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4,43

sur 1131 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un livre magnifique avec une écriture simple qui m'a permis de comprendre, un peu, ces premières nations; comment elles ont été 'parquées' et comment leur culture a commencé à disparaitre au tournant du 20ème siècle. Je viens de faire le lien grace à ce livre. Comment avec l'industrialisation du Canada, leur territoire naturel a été défiguré. Il y a une certaine réminiscence avec ce qui se passe aujourd'hui. L'avidité humaine semble sans limites et cela ne date pas d'hier!
Je trouve magnifique la simplicité et l'apreté de leur ancienne vie.
Merci pour ce beau livre.
J'ai appris que caribou et orignal sont deux animaux différents!
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Gros coup de coeur pour ce roman. On raconte l'histoire d'Almanda, une femme blanche qui épouse un homme Innu. On en apprend beaucoup sur leur mode de vie, leurs valeurs. A la moitié du livre, on découvre les effets dévastateurs de la colonisation sur ce peuple. Très instructif. Je le recommande chaudement.
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Quelle magnifique lecture!
A travers la plume de son arrière petit-fils, Almanda nous livre le récit de sa vie. Orpheline élevée par son oncle et sa tante, modestes fermiers québécois, elle a 15 ans lorsqu'elle rencontre Thomas, jeune et bel indien Innu, qui l'initiera, pour son plus grand bonheur, à la culture et au mode de vie de sa communauté, à l'amour, la solidarité...
On suit avec délectation leurs aventures dans la forêt, leurs joies mais aussi leurs douleurs.
C'est une ode à l'amour, à la nature et à la liberté
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J'ai adoré ce roman ! La subtilité des sentiments mêlés, la beauté des paysages et la sagesse des Innus m'ont conquise !

Michel Jean, arrière petit-ils d'Almanda Siméon, livre un récit touchant de la vie de son aïeule. La narration très personnelle, à travers les souvenirs, est particulièrement intimiste et bouleversante.

Une ôde sublime à la Nature et aux peuples racines
La première partie du livre décrit l'adaptation d'Almanda, jeune mariée, à la vie nomade. Jeune femme éprise de liberté, Almanda brise les barrières pour suivre Thomas à la chasse et à la traite des peaux. Dans cette partie, les descriptions de la vie au grand air en harmonie avec les animaux et les éléments sont magnifiques.

Kukum raconte ensuite l'arrivée des Québécois et l'acculturation forcée qui a commencé avec la dépossession des Innus de leur territoire par la déforestation massive.

La nostalgie et l'amour qui se dégagent des paroles de la narratrice sont bouleversants.

Lien : https://alombredufrangipanie..
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Sur les rives du lac Pékouakami, une vieille indienne raconte sa vie d'orpheline québecquoise amoureuse d'un indien Innu. Elle va quitter les siens et embrasser leur mode de vie nomade, en symbiose avec leur territoire bientôt menacé, nostalgique d'une époque dure mais harmonieuse face aux irrémédiables dégâts apportés par le « progrès ». Michel Jean nous livre ici un magnifique portrait de son aïeule, une personnalité hors du commun capable de s'affranchir de tous les carcans pour vivre la vie qu'elle avait souhaitée. Un bien bel hommage à la communauté Innu et aux paysages majestueux qui les entouraient avant d'être dévastés par la déforestation, nous offrant une perspective précieuse et émouvante de l'histoire et de la culture autochtones. Ce roman est un véritable petit bijou de sensibilité sans mièvrerie, sans jugement, sans manichéisme. A découvrir et partager sans retenue !
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Quelle oeuvre extraordinaire!

Je vis au Québec et ce livre a changé ma vision choses: je ne peux plus me promener en forêt sans penser aux autochtones et à Almanda. Je comprends maintenant mieux les traumatismes intergénérationnels aussi.

Vraiment un livre que je recommande chaudement! Je lirai les autres du même auteur!
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Joli roman, accessible, réconfortant quant à la possibilité de l'acceptation des différences. Seulement, l'histoire est dure, et quelques années après l'entrée de Kukum dans cette ethnie Innuit, tombée follement amoureuse d'un de leur fils, son peuple d'origine entreprend de faire sienne la nature et les étendues montagneuses où ces peuples habitent.
Un terrible projet de barrage menace la survie de ces peuples qui survivent dans ces contrées depuis des temps ancestraux...

