de Compartiment tueurs que je n'ai pu abandonner avant d'avoir le fin mot de l'histoire ! Et ce fin mot, je l'avoue, m'a cueillie sur le quai des surprises, et ce n'est pourtant pas faute d'avoir imaginé un paquet de solutions à cette intrigue ferroviaire !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Après avoir lu le très bon La dame dans l'auto avec ..., j'ai eu envie de lire un des tout premier roman de Japrisot et je n'ai pas du tout le même ressenti que pour ma lecture précédente . Ici, tout y est moyen, de l'histoire pas très intéressante, au rythme plutôt lent en passant par le style d'écriture plutôt particulier mais qui m'a déplu. C'est souvent brouillon, jusqu'à la fin pas franchement claire. Une grosse déception.
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j'ai eu beaucoup de mal avec le style d'écriture. le suspens est néanmoins au rendez-vous.
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