Pascal Jardin se livre et délivre un véritable hommage à son père : Jean Jardin surnommé
le Nain Jaune.
"Et si je garde en moi, toutes les blessures du passé
C'est pour me rappeler tout ce que tu as fait pour moi
Dans mon jardin secret les mauvaises fleurs ont toutes fané
Le temps va, tout s'en va, pas l'amour que j'ai pour toi." Papa, La Fouine.
Un portrait édulcoré et cocasse, car quel enfant va raconter les défauts et les faiblesses de son père?
"Il (le père) me détestait de vouloir prendre sa place. Il m'aimait follement d'être un autre lui-même."
L'auteur va revisiter sa propre histoire, à travers les yeux de l'enfant, du jeune homme et de l'homme qu'il est devenu (grâce à son père ?)
"L'enfance sait que tout est possible, ne l'oublions pas...
Mais le charme est rompu. Les fées ont déserté...
Nous étions toujours ensemble ou toujours fâchés, mais jamais en eau calme."
"Je te regarde d'en haut, tu me regardes d'en bas
Je suis trop souvent absent, me le pardonneras-tu?"
Ce n'est plus du silence, c'est une sorte d'absence. Il m'a tellement rêvé, j'en rêve encore.
Pascal Jardin.