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sur 552 notes
Azteca.
Six lettres, 1047 pages, un héros, L Histoire, Gary Jennings, mélangez le tout et vous obtiendrez un chef d'oeuvre.

J'ai toujours été fascinée par l'histoire d'Amérique centrale et Amérique du Sud. Je savais distinguer les Mayas des Aztèques, mais dans mon esprit, les Aztèques et les Incas se mélangeaient ; je ne savais qui du peuple inca ou du peuple aztèque faisait des sacrifices humains à son terrible dieu Huitzilopochtli ou encore lequel des deux avait omis d'inventer la roue.

En vérité, je savais parfaitement une chose que j'avais appris à l'école : les Aztèques ont connu leur déclin lorsque le grand Cortès est arrivé, suivi de ses guerriers espagnols au XVIe siècle.

Je suis donc partie à la découverte de ce monstre littéraire, ce livre aux éloges incroyables, avec une certaine ouverture d'esprit. J'ai lu quelques romans historiques et j'avais un avis mitigé quant à cette catégorie littéraire. Tantôt, ils étaient trop romancés, avec des détails à la limite de l'anachronisme, tantôt ils étaient trop réalistes et cela m'ennuyait profondément.

Je dois dire qu'Azteca est un cas très particulier : ce livre m'a littéralement transportée ; il m'a aussi paru d'un réalisme accru qui ne m'a pas ennuyé cette fois, mais qui m'a parfois profondément mise mal à l'aise comme lorsque je regarde un film en disant "cette scène-là, on aurait pu s'en passer".

Azteca, c'est l'apogée et le déclin des Aztèques. En réalité, il est fait surtout référence aux Mexica, qui vivaient à Tenochtitlan, l'actuel Mexico. Notre héros, Mixtli, est une personne ordinaire, et il est appréciable de lire un livre où le héros n'a rien de particulier, si ce n'est une soif d'apprendre. Je pense que Gary Jennings a voulu le rendre humain, avec des sentiments humains et des facultés humaines. Mais, à trop vouloir le rendre humain, il a parfois dépassé les limites et l'a rendu, à mes yeux, totalement inhumain ; je crois que c'est la première fois que je lis un livre aussi long dans lequel j'apprécie peu ou prou le personnage principal. C'est ici le seul point négatif que je trouve à ce chef d'oeuvre colossal : son héros.

En réalité, le héros n'est qu'un fil conducteur qui nous permet de découvrir une civilisation haute en couleur, avec ses traditions, sa religion omniprésente comme elle l'était à l'époque en Europe, ses peuples et même son histoire. Gary Jennings, en faisant voyager son personnage m'a véritablement transportée, il m'a emmenée avec lui chez les Mayas, il m'a emmenée avec lui voir les sacrifices humains à Tenochtitlan, il m'a emmenée avec lui voir la terrifique "fête" Xipe Totec, il m'a emmenée avec lui à la cour de Texcoco et m'a montré l'arrivée des colons. J'ai pu rencontrer le grand Ahuizotl, le lâche Moctezuma, le bienveillant Nezahualpilli, le pauvre Cuauhtémoc et l'insupportable Malintzin (qui ne mérite d'ailleurs pas de porter le "tzin", marque de noblesse, vous en conviendrez par vous même).

Ce que j'aime chez Gary Jennings, ce sont ses descriptions qui permettent aux lecteurs d'être plongés dans son univers plus que réaliste. Mais en plus de cela, et c'est ici toute la magie de ce livre, il nous fait sortir de celui-ci, ce qui nous amène à poser les questions suivantes : est-ce eux, les vrais "sauvages" ? le sacrifice humain faisait-il des Aztèques des êtres sanguinaires et primitifs ? Pouvait-on considérer que cette civilisation était inférieure à la nôtre au XVIe siècle ? (parce qu'ils n'avaient pas inventé la roue? NB : cette réponse se trouve dans le livre et est d'ailleurs nullement surprenante quand on voit l'avancée technique des Mexica ou plus généralement des Aztèques).

