La Jurée

Bon déjà la jurée alias Anna alias l'héroïne est balance…si ça c'est pas un signe balance/ tribunal
Elle a vu « claire »l'autrice 😅

Bon ce livre va vous dépigmenter le sourcil ( petit clin d'oeil) alors si vous êtes une taupe, mettez vos lunettes et lisez attentivement la suite de ma chronique.

La tendresse remplit les vides..pas d'inquiétude ici vous n'aurez pas de vides dans les chapitres mais par contre beaucoup de tendresses dans les mots de l'autrice.

Pas besoin d'antidépresseurs, je vous promets que tout se passera bien….enfin j'espère

Prenez des avocats bien mûrs, un filet de suspens, une pointe d'émotions et vous obtiendrez non pas un guacamole mais un super roman façon Jéhanno..
Je peux vous le jurer votre honneur.

La barre est haute !

Je vous aurais « prévenu » qu'à l'ouverture de ce dossier enfin plutôt ce livre, vous le fermerez qu'à la fin du verdict!

Ne jugez pas sans connaître la vérité.

Aucune objection à déplorer si ce n'est que de vous procurer ( je ne ferai pas une seconde fois la vanne « procureur » au lieu de procurer… promis 😅😅) ce superbe livre.

Le passé de « la Anna » est assez juteux de souvenirs et de mystères et découpé en rondelles par l'autrice….le fruit de mon imagination 😅😅

La sentence est irrévocable !
Achetez ce bouquin

Oui, clos ou clou du spectacle mais il y a deux histoires au prix d'une.. encore bien vu Claire

Une histoire de jugement mais ça vous le saviez déjà et une histoire du passé de l'héroïne ( pas la drogue mais du personnage)
Très bien ficelé, très bien écrit et surtout avec des mots justes, précis et pertinent qui touche !

Bon je vous laisse débattre entre vous et je reviendrai faire un tour ds table quand vous aurez lu le livre.

Je le sens bien non pas au box des accusés mais plutôt au box-office des «meilleurs livres du moment.

A lire sans préjugés
En amour, qui doute accuse comme dirait Alexandre Dumas et bien moi je dis : j'accuse ceux qui ne liront pas ton livre !
Bravo claire ! Écrit de main de maître ( elle était facile celle-là je l'admets) 😂

La séance est levée, vous pouvez disposer et rejoindre votre librairie la plus proche.

Anna Zeller a été tirée au sort pour devenir jurée aux assises de Chartres. 5 jours de procès à raison de 10 heures par jour pour décider si le jeune couple composé par Fred et Lucile sont coupables de la mort de Gilberte, la grande tante de Fred.
Être concentrés et impartiaux, c'est ce qui est demandé aux jurés. Anna Zeller se martèle ce mantra en tête, ne rien faire transparaître. Rester impassible. Essayer de dormir paisiblement la nuit, sans laisser le procès envahir les nuits. Impossible.

Anna va être propulsée dans une affaire complexe qui nous est déroulée par l'autrice de manière détaillée avec une tension de chaque instant, saisissant le grand pouvoir détenu par Anna entre ses mains. le procès est passionnant et le lecteur est pris à parti : que feriez-nous à la place des jurés ? Quelle décision aurions-nous pris?

Anna Zeller, obsédée par la normalité, va être confrontée à ses propres démons du passé. le procès va expressément faire resurgir en elle une histoire qui l'a transformé dans son enfance et a impacté son identité. La quête identitaire vitale et salvatrice d'une vie.

La Jurée est le premier roman de Claire Jéhanno et l'écriture est pleinement aboutie. Elle nous fait vivre les rouages de la justice, son intensité et sa lourde tâche dans la société. Pleine de sensibilité, sa langue est d'une belle fluidité, elle nous happe.

« La justice n'est pas une statue de village sur laquelle les pigeons se posent, la déesse Thémis avec son bandeau, sa balance et son glaive, une émanation grise rendant au nom du peuple français des verdicts étanches. Ce sont des hommes et des femmes ordinaires, comme la juge, comme moi, comme Marie-Véronique incapable de continuer à siéger. Des gens ordinaires entre les mains desquels on place un pouvoir incommensurable. »

La jurée est le premier roman de Claire Jéhanno et pour un coup d'essai, c'est une réussite ! J'espère donc qu'elle ne va pas s'arrêter en si bon chemin tant ce récit s'est révélé addictif et très intéressant avec une construction aussi maitrisée qu'efficace.

Cette histoire, portée par une plume fluide, est sensible et lumineuse et nous entraine dans une quête de vérité, au coeur des liens familiaux et les mirages de l'enfance.

Anna est tirée au sort pour être jurée d'assises. Mais au delà de cette mission délicate et de cette intense responsabilité, ce procès va la replonger au coeur de sa propre enfance et d'un mystère irrésolu.

