Immense déception pour cette romance historique !
Prenant pour cadre l'Écosse du début du XVIIIe, le fils du laird Cameron est attaqué avec son bateau par des pirates lors de son retour sur ses terres, et échoue sur une île isolée où vit une jeune fille, seule survivante d'une famille de fermiers d'un clan rival et exilée à cause de la variole. S'en suivra une aventure qui les mènera au château ancestral des Cameron, jusqu'aux Caraïbes, avant de retrouver l'Écosse.
Le premier très gros défaut de ce roman est que l'auteure s'est assise sur le poids des classes sociales à l'époque : elle commence par les prendre en compte en plaçant l'héroïne dans une position de domestique au château, pour finir par tout jeter aux orties. D'habitude, les romances historiques se basent sur la réalité même s'il arrive que la vraisemblance soit malmenée, mais ici nous avons la pauvre bergère et le riche prince charmant. Ben voyons. Comme si ça pouvait arriver au XVIIIe siècle. Ça nous donne des dialogues où la candeur de la jeune fille confine à la stupidité et où la gentillesse du noble évoque un dessin animé de
Walt Disney.
Le second très gros défaut de ce roman est que l'auteure ne sait pas raconter une histoire ; plus on avance dans le récit, plus le manque de talent dans ce domaine est flagrant. Aucune narration digne de ce nom. Une bataille sur les flots ? Deux phrases. Une rixe ? Une phrase. Une grande scène d'amour ? Ah, trois phrases, quand même ! Les événements ne sont pas racontés en détail ou montrés, et j'ai été très frustrée lors de la lecture.
Bien évidemment, je ne lirai pas les autres romans de la (longue) série.
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