Par conséquent, Azteca n'est pas un livre dont vous ressortirez indemne. C'est le genre de roman que j'aime qualifier de fort, puissant et touchant à la fois. C'est un pur chef d'oeuvre que nous offre ici Gary Jennings, et si la civilisation aztèque vous fascine un tant soit peu, plongez dans l'univers de cet auteur incroyable, vous ne le regretterez pas.
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Azteca fait partie de ces livres qui sont très méconnus et qui pourtant sont des références sur les sujets qu'ils traitent.
Ici on parle de la culture et de l'histoire des aztèques et Azteca est LE livre référence, voire même un livre culte.
Gary Jennings nous offre une oeuvre gigantesque et une immersion complète dans le monde aztèque si méconnu.
C'est par le récit à la 1ere personne d'un vieil aztèque que l'auteur va conter son histoire.
Ce vieil aztèque va donc raconter sa vie et par la même celle de son peuple à des religieux espagnols, tout ça la demande du roi Charles Quint en personne.
Le monarque est curieux de mieux connaître ces barbares dégénerés d'Azteques qu'il a colonisé et massacré au nom de notre Sainte Mère l'église et puis un peu aussi ( un peu beaucoup d'ailleurs) pour leur piller tout leur or.
Chacun choisira de quel côté se trouve la barbarie.
D'ailleurs au niveau finesse et raffinement, vous apprendrez grâce à la documentation monumentale de l'auteur que l'azteque n'était pas toujours le plus fin.
D'ailleurs attention !
Carré blanc- interdit aux moins de 18 ans- parental advisory lyrics !
Si vous n'aimez pas la violence et si vous êtes chastes sur ce qui se passe en dessous de la ceinture fuyez !
Brûlez ce livre et achetez un Musso.
Car Jennings va tout nous raconter.
Bien sur vous saurez tout sur l'habillement, la gastronomie, les croyances et les relations sociales à cette époque comme dans tout bon roman historique, mais Jennings ne triche pas et va nous décrire à quel point le peuple aztèque fut violent et depravé.
Sacrifices humains, coeurs arrachés, ecorchage à vif, décapitation, emasculation, enucleation, torture, viols et j'en oublie encore.
Nous aurons aussi de l'homosexualité, de la pédophilie, de la zoophilie, de l'esclavage sexuel et des handicapés livrés aux bons plaisirs de vieux aztèques pervers.
Vous êtes donc prévenus, c' est pas Martine au Mexique !
À part ça c'est bien écrit et on est complètement happé dans cette histoire et fasciné par cette si mystérieuse civilisation aztèque.
Seul bemol sur les 1050 pages du livres, c'est un peu long sur la fin et j'ai eu envie d'en finir.

Pour conclure :

Azteca est un roman historique coup de poing qui réussi haut la main la mission suprême d'un livre :
Vous faire voyager dans des mondes inconnus et vous apprendre de nouvelles choses.

Si comme moi vous recherchez ça, vous pouvez embarquer avec Jennings sur Azteca Airlines.
À condition d'avoir le coeur très bien accroché, vous pourrez pas dire que vous étiez pas au courant !


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Il y avait longtemps qu'un livre ne m'avait pas autant dépaysé. Aztec de Gary Jennings appartient à ce genre de livres massifs que vous trimballez partout avec vous pendant 15 jours tellement vous voulez profiter de la moindre minute de temps libre pour avancer dans votre lecture. C'est du lourd (plus de 1000 pages denses en édition poche) mais il ne fallait pas moins de pages pour parler avec passion de cette civilisation assez méconnue, mais d'une richesse incroyable.

L'histoire racontée par le roman celle d'un évèque espagnole qui est chargé par le roi d'Espagne d'interviewer un vieil aztèque afin de receuillir des renseignements sur cette civilisation que les conquistadors ont méthodiquement saccagé. L'évèque réunit donc un poignée de copistes et demandent à un autochtone de raconter sa vie pour acheminer ce récit par chapitre au roi d'Espagne. Mais le vieil aztéque en question raconte sa vie avec tellement de détails et d'aventures que la collecte de renseignements devient une véritable saga. le livre est donc composé d'une douzaine de chapitres (qui sont censés avoir été envoyés individuellement en Espagne) entrecoupés par des lettres de l'évèque qui essaye de pondérer le récit de l'aztèque.

Le vieil aztèque se nomme Dark Cloud, mais il va collectionner les noms tout au long de sa longue vie fructueuse. Il raconte avec exhaustivité la vie de la civilisation aztèque avant la venue des espagnols depuis son enfance insouciante en tant que fils de tailleur de pierre jusqu'à son improbable anoblissement quand il jouera un rôle prépondérant lors de la venue de Cortés. Sa vie est une collection d'aventures rocambolesques qui le poussent à parcourir le territoire aztèque de long en large pour participer à une guerre, apprendre de nouvelles langues, faire du commerce, enquêter sur les civilisations qui ont précédé l'ère aztèque... Sa vie est si riche qu'à l'instar de l'évèque, le lecteur se surprend à soupçonner le héros de mythomanie.

