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Nains - BD tome 13 sur 25
EAN : 9782302072596
60 pages
Soleil (28/11/2018)
4.09/5   40 notes
Résumé :
De retour sur sa terre natale, le capitaine Fey de la légion de Fer doit faire face à la menace orc. Si elle veut sauver les siens, elle, qui a passé la plus grande partie de sa vie sur les champs de bataille, va devoir relever un défi d’une toute nouvelle nature.

Alors qu’elle se rend au chevet de sa mère mourante, Fey découvre que la forteresse où elle a grandi est assiégée par des hordes d’orcs. La région, isolée du reste du royaume du Léon, est co... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Ce tome 13 est consacré au personnage de Fey déjà vu dans les tomes 6 et 11 (d’ailleurs le présent album se déroule 4 ans après les événements qui sont contés dans ce dernier). Fey a demandé une permission pour raison personnelle, et elle revient sur les terres qui l’ont vu naître et grandir pour se réconcilier avec sa famille (c’est l’un des schémas préférentiels de Nicolas Jarry ^^). Elle ne revient pas à temps pour revoir sa mère, et elle hérite d’un carnet appartenant à son père biologique, un certain Aral, avant que celui ne bascule du Côté Obscur (voir tomes 3 et 8)… Un projet fou naît en son cœur : réaliser le rêve de son géniteur en reconstruisant le pont de Karz’Karn ! Fey de la Légion de Fer redevient Fey du Temple et dans une région des Terres d’Arran où les royaumes des hommes et où les cités naines vivent avec tristesse et résignation leur crépuscule sous la menace des peaux-vertes, son rêve personnel devient un espoir universel : un pont reliant les nations, les générations et les civilisations entre passé et avenir, fierté et espérance !
La narration est riche, les textes nombreux et chargés nous faisant partager toutes les réflexions et toutes les états d’âmes de l’héroïne badass sans aucune redondance par rapport aux dessins (encore une fois, je prie sinon je supplie de toutes mes forces Nicolas Jarry de se remettre à l’écriture de romans fantasy !). Pourtant on est très pudique sur le triste passé de Fey qui s’est exilée parce qu’elle s’est sentie trahie et abandonnée malgré le soutien tacite de sa famille et de sa communauté. C’est donc pudiquement que je résumerais tout cela en un seul mot : « Weinstein » (tous ces queutards qui brisent des gens uniquement pour satisfaire leurs plus bas instincts en profitant de leur pouvoir et de leur argent me débectent au plus haut point, et je demande par quelles tares leurs pairs les couvrent et les soutiennent… sans doute par solidarité de classe aussi surannée que dégénérée ?). La narration est aussi pudique sur le drôle de triangle amoureux qui se met en place entre une strong independent woman, un amant pragmatique et un soupirant idéaliste (et c’est très bien ainsi)… Épaulée par Obroc son père adoptif et par le jeune Torun qui n’a jamais cessé de l’aimer et de l’admirer, Fey voit son œuvre grandir peu à peu tant sous ses yeux que dans ses entrailles. Et dans une course contre la montre c’est peu à peu que le monde entier qui se rallie à sa cause du bas en haut de la société à commencer par les oubliés / oubliées du système qui sont les premiers à répondre présent (les autres ne se bougeant le cul que contraints et forcés, mais on a l’habitude IRL des gros retards à l’allumage des classes dirigeantes). Évidemment on enrage de voir les traditionnels lobbies de nantis venir saboter tous les efforts de l’humanité, ces derniers préférant la fin du monde à la fin de leurs privilèges. Mais nous sommes dans une fiction et non dans notre réalité de merde soumise à cette saloperie de veau d’or, donc ici les crevards ne passent pas ! Mieux encore dans un tolkienisme de bon aloi totalement assumé les Nains se portent au secours des Humains avant que les Humains ne se portent au secours des Nains : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots »… Et ce qui nous manque IRL c’est un projet et un destin commun, et pas ce TINA à la con qui sert de mantra à la ploutocratie mondialisée et à la macronie unifiée !

En bref un très belle histoire, et une fois de plus force est de constater que le travail des graphistes ne peut être à la hauteur du travail des scénaristes… Et pourtant malgré quelques irrégularités Paolo Deplano est loin de démériter hein !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Ni fée du logis, ni fée clochette, mais capitaine Fey de la légion de Fer, siou'plait !
Son corps couturé de cicatrices parle pour elle.
La baston, elle maîtrise, bien plus que le relationnel familial et l'allégeance envers de pseudos dirigeants s'intéressant bien plus à son joufflu qu'à son ciboulot.
De retour au pays, c'est pourtant à ces deux murs qu'elle allait devoir se cogner en sus d'un ouvrage architectural ancestralement délaissé et pourtant de première bourre dans l'aspect défensif de la cité.

Personnage libre et monstrueusement redoutable, ce personnage féminin cache pourtant de bien profonds traumas. de ceux qui ne guérissent jamais.