témoignage vrai, puisque Kukum est l'ascendante de l'auteur Michel jean. Un roman édifiant quant aux querelles entre les premières nations de l'Amérique, et celles des colons qui n'ont que faire de ceux qui ne sont pas comme eux.
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L'histoire dAlmanda et de son peuple Innu est tellement déchirante et bouleversante.!....mais l'auteur sait rendre un côté positif à son récit....et j'en retiens tout le courage, d'un peuple nomade à fonctionner au gré des saisons, aux moeurs et coutumes tellement proches de la Nature, avec tout le respect qu'il en a. C 'est la Nature qui le fait vivre et le peuple Innu sait l'honorer pour celà.
L'auteur nous apprend beaucoup sur les Innus: une vie "saine", humble avec un fort lien social et familial.
Mais la modernisation a ses côtés "néfastes": celui notamment de faire perdre à un peuple, sa propre identité, ses repères, sa façon de vivre tout simplement: "c'est un peuple déraciné" que le progrès a fait souffrir, sans ménagement....."mais les aînés gardent leurs souvenirs qui ne s'éteignent pas et les transmettent à leurs descendants...et c'est bien.
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Tout est dit dans le résumé de présentation du livre mais ce qui n'est pas dit c'est que c'est vraiment très bien écrit. L'auteur nous retrace la vie de son aïeule, la première partie nous place dans une torpeur bienheureuse liée à la vie traditionnelle en symbiose avec la nature et puis petit à petit les colons deviennent plus nombreux et cette vie bascule…
A lire pour un excellent moment.
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En voici une lecture qui a marqué mon coeur et qui me restera en mémoire encore longtemps. Je ne suis pas sûre de trouver les mots justes pour lui faire honneur mais je vais faire de mon mieux.

L'auteur nous raconte plusieurs histoires. Celle d'Almanda, son arrière-grand-mère, qui a suivi son coeur en accompagnant Thomas et en choisissant une vie faites de libertés. Leur histoire d'amour à tous les deux, de celles qui sont simples mais touchantes, inébranlables. Mais aussi "L'Histoire" avec un grand H, celle du "progrès" qui est venue bouleverser la vie des Innus, ces natifs d'Amérique du Nord, nomades qui vivaient au coeur des territoires québécois. Puis finalement la sienne, qui est un condensé de toutes ces histoires qui l'ont précédée.

Au fil des pages, on découvre leur culture, leur respect infini pour la nature et ce qu'elle nous donne pour que nous puissions vivre, leur besoin de liberté, et leurs rites (dans lesquels j'ai été surprise de retrouver la tire à l'érable, que j'ai moi-même goûté lors d'un séjour au Canada). On s'attache aux différents personnages du clan, on est admiratifs devant leur capacité de survie dans des conditions extrêmes, et devant ce besoin impérieux d'être libres.

Le tournant que prend alors leur destin dans le derniers tiers du récit est d'autant plus déchirant. On assiste alors, impuissant, à leur enfer. Ils sont dépossédés de tout : de leurs terres, de leur langue, de leurs enfants, de leur mode de vie, de leur liberté. On ne leur a rien demandé, on les a piétinés, effacés de l'histoire, tout ça au nom du sacro-saint "progrès". J'ai été profondément bouleversée et leur sort me hante encore aujourd'hui.

L'écriture de Michel Jean est simple, tout comme ce que son arrière-grand-mère Almanda nous enseigne dans ce livre à travers son mode de vie, et ça ne rend que son histoire encore plus touchante. J'ai beaucoup aimé sa note en fin d'ouvrage, qui recontextualise ce que l'on vient de lire mais aussi comment il arrive à en dire énormément en si peu de mots.

C'est assez contemplatif comme récit, celles et ceux qui recherchent de l'aventure et de grands rebondissements, passez votre chemin. Ici, on vous (ré)apprend à ralentir le rythme, à se concentrer sur l'essentiel, à être reconnaissant envers la nature pour ce qu'elle sacrifie pour que nous puissions continuer à vivre.

Parce que ce roman, c'est aussi une ode à la nature, à ses paysages magnifiques, au cycle de la vie. J'ai eu la chance de vivre quelques mois au Canada et ses paysages sont gravés dans ma rétine. Ils m'ont époustouflée. Et j'avais l'impression de les revoir défiler sous mes yeux avec les mots de Michel Jean.

Je pourrais continuer ainsi des heures pour vous convaincre de le lire mais je vais vous laisser sur ces mots : un de ces romans que l'on devrait lire dans sa vie, qui vous fera voyager aux côtés de (vrais) personnages humains et touchants, qui vous brisera le coeur mais qui vous fera aussi réfléchir à des valeurs importantes (comme la famille, le respect de la nature, la tolérance) et à notre mode de vie consumériste qui résulte de la folie des Hommes et qui repose sur le sang d'autres êtres humains et les cendres de ce que furent leur vie avant que l'on vienne la leur prendre.
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