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Ni fée du logis, ni fée clochette, mais capitaine Fey de la légion de Fer, siou'plait !
Son corps couturé de cicatrices parle pour elle.
La baston, elle maîtrise, bien plus que le relationnel familial et l'allégeance envers de pseudos dirigeants s'intéressant bien plus à son joufflu qu'à son ciboulot.
De retour au pays, c'est pourtant à ces deux murs qu'elle allait devoir se cogner en sus d'un ouvrage architectural ancestralement délaissé et pourtant de première bourre dans l'aspect défensif de la cité.

Personnage libre et monstrueusement redoutable, ce personnage féminin cache pourtant de bien profonds traumas. de ceux qui ne guérissent jamais.

Trop rare personnage féminin développé dans la franchise, Fey n'en reste pas moins incontournable.
Avec des problématiques inhérentes à son statut de femme, Jarry développe ici un scénario au potentiel plutôt bien exploité sans oublier un contexte guerrier toujours aussi rageur, objet de combats épiques dont on ne se lasse toujours pas.
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Ce tome 13 est consacré au personnage de Fey déjà vu dans les tomes 6 et 11 (d’ailleurs le présent album se déroule 4 ans après les événements qui sont contés dans ce dernier). Fey a demandé une permission pour raison personnelle, et elle revient sur les terres qui l’ont vu naître et grandir pour se réconcilier avec sa famille (c’est l’un des schémas préférentiels de Nicolas Jarry ^^). Elle ne revient pas à temps pour revoir sa mère, et elle hérite d’un carnet appartenant à son père biologique, un certain Aral, avant que celui ne bascule du Côté Obscur (voir tomes 3 et 8)… Un projet fou naît en son cœur : réaliser le rêve de son géniteur en reconstruisant le pont de Karz’Karn ! Fey de la Légion de Fer redevient Fey du Temple et dans une région des Terres d’Arran où les royaumes des hommes et où les cités naines vivent avec tristesse et résignation leur crépuscule sous la menace des peaux-vertes, son rêve personnel devient un espoir universel : un pont reliant les nations, les générations et les civilisations entre passé et avenir, fierté et espérance !
La narration est riche, les textes nombreux et chargés nous faisant partager toutes les réflexions et toutes les états d’âmes de l’héroïne badass sans aucune redondance par rapport aux dessins (encore une fois, je prie sinon je supplie de toutes mes forces Nicolas Jarry de se remettre à l’écriture de romans fantasy !). Pourtant on est très pudique sur le triste passé de Fey qui s’est exilée parce qu’elle s’est sentie trahie et abandonnée malgré le soutien tacite de sa famille et de sa communauté. C’est donc pudiquement que je résumerais tout cela en un seul mot : « Weinstein » (tous ces queutards qui brisent des gens uniquement pour satisfaire leurs plus bas instincts en profitant de leur pouvoir et de leur argent me débectent au plus haut point, et je demande par quelles tares leurs pairs les couvrent et les soutiennent… sans doute par solidarité de classe aussi surannée que dégénérée ?). La narration est aussi pudique sur le drôle de triangle amoureux qui se met en place entre une strong independent woman, un amant pragmatique et un soupirant idéaliste (et c’est très bien ainsi)… Épaulée par Obroc son père adoptif et par le jeune Torun qui n’a jamais cessé de l’aimer et de l’admirer, Fey voit son œuvre grandir peu à peu tant sous ses yeux que dans ses entrailles. Et dans une course contre la montre c’est peu à peu que le monde entier qui se rallie à sa cause du bas en haut de la société à commencer par les oubliés / oubliées du système qui sont les premiers à répondre présent (les autres ne se bougeant le cul que contraints et forcés, mais on a l’habitude IRL des gros retards à l’allumage des classes dirigeantes). Évidemment on enrage de voir les traditionnels lobbies de nantis venir saboter tous les efforts de l’humanité, ces derniers préférant la fin du monde à la fin de leurs privilèges. Mais nous sommes dans une fiction et non dans notre réalité de merde soumise à cette saloperie de veau d’or, donc ici les crevards ne passent pas ! Mieux encore dans un tolkienisme de bon aloi totalement assumé les Nains se portent au secours des Humains avant que les Humains ne se portent au secours des Nains : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots »… Et ce qui nous manque IRL c’est un projet et un destin commun, et pas ce TINA à la con qui sert de mantra à la ploutocratie mondialisée et à la macronie unifiée !