Le talent de Gary Jennings, c'est d'arriver à expliquer la civilisation aztèque tout en racontant des histoires. Il donne au lecteur énormément d'informations sur les us et coutumes aztèques sans jamais verser dans la leçon scolaire. Grace à son dispositif narratif (c'est un aztèque qui raconte son pays à des étrangers) l'ignorance du lecteur quand au monde aztèque est assumée au départ mais est lentement comblée par le foisonnement des anecdotes sur la vie quotidienne des indigènes. L'autre bonne idée de Gary Jennings, c'est qu'il sait savamment mélanger dans son récit la violence (les fameux sacrifices humains, les combats à coups d'armes en obsidienne...), le sexe (le héros se plait à choquer l'évèque en racontant ses multiples frasques sexuelles), l'aventure (toutes les provinces aztèques, ou presque, sont l'occasion d'une mission) et l'histoire (car en plus de dresser le portrait d'une civilisation, il narre le choc de deux cultures).

Après l'incroyable succès d'Aztec en 1982, Gary Jennings a écrit depuis 10 ans 3 autres romans de 1000 pages qui forment une suite à cette brillante saga historique : Aztec Autumn, Aztec Blood et Aztec Rage.
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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J'avais Azteca dans ma bibliothèque depuis un long moment. Au départ je l'avais acheter sous le conseil de mon émission littéraire favorite; ce roman étant suggéré aux amateurs de fresque historique. J'adore ce genre mais les 1000 pages en format poche m'angoissait beaucoup. Il est donc resté sur la tablette de ma bibliothèque un certains temps. Puis je m'y suis lancée, en oubliant ce "détail".
Azteca raconte l'histoire de Mixtli, un vieil aztèque qui raconte sa vie a des prêtres chrétiens faisant parti des envahisseurs de Cortes. Presque 60 ans d'une vie particulièrement remplie. le roman est organisé comme un roman épistolaire; Mixtli qui raconte sa vie aux prêtres colonisateurs et ensuite, les lettres des-dits prêtres à Charles Quint.
Malgré le fait que ce roman est gigantesque (en terme de pages mais aussi d'histoire) il se lit super vite. Même moi qui a de la difficulté à rester assise pour lire durant des heures, je l'ai fait avec Azteca. le personnage de Mixtli est drôle et intelligent en plus d'avoir une vie rocambolesque. Gary Jenning à vraiment le sens du rythme et ont le ressent dans chaque pages de cette fresque historique sur un peuple qu'ont ne connait pas beaucoup.
Pour tous ceux qui, comme moi, ont été passionnés par la série jeunesse "Les mystérieuses cités d'or" dans les années 80 y reverront des pans entiers de leur enfance en lisant ce très bon roman. Il y a trois autres romans dans cette série sur les Aztèques (si je me fis a Wiki) mais ce roman se lit individuellement. Je ne crois pas que ce sois une véritable suite puisque presque tout les personnages que l'ont rencontre dans ce roman seront mort avant le point final.
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Mixtli sept fleurs nuage noir, le petit paysan dont le destin était tout tracé, dans ce monde merveilleusement isolé, mais c'était sans doute mésestimer son intelligence et sa capacité d'adaptation à celle des autres... Il va très vite s'extirper de sa condition sans avenir et partir pour une quête longue et solitaire, dont le principal moteur sera la soif d'apprendre du monde et des autres....Tantôt balancé entre joies et tragédie, il continuera d'avancer souvent contre le vent, avec cette surprenante capacité de persuasion et son empathie qui le caractérisent, Il en fera du chemin le petit Mixtli, s'armant toujours plus d'expériences et se pourvoyant de richesses; entre commerçant florissant et avisé et autorité auprès des "dieux venus de la mer" , rien ne le prédestinait à devenir premier conseiller et interprete privilégié des plus grandes figures de son temps, dont le Grand Motecuzoma II, l'un des derniers empereurs à assister à l'effondrement de son monde révolu.
Dans son périple qui le mènera jusqu'aux confins du monde connu: in cem anahuac yoyotli ; le Coeur du monde Unique, il nous fera découvrir le déroulement d'une vie -souvent parsemée de guerre parfaitement orchestrées et planifiées pour faire des prisonniers en nombre et non des victimes-,dans l'épicentre d'un monde en sursis, ou la religion est omniprésente, ou les dieux sont voraces et avides, ou l'homme -en fonction de sa caste- a peu ou prou d'avenir, mais semble comme transcendé par son sacrifice...C'est avec MIxtli et sa forme narrée très vivantes que nous découvrons les arcanes d'une culture à cent lieues des nôtres -mais pas si cruelle que cela si on y réfléchi bien?...-; ou la violence des actes trouve son pendant dans celle du raffinement et du langage. La vie des Aztèques est organisée, brillante et florissante. le peuple est un peuple de conquérants qui ne craint rien, sinon la prophétie qui va le précipiter dans le gouffre...C'est tout cela que Mixti Sept Fleurs Nuage Noir va nous compter, sa société, l'art de la guerre fleurie, les castes, la cruauté de son monde souvent, la noblesse extrêmement versatile et puissante, mais aussi une incursion dans une sexualité sans tabous, particulièrement subtile et souvent bien improbables dans notre monde actuel! C'est toute la beauté sauvage et crue du Mexique Précolombien, que Mixtli va longuement nous dévoiler à grand coup de rhétoriques, dans le déroulé de sa longue vie-comme les pinceaux d'un artiste- et avec force détails grâce auxquels, vous ne regarderez plus au Mexique comme avant. "Il arrivèrent sur leurs chevaux, ces êtres d'ailleurs, ces majestés,tout d'éclats revêtus, ceux qui venaient d'accoster..."
C'est grâce à Mixli et son incroyable talent de narrateur, que nous allons vivre sous les étoiles de cette grande civilisation méconnue, comme si nous y étions, dans une immersion totale qui, comme moi, vous marquera l'esprit pour jamais...mélangeant subtilement peur, envie, stupéfaction, effarement et nostalgie, quelque attachement aussi peut être; à certains personnages hauts en couleurs, ou à ce monde aujourd'hui disparu, dont il reste des ouvrages époustouflants dignes des plus incroyables architectes et des plus Grandes civilisations...
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Superbe livre qui nous fait découvrir la civilisation azteque. L'auteur nous transporte avec un foisonnement de descriptions dans le monde aztec en décrivant leur us et coutume, leur vie, leur religion, leurs villes, leurs fêtes. On voyage et on apprend bcp sur ces gens et la façon dont les espagnols les ont anéantis.
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Bonjour,

