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4,33

sur 552 notes
Emporté dans ma valise alors que je partais pour le Mexique, "Azteca" m'a littéralement subjuguée. Un roman foisonnant et une justesse historique exceptionnelle pour un livre qu'on ne veut pas lâcher ! On quitte à regret Mixtli, conteur et héros de cette formidable épopée au coeur de la civilisation aztèque.
Je ne sais pas si c'est déjà dans les tuyaux, mais un réalisateur devrait sérieusement s'intéresser à ce livre, ça ferait une chouette série ;)
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Fort intéressant, fascinant et dépaysant.
On y apprend, de l'intérieur, le quotidien aztèque, leur artisanat incroyable (manteaux tissés en plumes de colibris, imaginez les couleurs!). L'amour, le sexe, les décapitages rituels, l'architecture, la topographie, la poltique, etc.

La religion catholique y fait affreuse figure, à un point accablant (sans surprise).

Une partie de l'histoire humaine dont on parle peu, et pourtant grandiose et majeure.

Seul hic pour moi: lecture interminable: 1100 pages!!
Mais quelle érudition et quel travail, cet ouvrage!
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Azteca raconte la légende colorée et puissante d'une civilisation qui s'épanouit pendant de longs siècles dans un isolement splendide. Ce monde éclatant, et pourtant condamné, c'est un homme, Mixtli, dit Nuage Sombre, qui le décrit, dans un récit bouleversant, mouvementé, riche de la beauté et de la violence qui caractérisaient le Mexique ancien.
Ce livre nous ouvre des portes refermées depuis longtemps, les coutumes, la richesse culturelle et l'exotisme et la fin tragique d'une entière civilisation détruite par les barbares espagnols.
On peut se demander quand viendra notre tour?
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Ce très gros livre (plus de mille pages) commence par une lettre adressée à l'évêque de Mexico, Nouvelle-Espagne, par l'empereur Charles Quint; l'empereur, peut être un peu tard, lui demande de s'informer auprès d'anciens indiens de l'histoire de leur pays et de leurs moeurs. L'évêque rechigne, persuadé que rien de bon ne peut sortir des "bavardages d'un Aztèque"; mais il finit par trouver un vieux "Mexicatl" qui semble instruit et sage et c'est la retranscription de sa narration que l'on peut lire ici. Avec une certaine naïveté et un langage souvent trop cru pour les prêtres qui l'écoutent, "Nuage Sombre" raconte sa vie, et nous fait ainsi partager toute une civilisation, celle des Aztèques. Il est né sans doute le vingt décembre mille quatre cent soixante-six de notre calendrier. Après une enfance plutôt insouciante, il reçoit à sept ans grâce au devin qui sait interpréter les désirs des dieux et lire les thèmes astraux, son nom de "sept fleurs nuage noir"; et sa vie commence alors réellement. Depuis toujours intéressé par la lecture et l'écriture qui sont normalement réservés aux nobles, il est remarqué puis pris en main par le roi et reçoit la même instruction que les jeunes princes. Son destin sera fait d'aventures, de guerres, de voyages - à pied le plus souvent - de découvertes de paysages et de peuples lointains; une vie riche, intéressante, jusqu'à l'arrivée de "maisons flottantes" et d'un certain Cortès ... Cette civilisation très raffinée par beaucoup d'aspects, se révèle également d'une grande cruauté avec notamment les nombreux sacrifices humains qui choquent tant les prêtres; on assiste aux cérémonies à la gloire des dieux, en particulier du dieu du soleil et de la guerre: Huitzilopochtli. L'anthropophagie non plus n'était pas rare, et l'esclavagisme bien implanté. Très bien documenté, ce récit se révèle passionnant et instructif; malgré les nombreux mots aztèques utilisés, la lecture en est facile et agréable. Avec humour, Nuage Sombre, tout en racontant son histoire établit des parallèles avec les moeurs des envahisseurs espagnols et on se demande souvent qui étaient les plus barbares ...
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Bonjour à tous,

Azteca est le premier roman d'une saga consacrée au peuple aztèque, écrite par Gary Jennings, écrivain américain mort en 1999.

Nous sommes en 1529. le roi Charles Quint demande à l'évêque de Nouvelle Espagne de rassembler le plus de renseignements sur ses nouveaux sujets, leurs croyances, leurs coutumes.

Ce dernier tombe sur un vieillard qui va lui raconter 70 ans de sa vie.
De son enfance à l'arrivée des conquistadors et de Cortès.

La vie de cet homme aura été bien remplie, et nous allons le suivre tout au long d'aventures et de rencontres qui le mèneront à sillonner son pays et rencontrer d'autres tribus.
Nous en apprendrons alors autant que l'homme d'église, qui ne manquera pas d'éprouver de l'aversion pour les pratiques du peuple aztèque. Sacrifices et sévices sont ainsi la "meilleure" manière d'honorer leurs dieux: Tonotiuh, Huitzilopochtili, Tialoc, etc.