En bref un très belle histoire, et une fois de plus force est de constater que le travail des graphistes ne peut être à la hauteur du travail des scénaristes… Et pourtant malgré quelques irrégularités Paolo Deplano est loin de démériter hein !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Quelle est la place des bavettes (femmes) chez les Nains ? Simple : pondre des marmouses et faire la cuisine, c'est tout ce qu'elles peuvent faire, elles n'ont pas d'autre place dans la société horriblement machiste des Nains.

Fey ne m'étais pas inconnue… En effet, elle appartient à la terrible Légion de Fer du seigneur Bram que j'ai retrouvé dans le tome 14.

Mais Fey, je l'avais croisé dans « Jorun de la Forge » et dans « Torun de la Forge » où Brum promenait encore sa grande carcasse et Fey sa poitrine. Torun est là aussi dans cet album, avant qu'il ne devienne forgeron… J'étais avec des vieilles connaissances, moi.

On allait enfin en savoir plus sur ce personnage féminin qui était tout de même dans la Légion de Fer où elle savait tenir le rang et se battre.

Sa mère est mourante et on ne peut pas dire que tout était rose entre elles. Tiens, dans les albums des Nains, on a souvent des conflits entre père et fils et maintenant, on ajoute entre mère et fille. Un classique, vous me direz.

La fille cachée est aussi un classique car Fey a pour père Aral du Temple. Décidément, tout se tien bien dans les Nains, tout comme dans les Elfes et il me faudrait relire tout ça cul-à-cul pour tout remettre dans le bon ordre.

Dick Rivers le chantait : ♫ faire un pont, pour de bon ♪ et c'est ce que Fey va faire : reconstruire le pont de Karz'Karn qui a été détruit il y a des lustres et qui simplifierait la vie de toute la vallée.

Pourtant, vu d'ici, le truc paraît impossible et il y a toujours le problème des portances, comme le disait si bien François Pignon dans le Dîner de Cons.

Fey était de la Légion de Fer, la voici se transformant en Fey du Temple et revenant sur les traces de son passé qui n'était pas tendre car quand on a une belle paire de fesses et de loches, ça attire les mains d'homme, pardon, de Nains concupiscents profitant de leur pouvoir pour vous tripoter. #BalanceTonNainPorc.

Faire un pont, c'est relier les gens, les populations, c'est faire un passage entre deux vallées, c'est faire gagner du temps à tout le monde, c'est montrer les prouesses techniques dont une femme est capable, surtout quand Fey se fait aider par toutes les bavettes du coin. WonderWoman ou WonderNaines ?

Dans cette aventure plus qu'épique, on retrouve un peu d'amour, mais en touche légère, sans que cela ne vienne parasiter l'album, c'est très ténu, tendre, et le triangle amoureux ne dégénère pas comme on aurait pu le craindre.

Les bâtons dans les roues ne manqueront pas, les Nains mâles n'aimant jamais qu'une pisseuse leur montre qu'elle est plus forte, plus maline qu'eux et certains préfères même voir tout s'écrouler dans leur Monde que d'accepter qu'une femme ait raison et pas eux.

Un bel album, un bel hommage à nous les femmes et au fait que nous pouvons accomplir de grandes choses, même sans les hommes, ces mêmes hommes qui s'empressent de récupérer leurs prérogatives une fois revenu du front… Des fois qu'on voudrait garder le pouvoir ou continuer de bâtir sans eux…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Fey est premier capitaine dans la légion de fer, mais un jour elle reçoit un message de sa famille : sa mère est mourante. La naine va donc retourner dans sa terre natale pour y découvrir une forteresse-état assiégée par des orcs. La seule solution pour sauver la région reconstruire un pont où les meilleurs ingénieurs s'y sont cassés les dents.