J'ai suivi avec intérêt ces deux intrigues intriquées d'autant plus que l'autrice nous immerge au coeur d'une cours d'assises : on assiste à travers l'héroïne du récit, Anna, aux audiences, débats, réquisitoires, interrogatoires des témoins et acteurs du procès…

On est plongé dans les arcanes de la justice, dans l'atmosphère théâtrale d'un procès d'assises où la vérité n'est pas là où on l'attend et c'est absolument passionnant de bout en bout

Il ne fait aucun doute que Claire Jéhanno s'est bien documentée pour nous proposer un récit criant de vérité où les apparences se révèlent définitivement trompeuses, avec un dénouement bluffant, en un mot : brillant !

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Anna a été sélectionnée par tirage au sort pour être jurée aux assises. Sur le banc des prévenus, un jeune couple, Frédéric et Lucile, soupçonné d'avoir empoisonné et assassiné une vieille dame, la grand-tante de Frédéric.
À travers les yeux d'Anna, nous allons assister au procès, découvrir ses pensées, ses doutes, ses interrogations et ses hypothèses. En suivant les différents témoignages, nous pourrons à notre tour former nos propres hypothèses. Ce n'est pas un rôle que j'aurais souhaité avoir dans la réalité. Décider du sort de quelqu'un est une lourde responsabilité. Mais dans ce contexte, je me suis laissée prendre au jeu, remplie de doutes et d'hésitations, changeant d'avis à plusieurs reprises.

« Les évidences sont les miroirs les plus trompeurs. Elles nous confortent dans ce que nous voulons voir. »

En parallèle, une autre quête de vérité se déroule dans la tête d'Anna. Un drame de son enfance refait doucement surface, la troublant profondément. La mémoire peut parfois nous jouer de bien mauvais tours, et la réalité n'est pas toujours ce que l'on croit.

« Au rendez-vous des souvenirs, les absents ont toujours tort. le vide qu'ils laissent, on le remplit de tas de certitudes qui ne ressemblent à aucune réalité. de mensonges aux autres, et surtout à soi-même. »

J'ai pourtant eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman, et je remercie ma ténacité de ne pas abandonner une lecture. Je serai passée à côté d'un bien beau roman. Je ne me suis pas d'emblée attachée à Anna, mais au fil des pages, j'ai appris à la comprendre, à l'apprivoiser, et à la voir sous un autre jour. Fragile, humaine, sensible, elle a fini par m'émouvoir.

Un roman fort bien documenté, intelligent et habilement construit. J'ai eu un peu de mal avec le côté très introspectif, mais j'ai fini par le lire comme un polar, en menant ma propre enquête qui s'est avérée passionnante.
La très belle plume m'a séduite et m'a aidé à m'accrocher au début. Après réflexion, je me dis que pour un premier roman, il est plutôt réussi.

Une autrice prometteuse que je suis ravie d'avoir découverte avec ce premier roman très abouti, qui contre toute attente, s'est révélé une lecture fort agréable.

« Accepter qu'il n'y a pas qu'une vérité mais plusieurs qui s'entrelacent. le contraire de la vérité, ce n'est ni le doute ni l'erreur. C'est la bêtise. »

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Ce roman nous plonge dans un procès d'assises où Anna se retrouve jurée pour la première fois.
Le sujet me plaisait déjà beaucoup, mais j'ai été vraiment embarquée dès les premières pages. La plume fluide et percutante de l'autrice m'a permise d'être happée par l'affaire et ce rôle qui peut nous tomber dessus au cours de notre vie. J'avais vraiment l'impression d'assister au procès.
L'autrice ne se contente pas de nous dévoiler les coulisses, elle nous embarque également dans le passé familiale d'Anna. J'ai adoré ce personnage féminin qui m'a beaucoup touchée.
Le récrit est très bien construit. Les deux histoires parallèles se rejoignent pour permettre à Anna d'avancer. C'est captivant, sans aucune fausse note.
Claire Jéhanno aborde aussi le rôle de la mémoire, des souvenirs et leur fragilité. Elle nous montre aussi la difficulté d'avoir un avis objectif sur l'affaire. Être jurée c'est aussi avoir une part de responsabilité sur la décision finale.
C'est une lecture impossible à lâcher. Une vraie réussite pour ce premier roman.
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Anna Zeller est tirée au sort pour être jurée aux assises. Cette expérience unique va la pousser à se questionner sur ses intimes convictions au delà de ce qu'elle aurait pu imaginer. Ainsi, elle va remettre en cause nombres de ses certitudes, y compris concernant la disparition de sa cousine 20 ans plus tôt.
Ce roman de grande qualité nous immerge dans un procès d'assises et son fonctionnement. Aux côtés d'Anna, nos questionnements évoluent, nos certitudes vacillent. Et en même, on veut savoir. L'alternance entre l'affaire jugée et l'affaire familiale entretient le suspense et rends la lecture addictive. Un premier roman très réussi, une auteure à suivre.