Trop rare personnage féminin développé dans la franchise, Fey n'en reste pas moins incontournable.
Avec des problématiques inhérentes à son statut de femme, Jarry développe ici un scénario au potentiel plutôt bien exploité sans oublier un contexte guerrier toujours aussi rageur, objet de combats épiques dont on ne se lasse toujours pas.
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Quelle est la place des bavettes (femmes) chez les Nains ? Simple : pondre des marmouses et faire la cuisine, c'est tout ce qu'elles peuvent faire, elles n'ont pas d'autre place dans la société horriblement machiste des Nains.

Fey ne m'étais pas inconnue… En effet, elle appartient à la terrible Légion de Fer du seigneur Bram que j'ai retrouvé dans le tome 14.

Mais Fey, je l'avais croisé dans « Jorun de la Forge » et dans « Torun de la Forge » où Brum promenait encore sa grande carcasse et Fey sa poitrine. Torun est là aussi dans cet album, avant qu'il ne devienne forgeron… J'étais avec des vieilles connaissances, moi.

On allait enfin en savoir plus sur ce personnage féminin qui était tout de même dans la Légion de Fer où elle savait tenir le rang et se battre.

Sa mère est mourante et on ne peut pas dire que tout était rose entre elles. Tiens, dans les albums des Nains, on a souvent des conflits entre père et fils et maintenant, on ajoute entre mère et fille. Un classique, vous me direz.

La fille cachée est aussi un classique car Fey a pour père Aral du Temple. Décidément, tout se tien bien dans les Nains, tout comme dans les Elfes et il me faudrait relire tout ça cul-à-cul pour tout remettre dans le bon ordre.

Dick Rivers le chantait : ♫ faire un pont, pour de bon ♪ et c'est ce que Fey va faire : reconstruire le pont de Karz'Karn qui a été détruit il y a des lustres et qui simplifierait la vie de toute la vallée.

Pourtant, vu d'ici, le truc paraît impossible et il y a toujours le problème des portances, comme le disait si bien François Pignon dans le Dîner de Cons.

Fey était de la Légion de Fer, la voici se transformant en Fey du Temple et revenant sur les traces de son passé qui n'était pas tendre car quand on a une belle paire de fesses et de loches, ça attire les mains d'homme, pardon, de Nains concupiscents profitant de leur pouvoir pour vous tripoter. #BalanceTonNainPorc.

Faire un pont, c'est relier les gens, les populations, c'est faire un passage entre deux vallées, c'est faire gagner du temps à tout le monde, c'est montrer les prouesses techniques dont une femme est capable, surtout quand Fey se fait aider par toutes les bavettes du coin. WonderWoman ou WonderNaines ?

Dans cette aventure plus qu'épique, on retrouve un peu d'amour, mais en touche légère, sans que cela ne vienne parasiter l'album, c'est très ténu, tendre, et le triangle amoureux ne dégénère pas comme on aurait pu le craindre.

Les bâtons dans les roues ne manqueront pas, les Nains mâles n'aimant jamais qu'une pisseuse leur montre qu'elle est plus forte, plus maline qu'eux et certains préfères même voir tout s'écrouler dans leur Monde que d'accepter qu'une femme ait raison et pas eux.

Un bel album, un bel hommage à nous les femmes et au fait que nous pouvons accomplir de grandes choses, même sans les hommes, ces mêmes hommes qui s'empressent de récupérer leurs prérogatives une fois revenu du front… Des fois qu'on voudrait garder le pouvoir ou continuer de bâtir sans eux…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Fey est premier capitaine dans la légion de fer, mais un jour elle reçoit un message de sa famille : sa mère est mourante. La naine va donc retourner dans sa terre natale pour y découvrir une forteresse-état assiégée par des orcs. La seule solution pour sauver la région reconstruire un pont où les meilleurs ingénieurs s'y sont cassés les dents.

Un excellent tome de nain, encore un!
Fey est un personnage parfait pour passer un bon moment. Courageuse, déterminée et forte, grande gueule aussi. Elle a un lourd passé à porter et tout cela va resurgir dans sa ville natale. En renouant avec les souvenirs, avec ses anciennes passions, en entremêlant la Fey du temple à la Fey de la légion de fer, il y a une vraie évolution psychologique du personnage. Un régal de 58 pages qui comporte aussi son lot de bonnes bagarres.
Ce tome est avant tout un hymne à la femme, merci à Nicolas Jarry d'avoir si traiter ce sujet avec autant de sensibilité. de la position difficile de la femme, cantonné à son rôle de mère et de cuisinière, au harcèlement dont elles peuvent être victime ce thème est fortement d'actualité. Mais on les voit se battant contre ça, lutter pour leur idéaux, ou pour leur survie à la place des hommes et avec tout ça devenir des mères accomplies.
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Cette critique contient des spoilers tout du long. Oui j'ai eu la flemme de couper mon texte pour en masquer des parties, cela aurait nui au sens global. Vous êtes prévenu(e)s.