Un excellent tome de nain, encore un!
Fey est un personnage parfait pour passer un bon moment. Courageuse, déterminée et forte, grande gueule aussi. Elle a un lourd passé à porter et tout cela va resurgir dans sa ville natale. En renouant avec les souvenirs, avec ses anciennes passions, en entremêlant la Fey du temple à la Fey de la légion de fer, il y a une vraie évolution psychologique du personnage. Un régal de 58 pages qui comporte aussi son lot de bonnes bagarres.
Ce tome est avant tout un hymne à la femme, merci à Nicolas Jarry d'avoir si traiter ce sujet avec autant de sensibilité. de la position difficile de la femme, cantonné à son rôle de mère et de cuisinière, au harcèlement dont elles peuvent être victime ce thème est fortement d'actualité. Mais on les voit se battant contre ça, lutter pour leur idéaux, ou pour leur survie à la place des hommes et avec tout ça devenir des mères accomplies.
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Ce treizième tome de la série "Nains" narre l'histoire de Fey, une naine déjà croisée dans les tomes 6 et 11. Cela peut paraître étrange puisque Fey est une guerrière, capitaine de la Légion de Fer. On est loin de l'Ordre du Temple qui regroupe les prêtres mais également les ingénieurs, architectes, bâtisseurs et leurs ouvriers. C'est justement ce qui est en filigrane dans cet album : comment une jeune naine qui se destine à être une ingénieure de l'Ordre du Temple en arrive à se retrouver dans la Légion.

Pour enterrer sa mère, Fey se retrouve confrontée à son passé, près de trois décennies après être partie de sa forteresse-état natale. Mais, comme elle est devenue une naine déterminée et forte autant physiquement que moralement, elle va affronter tout ce qui l'avait fait fuir autrefois : le sexisme de la société naine, l'archaïsme de l'Ordre du Temple, les manigances du doyen (son harceleur d'autrefois)... et elle va réussir !

Cela fait du bien de lire un album sur un personnage féminin car ce n'est que le troisième de la série "Nains" dans ce cas. Enfin, deux et demi car le tome 7 est plus centré sur Ordo que sur Derdhr (qui est de plus antipathique). Mais il faut dire que Nicolas Jarry a bâti une société naine assez machiste, mettant en avant les capacités viriles en liaison avec les métiers des armes.
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Cette critique contient des spoilers tout du long. Oui j'ai eu la flemme de couper mon texte pour en masquer des parties, cela aurait nui au sens global. Vous êtes prévenu(e)s.