Je suis en train de le lire et je suis très deçu. Je suis à la page 180. Je recherche des livres avec une intrigue et c'est pas du tout le cas. C'est plat et y'a trop de description à mon goût, ça rend très pesant la lecture.... Et je déteste les livres racontés à l'imparfait, je trouve que ça nous empêche de rentrer dans la peau du personnage.

En plus de ça, je trouve que l'auteur est un gros pervers sexuel, qui se complet en détaillant des scènes complètement cochonne et sale. On a l'impression qu'il exprime tout ses fantasmes les plus ténébreux sous couvert des soi-disant moeurs d'une civilisation. Il voit clairement que Gary raconte de façon subtile la vie sexuelle des Aztèques sous l'oeil des colons en les prenants pour des sous-hommes voir animaux en se délectant de scène de sexes qui sortent de sa complète imagination la plus dégoûtante. C'est comme si les gens du futur racontaient dans les livres d'histoires que le peuple français était comparable à dutroux. Nous voyons dans se livre que Gary à un art d'écrire des choses écoeurantes de façon très subtiles pour qu'elles soient politiquement correctes tout en se cachant derrière une civilisation. J'imagine que Gary devait avoir plein de cassettes pornographiques chez lui...
Comme si aux environs de l'âge de 7 ans une fille aurait l'idée de droguer son frère pour coucher avec? Comme si à 7 ans Mixtil a eu une relation incestueuse en toute ignorance? L'auteur prend les Aztèques pour des débiles et les lecteurs par dessus tout! de toute manière ils savaient très bien qu'ils faisaient mal vu qu'ils se cachaient pour pratiquer. Azteca est sensé retracé la vie général des Aztèques alors je ne vois pas pourquoi l'auteur focalise sur des scènes pornographique avec des enfants surtout qu'il raconte bien que les parents étaient très sévères avec de code de conduite très strict.
Ou encore comme si une esclave se complaisait à se faire violer par tous les garçons et qu'elle en redemandait? nan mais faut arrêter de vomir ses fantasmes dans des livres!!! et dire que c'est édité pour tout public! D'après d'autres commentaires sur internet je ne suis pas au bout de mes surprises car on parle de viol homosexuel et de pédophilie.
Faut faire attention de pas se faire manipuler par une époque où l'Espagne avait soif de conquête en faisait passer les habitants d'Amérique pour des "sauvages" et qu'ils faillaient les exterminés en justifiant leurs actes par ce genre d'histoires montées en épingle qui font nos archives! C'est toujours le même refrain! On a fait largement pire en colonisant (avec toutes les atrocités qu'on leur a fait subir) que ce qu'ils faisaient eux-mêmes dans leur coin. C'est l'hôpital qui se fou de la charité. La différence entres les européens et les incas, indiens etc c'est que les européens savent mettre un jolie papier cadeau autour de atrocités, tout est une question de com'. Tout comme Azteca qui est un livre sur les Aztèques avec de la pornographie dissimulée subtilement.


