La Jurée

Très contente d'avoir pu découvrir ce roman grâce au prix Harper Collins ! Il me faisait de l'oeil depuis un moment.

J'ai adoré ! C'est fluide, agréable à lire, intelligent, bien construit, émouvant. Vraiment, ce roman a tout pour lui je trouve !

J'ai aimé réfléchir avec Anna sur le cas jugé au tribunal, douter avec elle, me faire mes suppositions et me planter complètement.

J'ai aimé apprendre des choses sur le rôle de jurée, je rêve toujours d'être appelée, et ce depuis le lycée où on était allés visiter le tribunal.

J'ai trouvé très juste et intéressante la complexité des liens familiaux d'Anna, de sa soeur et de ses parents.

J'ai été très intriguée et touchée par le drame d'Anna qui ressurgit et occupe toutes ses pensées.

Bref une petite pépite que je vous invite fortement à découvrir vous aussi !

Bravo Claire Jéhanno pour ce premier roman 👏
Une construction maîtrisée qui mêle habilement introspection et discernement dans la difficulté d'être juré.

✉ Anna Zeller est tirée au sort pour devenir jurée aux assises. Ce procès va la confronter à un passé qu'elle s'est efforcée d'oublier ... Un passé où elle s'appelait Anna Boulanger ...
Une semaine pour décider du sort des accusés ... Coupables ou non-coupables ? Une lourde responsabilité et peu de temps pour un choix aussi difficile surtout quand on est assailli par un traumatisme d'enfance qui explose ...

✉ L'auteure réussi un tour de force en nous montrant toute la complexité d'avoir une vue objective lorsqu'on est juré notamment quand un drame personnel remonte à la surface.
Et si c'était nous ? Qu'aurions-nous décidé ?
Ce roman nous interroge car le procès est décortiqué comme si nous y étions.
J'ai vu Anna douter, vaciller, flancher mais pas le droit de tomber, son devoir était de juger.
La propre histoire d'un juré ne doit pas interférer dans son jugement et pourtant ... Comment y échapper ?
"Nous jugeons avec ce que nous sommes" ... Et nous ne sommes que des êtres humains ...

Un premier roman qui m'a surprise par sa construction plus profonde qu'il n'y parait au premier abord. Il y est question d'une femme qui se retrouve jurée, et qui ne s'attend pas du tout à ce que cette expérience va venir la bouleverser, et revivre un drame personnel vis à vis duquel restent tant d'incompréhensions et de questions.
Au fil des pages, nous y découvrons une femme moins lisse qu'elle ne le montre, une femme en proie à sa propre complexité, et restant en quête d'une certaine autorisation de vivre, une soif à retrouver son propre souffle de vie, permettant d'avancer et de dépasser les épreuves.

Un roman percutant sur la fragilité de la mémoire et la difficulté à affronter la vérité.
Deux histoires entremêlées. Justice, liens familiaux et souvenir d'enfance. Ce roman est passionnément addictif, on est happé par l'atmosphère qui y règne..

J'ai eu le même ressenti à la lecture de la petite menteuse de Pascal Robert Diard, qui est vraiment coupable ? Qu'aurais je exprimé comme verdict ?

Quelle belle réussite pour un premier roman !
Aucune excuse pour ne pas le lire, il vient de sortir en format poche :)
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Siégeant comme jurée à la cour d'assises du tribunal de Chartres pour statuer sur une affaire de meurtre, Anna était loin de se douter qu'un profond traumatisme lié à une disparition inquiétante lorsqu'elle était enfant réapparaîtrait, réveillant ses angoisses et ses questionnements.
Appelée à se prononcer sur la culpabilité ou l'innocence d'un couple de meurtriers, elle revivra, en parallèle, les souvenirs familiaux douloureux dont elle fut un témoin essentiel vingt ans plus tôt. Mettant un point d'honneur à élucider ces deux affaires totalement différentes, elle n'aura de cesse de fouiller le passé afin de faire éclater la vérité.
Une victime peut-elle être en même temps coupable et une personne présumée coupable n'est-elle pas parfois une victime ? La résolution de certains homicides peut parfois prendre bien des années…

Par le biais de cette histoire, nous entrons de plain-pied dans le milieu des juridictions judiciaires dont l'auteure nous explique, avec force détails, les rouages et le fonctionnement.