Fey du Temple présente des points communs avec Kardum du Talion, par sa détermination sans faille à mener son projet jusqu'au bout, envers et contre tout ( et surtout contre le pouvoir en place), mais aussi par son caractère entêté qui lui permettra de surmonter les épreuves.
La belle s'attelle à l'impossible tâche de réhabiliter un pont légendaire qui permettrait non seulement de réunifier les parties nord et sud d'un royaume mais également d'en assurer la sécurité face aux culs verts qui sont sur le point de tout massacrer afin de s'approprier la région tout entière, ainsi que de permettre le développement des échanges et donc du commerce. le projet paraît d'autant plus infaisable et rocambolesque que bien des architectes s'y sont cassé les dents avant elle. le fait que ce soit une bavette qui propose de reconstruire ce pont ajoute une valeur symbolique certaine à l'entreprise et ne manque pas de susciter les émotions et les interrogations parmi la gente masculine. On comprend immédiatement que le choix de Nicolas Jarry n'est pas le fruit du hasard.
De symbole, il en est question tout au long de ce récit. En effet, Fey du Temple va devoir se frotter au pouvoir masculin en place afin d'obtenir la permission. Il ira même jusqu'à demander au roi lui même, mais l'excuse des événements actuels ( l'invasion des culs verts) réduira l'aide apportée à la courageuse architecte. de symbole il est question oui, car lorsque tous les mâles seront réquisitionnés pour aller faire la guerre, Fey du Temple ne se démontera pas et fera appel aux bavettes. Et lorsque même les éléments se déchaîneront sur sa réalisation ( alors en cours de construction, le pont est menacé par une tempête), toutes les naines se caleront sur le pont main dans la main, comme une seule chaîne pour maintenir la construction en place.
Il est tellement question de symbole dans ce récit que le pont lui même est devient un. Fey du Temple est une guerrière hors pair, et elle le prouvera, notamment lorsqu'il s'agira de défendre son oeuvre face aux culs verts ( au passage Nicolas Jarry ne lui a pas épargné grand chose!), mais c'est avant tout une femme, qui deviendra mère. Comme elle le dit elle même, ce sont les femmes qui assurent la pérennité d'une race. La femme devient dès lors le symbole du lien entre passé et avenir, entre les générations. le pont est alors comme la représentation de ce lien, et illustre tout le combat de cette mère face aux hommes, face au pouvoir, face à la nature...
Si là ce n'est pas un hommage rendu par Jarry à toutes les femmes, toutes les mères, toutes les filles à naître, je ne m'y connais pas. Et comme témoin, je citerai ce commentaire de Fey à propos de sa progéniture ( voir citation d'Alfaric), rempli d'amour et de foi. Si Nicolas Jarry avait lui même une petite fille, je ne m'en étonnerai pas. Peut être me trompé je lourdement, mais il me semble avec une certitude quasi absolu qu'il accord une place importante sinon essentiel à la famille. Car dans tous les récits de cette série, il est question de famille, d'hérédité, d'héritage, de lien entre générations, de recherche de reconnaissance.
Sérieux, si vous n'avez encore pas lu du Jarry, il est temps de vous y mettre....!
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critiques presse (1)
Sceneario
14 janvier 2019
Deplano, sur un story board de Benoit Dellac, fait du très bon travail. Les pages sont belles et efficaces. Un récit qui ne déçoit pas et tient ses promesses.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
J’avais toujours cru que c’était la mort qui nous dépouillait de tout, qu’elle était l’ultime vérité de ce monde… Je me trompais. L’amour seul à ce pouvoir. C’est une évidence qui balaie tout ce que l’on a patiemment bâti et que l’on a pris pour vérité. A travers le lien qui m’unit à ma fille, je perçois cette force si absolue qu’elle nous aveugle au point de en plus la voir alors qu’elle est en toute chose, en tout être, en tout acte… L’amour est ce qui nous relie les uns aux autres, au-delà de toute affinité, au-delà des distances, au-delà du temps lui-même. Il est un pont entre les êtres. L’amour est tout ce qui restera du monde quand celui-ci aura sombré dans l’interminable nuit de Hej. Il est cette force qui façonne les continents, le monde et même l’univers.
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Je ne veux pas être piégée, comme toutes ces bavettes écervelées qui se font faire un marmouse par le premier venu et qui passent le reste de leur vie à se lamenter sur leur sort... Nous sommes les mères de notre peuple, et pourtant, à moins de savoir manier un tranchoir, nous sommes esclaves des poilus. Nous existons pour vous donner une descendance ou assouvir votre lubricité! Quelle place nous reste t'il en ce monde si nous ne pouvons être reconnues pour nos véritables talents?
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Ce n'est que la veille de notre arrivée, alors que nous campions sur une hauteur qui balayait les plaines du royaume du Léhon, que je pris conscience que je revenais chez moi...
... Et ça, c'était plus effrayant que tout ce que j'avais pu affronter ces dernières décennies.
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- Des bavettes ? Il ne s'agit pas de tricoter un napperon géant !
- Parce que tu crois vraiment qu'il faut sortir du couillard droit d'Yjdad pour boulonner une poutrelle ou tenir une pioche ?
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Le génie c'est de s'adapter à la nécessité du moment.
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