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Au XVIème siècle, les armées des conquistadors, guidées par Hernan Cortès, viennent s'emparer des terres et richesses de l'empire Aztèque, signant ainsi, au nom du roi Charles Quint, la chute d'une puissante civilisation épanouie pendant des siècles. Celui-ci, désireux de mieux connaitre ces peuples précolombiens, demandent aux prêtres de recueillir les témoignages d'indigènes.
C'est donc à travers le récit passionnant, attachant de Mixtil, dit Nuage Sombre, que l'on découvre la richesse colorée et mouvementée, riche de beauté et de violence du Mexique ancien, depuis sa naissance, à son apogée jusqu'à son anéantissement par les armées espagnoles.
Les 1000 pages de ce roman historique, sont en fait la riche autobiographie de ce vieillard, véritable aventurier et érudit, qui nous plonge par un témoignage captivant, dans la légende du Monde Unique, un peuple qui a toujours existé et prospéré dans un remarquable isolement. Les traditions religieuses, les divinités, les gouvernements, le commerce et la guerre, etc. retrouvent vie au fil de son récit, jusqu'à la conquête du pays par les européens et la guerre d'annihilation qui a suivi (la partie que j'ai lu avec beaucoup d'enthousiaste !)
Dans Azteca, célèbre roman historique et best-seller international, Gary Jennings, peint dans les moindres détails –beaucoup plus que ce que le lecteur voudrait supporter, avec des passages tantôt ennuyeux, tantôt crus et brutaux- une fresque historique d'une brillante civilisation disparue.
Au-delà de l'aspect fictif de l'histoire, des scènes brutales des sacrifices et de sexe à caractère pornographique, le grand travail de documentation est perceptible à toutes les pages et la magie du conteur est visible dans la voix du narrateur, un personnage inoubliable, intelligent et cultivé, témoin de secrets et de terreurs, côtoyant les nobles, et assistant à de grands évènements historiques, ce qui rend sa narration nostalgique et convaincante. Si vous souhaitez connaitre ce qu'était la civilisation des « Mexica » lisez Azteca : il vous servira tout ce dont vous aurez besoin et encore, improbablement, plus !
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Très (trop) looooong !!!
D'un intérêt historique certain. Dommage que l'auteur ne maîtrise pas l'écriture des dialogues (il n'y en a aucun !). Seul le narrateur raconte tout et décrit tout, ce qui rend ce pavé extrêmement indigeste malgré des bons moments. de plus, la surenchère de détails gores ou sordides n'apporte rien au livre et fait juste office de remplissage gratuit et provocateur.
Intéressant mais sur les 1042 pages remplies à ras bord (version anglaise) il y en a au bas mot 500 de trop...
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Un des meilleurs romans historique que j'ai jamais lu. le livre est le témoignage (fictif) d'un vieil aztèque à l'évêque de Mexico sur son peuple et sa vie.

On est donc au XVIème siècle, les espagnols viennent de conquérir le Mexique, le roi d'Espagne veut recueillir le récit d'un indigène pour mieux connaitre cette civilisation.

C'est donc une véritable autobiographie sur plus de 1000 pages (en poche), c'est un pavé mais on s'ennuie jamais tellement il y a de choses à raconter, cet aztèque est un véritable aventurier et érudit qui va nous faire découvrir les traditions religieuses, les dieux, la géographie, l'organisation social, le système éducatif, les moeurs, la science, le commerce,... de tout un peuple. Puis finalement la conquête du pays par les européens (les conquistadors espagnols et les prêtes catholiques en prennent pour leur grades).

Au delà de l'aspect fiction, déjà très réussi (les personnages, les évènements, vraiment bien écrit et intéressant, attendez vous à quelques chocs) c'est très documenté et sérieux, tout ce qu'on sait de la civilisation aztèque doit être dans le bouquin... Évidemment l'auteur a du faire quelques suppositions et faire preuve d'imagination sur certains points.
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