Pour un premier roman, Claire Jéhanno a placé la barre très haut en dévoilant un véritable talent d'écriture. J'ai beaucoup apprécié la fluidité et l'élégance du style dans le déroulé d'une intrigue captivante et judicieusement bâtie. Dès le début j'ai été happé par l'intensité du récit que je n'ai plus lâché avant l'épilogue. Afin de nous faire toucher du doigt la sensibilité et la gravité des sujets évoqués, la romancière emprunte en permanence une forme de narration dans laquelle le doute flirte en permanence avec la certitude, le mensonge avec la vérité et l'accusation avec la défense.

Un petit coup coeur inattendu.
C'est à ma médiathèque que j'ai découvert ce premier roman qui depuis son démarrage en avril rencontre un succès auprès des lecteurs.
Me sachant passionnée par les romans sur les procès juridiques ( Les choses humaines K.TUIL, Mille petits rien J.PICOULT, V13 E.CARRERE, Au printemps des monstres P. Jaenada, etc..), on me l'a conseillé en septembre en me disant qu'elle venait le 20 octobre pour rencontrer les lecteurs.
Le livre n'étant pas disponible , je l'ai acheté la veille de sa venue ( j'étais absente jusqu'au 19) et ai eu le bonheur de rencontrer Claire Jehanno en ayant lu 190 pages .

Une belle rencontre, où elle nous a raconté le parcours de l'écriture jusqu'à la publication de son roman avec des anecdotes incroyables (Isabelle Gallimard),
les différents procès auxquels elle a assistée et qui l'ont inspirée , son parcours professionnel...
Son roman est comme elle, sensible et lumineux.

Dès les 6 premières lignes , on est plongé durant une semaine, avec Anna comme Jurée au sein de ce procès , on partage ses doutes et son effroi.
La construction des 2 histoires qui se croisent est incroyablement maitrisée, on est happé par la quête de la vérité , perturbé par la fragilité des souvenirs,
et bluffé par la fin inattendue.
Les personnages sont tous complexes et saisissants , et nous questionne sur la responsabilité de nos choix ou nos mots .

C'est un roman parfaitement maîtrisé ( L'autrice nous a raconté son sous du détail pour la véracité du procès , elle a fait lire son livre à une juge d'instruction , rencontré un avocat général et côtoyé durant des mois les bancs des cours d'assises et rencontrés des jurés) lumineux, passionnant , et addictif .
Un premier roman qui nous plonge au coeur de l'humain et sa complexité.

Livre mis en avant dans ma librairie habituelle, avec la recommandation d'une libraire dont je sais que nos « coups de coeur » coïncident souvent. Je n'avais pas entendu parler du livre, mais le thème, la quatrième de couverture et le commentaire de la libraire m'ont convaincue. J'ai ADORÉ ce roman lu en quelques jours (l'avantage des vacances !)
Anna, jeune femme de 31 ans, professeur de français en collège, est tirée au sort pour être jurée aux Assises, dans un procès impliquant un jeune couple accusé du meurtre d'une grand-tante. le procès se déroule, avec ses tensions, les versions contradictoires des différents témoins, l'analyse psychologique des personnalités des accusés… Pour chacun des jurés, et pour Anna, il faut se forger une intime conviction et se positionner pour décider du destin de ce couple. Cette responsabilité est vertigineuse, quand il manque les preuves intangibles… Au cours de cette semaine, à cause, ou grâce à ce procès, Anna replonge aussi dans des souvenirs d'enfance et fait ressurgir un drame non élucidé qui a touché sa famille.
Le roman est très bien écrit, je me suis tout de suite sentie proche d'Anna, de ses questionnements, de ses contradictions, de sa conscience aiguë de la responsabilité donnée par ce rôle de jurée. Les chapitres alternent entre les étapes du procès et le retour d'Anna à la « vie quotidienne » et à ses souvenirs, liés à ceux de sa soeur Max, personnage secondaire et essentiel au roman ! Les deux « affaires », celle du procès et celle qui a marqué son enfance se font écho et la fin m'a surprise ! J'ai vraiment eu un coup de coeur pour ce roman et le conseille depuis autour de moi avec enthousiasme ! Claire Jéhanno excelle dans la description des réflexions, et dans la précision de la psychologie de ses personnages, mettant en avant leur mode de pensée, tout en montrant aussi ce qu'ils projettent vers les autres, comment ils sont perçus. Et, finalement, le récit du procès et celui de l'histoire personnelle d'Anna ont en commun la complexité des liens familiaux et l'impact des non-dits dans les relations.