Fey du Temple présente des points communs avec Kardum du Talion, par sa détermination sans faille à mener son projet jusqu'au bout, envers et contre tout ( et surtout contre le pouvoir en place), mais aussi par son caractère entêté qui lui permettra de surmonter les épreuves.
La belle s'attelle à l'impossible tâche de réhabiliter un pont légendaire qui permettrait non seulement de réunifier les parties nord et sud d'un royaume mais également d'en assurer la sécurité face aux culs verts qui sont sur le point de tout massacrer afin de s'approprier la région tout entière, ainsi que de permettre le développement des échanges et donc du commerce. le projet paraît d'autant plus infaisable et rocambolesque que bien des architectes s'y sont cassé les dents avant elle. le fait que ce soit une bavette qui propose de reconstruire ce pont ajoute une valeur symbolique certaine à l'entreprise et ne manque pas de susciter les émotions et les interrogations parmi la gente masculine. On comprend immédiatement que le choix de Nicolas Jarry n'est pas le fruit du hasard.
De symbole, il en est question tout au long de ce récit. En effet, Fey du Temple va devoir se frotter au pouvoir masculin en place afin d'obtenir la permission. Il ira même jusqu'à demander au roi lui même, mais l'excuse des événements actuels ( l'invasion des culs verts) réduira l'aide apportée à la courageuse architecte. de symbole il est question oui, car lorsque tous les mâles seront réquisitionnés pour aller faire la guerre, Fey du Temple ne se démontera pas et fera appel aux bavettes. Et lorsque même les éléments se déchaîneront sur sa réalisation ( alors en cours de construction, le pont est menacé par une tempête), toutes les naines se caleront sur le pont main dans la main, comme une seule chaîne pour maintenir la construction en place.
Il est tellement question de symbole dans ce récit que le pont lui même est devient un. Fey du Temple est une guerrière hors pair, et elle le prouvera, notamment lorsqu'il s'agira de défendre son oeuvre face aux culs verts ( au passage Nicolas Jarry ne lui a pas épargné grand chose!), mais c'est avant tout une femme, qui deviendra mère. Comme elle le dit elle même, ce sont les femmes qui assurent la pérennité d'une race. La femme devient dès lors le symbole du lien entre passé et avenir, entre les générations. le pont est alors comme la représentation de ce lien, et illustre tout le combat de cette mère face aux hommes, face au pouvoir, face à la nature...
Si là ce n'est pas un hommage rendu par Jarry à toutes les femmes, toutes les mères, toutes les filles à naître, je ne m'y connais pas. Et comme témoin, je citerai ce commentaire de Fey à propos de sa progéniture ( voir citation d'Alfaric), rempli d'amour et de foi. Si Nicolas Jarry avait lui même une petite fille, je ne m'en étonnerai pas. Peut être me trompé je lourdement, mais il me semble avec une certitude quasi absolu qu'il accord une place importante sinon essentiel à la famille. Car dans tous les récits de cette série, il est question de famille, d'hérédité, d'héritage, de lien entre générations, de recherche de reconnaissance.
Sérieux, si vous n'avez encore pas lu du Jarry, il est temps de vous y mettre....!
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Encore une fois, Nains ne déçoit pas.
un récit fort qui s'appuie sur un univers classique de l'héroic fantasy mais surtout sur des personnages bien campés.
Ici le capitaine Fey est porteuse de belles valeurs, de volonté, une femme forte comme on aime en trouver car très humaine. Avec une touche de féminisme pour ne rien gâcher. Elle est très attachante, une combattante dans tous les sens du terme. Mais les auteurs n'ont pas oublié de la doter de sentiments.
Un récit toujours en profondeur avec psychologie et action. Sans qu'il y ait beaucoup de rebondissements ou de suspense. On aime surtout pour ce qu'il transmet. Et puis on ne s'ennuie jamais entre ses 58 pages de narration dense.
Il est toujours plaisant de voir les entrecroisements entre les différents tomes de Nains sans que ça gêne si on ne se souvient pas vraiment des histoires précédentes.
Les dessins sont très réussis, précis et expressifs.
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Whoua hou. Où l'on découvre pourquoi Fey est passée Du Temple à la Légion. Et même si on s'en doutait y a pas que la difficulté à être reconnue quand on est une bavette dans un monde de poilus.
Le milieu du récit, avec sa palanquée de détails techniques, questions-réponses, m'a franchement gonflée. Les débuts étaient aussi un peu languissants. Mais la deuxième partie...
Où on retrouve Torun,où on réentend parler d'Aral,où nains et hums luttent de nouveau de concert (même si les hums sont décidément les parents pauvres), où ???
Fey va t'elle réapparaître ultérieurement ou a-t-elle tenu son rôle et va laisser sa place à la nouvelle génération ? Une génération où, grâce à elle entre autres, les bavettes ne seront plus limitées aux marmouses et à la bectance.
Et puis, il y a le dessin. Maintenant que je me suis habituée au changement de graphistes, au travail des uns et des autres, j'en retrouve certains avec grand plaisir. Sur certains tomes, je me dis que ça vaudra la peine non de les relire mais prendre le temps de les regarder. le scénario est si fourni que parfois j'en oublie de contempler les dessins. Je crois qu'une fois que j'aurai fini la série je ferai cela pour quelques uns.
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Voilà un album que j'aime bien : pour une fois la finalité n'est pas d'étripailler , d'émasculer, de décapiter, d'énucléer (il y a de la baston tout de même sanguinaires lecteurs (trices) mes semblables mes frères/soeurs) mais de construire . Et ce personnage de Fey me plait beaucoup : voilà une nana (pardon une bavette) qui manie le tranchoir et la plume avec virtuosité , qui se bat contre le machisme (y a du DSK qui rode) et la rigidité de la société naine ( ils sont très humains de ce côté-là) , qui bâtit un pont , fait un bébé , a des amoureux , et vous éviscère un ork d'un même élan. Et les dessins sont à la hauteur.
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La petite Fey a suivi son chemin et revient chez elle pour en savoir un peu plus sur ses origines. Elle découvre des carnets rédigés par son père, célébre architecte avant sa déchéance. Parmi de nombreux projets, celui de reconstruire le pont détruit par un tremblement de terre qui reliait les pays. Elle réussit avec moultes difficultés, à obtenir le droit de reconstruire le pont à condition que cela soit réalisé en un temps record. Mais les attaques d'orcs vont lui reprendre sa main d'oeuvre, C'est avec les femmes qu'elle finira ce pont emblématique et qui devrait permettre aux troupes alliés d'arriver à temps pour les secourir. Une histoire d'apprentissage comme souvent dans cette série mais aussi de retour aux sources, Fey était apprentie architecte, avant de se reconvertir comme militaire. Une intrigue solide et classique.
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