Anna Zeller, jeune professeur à Chartres, a été tirée au sort pour être jurée aux assises dans une affaire d'empoisonnement et de meurtre. La victime est une vieille femme ; les accusés, son neveu et sa compagne, tous deux avec un casier vierge avant les faits.
Au-delà de l'expérience particulière d'être jurée et de devoir décider de la culpabilité ou de l'innocence des accusés, Anna va être replonger dans son propre passé : une enfance en Bretagne sans histoire jusqu'à la mystérieuse disparition de sa cousine un dimanche après-midi dans un parc...
Entre évidences, faux semblant, traumatismes enfouis et quête de vérité, Claire Jehanno nous livre un premier roman tout en justesse et en émotions.

Bravo, Madame Claire Jehanno, pour ce premier roman !

Le sujet m'avait titillée et je ne regrette aucunement mon achat.
De quoi est-il question dans « La jurée » ?
Une jeune femme, Anna Zeller, est tirée au sort pour être jurée dans un procès au retentissement sordide. Un jeune couple un peu paumé aurait empoisonné et étranglé une grand-tante afin de bénéficier de l'héritage.

Mais les silences, les non-dits, les suspicions durant les débats provoquent un profond bouleversement psychologique chez Anna. En elle résonnent les échos d'un traumatisme vécu dans son enfance.

J'ai admiré la faculté de l'auteure de lier intimement deux évènements dramatiques complètement différents pour en libérer un haletant et puissant suspense.

Ce qui nous interpelle d'abord, c'est ce procès : la description du mécanisme d'une cour d'Assises et du rôle des jurés nous fait comprendre l'ambigüité, la complexité et la responsabilité de la tâche assignée à l'ensemble des intervenants.

Les thèmes de la culpabilité (ou de l'innocence), la quête de la vérité sont évidemment omniprésents et sont traités avec intelligence et objectivité.

Quant au drame vécu par Anna, on aborde la responsabilité parentale, le déni, le refoulement, la difficulté à se (re)construire après un terrible choc.

Claire Jehanno développe tous ces aspects avec une grande sensibilité et beaucoup de réalisme. le style de l'auteure, dans un langage simple et percutant, génère de nombreuses réflexions philosophiques. le rythme est soutenu, entrainant, sans temps mort.

C'est certain, je suivrai cette auteure…
Lien : https://memoiredeliseuse.odo..

- NOUVEAU COUP DE COEUR -

Une semaine. C'est le temps dont dispose Anna pour arbitrer du sort de deux âmes imparfaites, jugées pour empoisonnement et meurtre. Deux âmes dont elle ignore tout et qu'elle n'apprendra à connaître qu'au travers de ce que le procès va révéler.

Écrasée par le poids de cette responsabilité à laquelle elle ne peut se soustraire, son propre passé ressurgit. Cette intrigue dans l'intrigue est toute aussi captivante que le propos initial et offre un regard plus perspicace sur le rôle que jouent nos sensibilités personnelles dans notre façon de percevoir les actes d'autrui.

Alors que la vie des accusés se trouve décortiquée, tout un panel d'émotions nous étreint. du doute à la frustration en passant par l'empathie, Claire Jéhanno manie à merveille un suspens insidieux dont on ne prend conscience que lorsqu'il retombe et que la déferlante d'émotions qui l'accompagne nous submerge.

Avec une plume pure et une narration teintée d'innocence, l'autrice m'a fait chavirée et si vous me demandiez où je me trouvais ces deux derniers jours, je pourrais presque vous répondre que j'assistais à un procès tant l'intrigue s'était insinuée en moi.

C'était intense. C'était captivant. C'est sans nul doute une lecture que je vais porter dans mon coeur très longtemps.

La narration des procès n'est pas mon fort, je m'y suis souvent ennuyée pendant les longues tirades des avocats et experts en tout genre. Si j'ai fait exception pour La jurée, c'est parce que sa lecture m'a été conseillée (le fameux bouche-à-oreille), la curiosité l'a donc emportée, le roman échappe d'ailleurs au piège du genre, pas de longueur, ni de lourdeur, juste l'essentiel et c'est diablement efficace.
Tirée au sort en qualité de jurée comme cela peut arriver à Madame ou Monsieur Tout le Monde, Anna Zeller échappe rapidement à ce statut puisqu'on apprend très rapidement qu'à un moment de sa vie, elle a changé de nom, ce qui n'arrive pas à tout le monde. Dès lors, le lecteur est pris au piège et tenu en haleine dans ce va-et-vient entre l'histoire d'Anna, la jurée, tour à tour agaçante, irritante mais aussi exigeante et téméraire et celle des accusés qui inspire à Anna tantôt de la sympathie, tantôt de l'antipathie, voire un rejet total mais aussi des questionnements sans réponse.
Ce sera Marjolaine, une autre jurée, qui l'a reconnue en tant qu'Anna Boulanger, qui sera l'accélérateur de combustion du feu qui couve en elle depuis trop longtemps. La recherche lente et difficile de la vérité du procès fera écho à sa propre recherche de la vérité familiale et dans les deux cas, il faudra détricoter les certitudes pour que la vérité, la seule, la vraie, jaillisse au bout d'un parcours qui laissera tous les acteurs pantois, vidés, lessivés mais libérés de leurs prisons intérieures (et pas seulement!).