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La narratrice, Anna Zeller, est une enseignante d'une trentaine d'années. Tirée au sort pour être jurée dans un procès pour homicide dans lequel un couple est accusé d'avoir assassiné la « grand-tante » du jeune homme. Anna est impressionnée par l'appareil judiciaire et quelque peu effrayée par la tâche qui lui incombe: se faire une idée objective des faits et, surtout, décider du sort des accusés. Méritent-ils une condamnation exemplaire ou, les doutes qui pèsent encore sur l'affaire doivent-ils mener à leur acquittement? le déroulement de ce procès réveillera également des souvenirs qu'Anna avait soigneusement et inconsciemment enfouis et sa propre histoire resurgira au fil des audiences, révélant des détails douloureux qui serviront pourtant, sans doute, sa réflexion et son humanité.
L'auteure parvient brillamment à nous décrire l'ambiance qui règne dans une cours d'assise ainsi que les angoisses, les hésitations et les questionnements qui assaillent les jurés. Chacun d'entre nous pourrait se retrouver dans la situation d'Anna et l'on mesure la difficulté de « rendre justice », la volonté de ne pas « libérer un coupable » et plus encore, l'espoir de ne pas « condamner un innocent »!
Dans ce premier roman très réussi, Claire Jéhanno partage avec nous les états d'âme de son personnage et sait expliquer les sentiments qui nous traversent lorsque le destin d'un être se trouve entre nos mains. Une lecture passionnante et une analyse très « humaine » de la justice.

Anna Zeller, une jeune femme d'une trentaine d'années est tirée au sort pour devenir jurée d'assise. Appelée a juger un couple au casier vierge sur une affaire d'empoissonnement, Anna va vite être rappelée par son propre passé, et c'est ainsi que nous allons tantôt suivre le procès Gagneron mais également la propre histoire de notre jurée, qui n'est autre qu'en réalité Anna Boulanger la cousine, d'Aurore Boulanger, petite fille disparue vingt ans plus tôt sur une aire de jeux en Bretagne.

Très vite, on se retrouve parmi le jury de cette affaire sordide d'empoissonnement sur une personne âgée, on va trembler, douter et surtout avoir peur de juger ce jeune couple au casier vierge, c'est avec brio que Claire Jéhanno nous plonge dans cette aventure vertigineuse qu'est celle d'être juré d'assises, et on finit vraiment par ce prendre au jeu. D'un autre côté, on enquête sur le passé d'Anna qui se remémore petit à petit à travers de flash, la disparition de sa cousine.

C'est un roman vraiment magnifique, où le travail de recherche de l'auteure à été vraiment bien mené, des souvenirs, de la fragilité et surtout une bonne dose d'humanité, font de cette oeuvre, une réussite quasiment total pour moi, mon seul micro bémol est que j'aurai vraiment aimer approfondir un peu plus l'histoire d'Aurore.

Vous vous êtes déjà imaginé cela ? Vous êtes choisie comme jurée à un procès d'assises. Devant vous un jeune couple coupable – ou pas – d'avoir assassiné leur grand-tante. C'est ce qui arrive à Anne Zeller, jeune femme fragile, obligée de mettre sa vie sur pause, pendant un certain temps. Les séances sont terriblement intenses et ne laissent pas indemne. D'autant plus qu'au fil du procès, des pans de mémoire oubliée lui reviennent en tête.

Alors que petite, elle s'appelait Anne Boulanger, elle a été témoin d'un drame qu'elle s'est efforcée d'oublier en s'éloignant de ses proches…

La jurée, ce sont deux histoires en une aussi passionnantes et poignantes l'une que l'autre. C'est surtout un premier roman extrêmement bien ficelé qui évoque la force du déni, la puissance de l'inconscient, les arcanes d'une cour d'assise et où les deux récits se tressent harmonieusement. La langue est claire, la tension dramatique intense.

C'est un parfait roman d'été, bien loin du feel good et autres livres aux couvertures couleur sucre d'orge, intelligent et judicieusement distrayant.

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