Si certaines scènes sont effectivement horribles, il serait faux d'affirmer que Jennings enchaîne ces tableaux pour le seul plaisir de choquer son lecteur. Il ne fait que décrire les pratiques en vigueur à cette époque.

L'auteur utilise aussi des termes propres à cette langue: Tepulli, Acali, et bien d'autres.
Cela est toujours bien expliqué et ne gêne pas la lecture. Il est d'ailleurs possible de se référer au lexique en fin d'ouvrage si le besoin se fait sentir.

On sent qu'un énorme travail de recherche a été accompli.

Grand roman, Azteca souffre toutefois d'un défaut: sa longueur.

C'est en effet un pavé de 1050 pages et je ne peux m'empêcher de penser qu'il aurait pu être réduit de 250 ou 300 pages, sans que cela nuise à l'histoire.

Le tome suivant traite du peuple aztèque après la conquête espagnole. Il semble qu'il soit plus court (428 pages). Peut-être une lecture future !

L'auteur a également écrit sur Marco Polo (Marco Polo, les voyages interdits, en 2 tomes), ainsi que sur les ostrogoths (l'empire barbare, 2 tomes également).

Je pense m'y intéresser, et plus particulièrement aux romans traitant du marchand italien.

Je pense que ces récits peuvent intéresser les amateurs de Ken Follett.

Bonne lecture
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Une fresque, un étalage.


Mixtli le personnage principal a tout vu tout fait. Je dirais même trop fait. Au bout de plus de mille pages en sa compagnie, de sa jeunesse à l'infirmité, on en apprend beaucoup sur la vie de certaines civilisations précolombiennes… et aussi sur les fantasmes de l'écrivain.


Le personnage principal est myope et le monde il le verra à travers un prisme qui semble réduire ses centres d'intérêts à la fornication et à la réussite personnelle. C'est en tout cas l'impression qu'il m'a laissé une fois le livre refermé. Il aurait aussi bien pu porter des oeillères. L'auteur lui facilite la tâche. Ce qui n'est pas encore le Mexique devient le terreau de diverses fantaisies sexuelles qui déboulent dans l'histoire à un moment ou à un autre. Alors, croiser une ou deux paires de fesses en passant, pour marquer le coup, on va dire que c'est pour pimenter l'histoire ou toucher le fond de l'horreur selon le destin de ces arrière-trains. Au fil des lignes qui décrivent tout pareillement relations sexuelles conventionnelles, viols et autres perversions, on sent toujours une certaine fascination, une certaine complaisance dont les descriptions détaillées et récurrentes sont significatives. Là, on se dit qu'Azteca devient un exutoire un peu malsain.


Et un catalogue de faits où le héros ( soit disant presque malgré lui ) se trouve embarqué pour le meilleur et pour le pire. Souvent il n'y a pas de juste milieu dans Azteca. J'aurais préféré une palette de plusieurs personnages qui auraient pu ajouter leurs couleurs à ce tableau mésoaméricain avec plus de crédibilité. Peut-être est-ce pour cela que Mixtli alias Nuage Noir, ingénieux scribe et guerrier décoré et riche marchand et seigneur avisé ne m'a pas touché plus que cela. Il n'est somme toute qu'un vecteur pour les marottes libidineuses de son écrivain et pour en apprendre plus sur ces cultures avant l'arrivée espagnole.


A ce sujet, il n'est guère aisé de savoir où est la vérité dans ce flou véridico-romancé. Que quelqu'un me corrige si je me trompe, mais il ne me semble pas que les Aztèques, contrairement à ce qui est montré dans le roman, aient un jour eu une science de l'écriture suffisamment poussée pour servir à autre chose qu'à l'enregistrement d'affaires gouvernementales ou des récits mythologiques, en bref des événements solennels, codifiés. A la différence des Mayas qui sont ici présentés comme de gentils benêts, rejetons d'une grande civilisation disparue regroupés dans leurs taudis. Or, bien que déclinante par rapports aux Cités-Etats de jadis, il existait encore une culture Maya active, des villes et tout le toutim. Sans parler des Tarasques ( Purepechas ) qui sont décrits comme des individus licencieux et des pédophiles assumés. Peut-être s'agit-il de ficelles scénaristiques. Ou bien rien de plus que l'état des connaissances au moment où l'auteur fit ses recherches pour construire son roman. Mais aucune source n'est citée, aucune bibliographie donnée en fin d'ouvrage. On nous dit que c'était un homme de terrain, j'aurais bien aimé suivre son parcours. Toutefois, je pense avoir lu plus de vrai que de faux même si le livre est encore très controversé. C'est justement l'énergie investie par l'auteur pour être juste ( géographiquement, historiquement, jusque dans les termes nahuatl ) qui fait sauter aux yeux les accrocs dans la tapisserie quand Jennings prend le parti pris injustifié d'accréditer certaines rumeurs sur les moeurs des ces peuples plutôt que d'en rester aux faits déjà fournis. Surtout que la plupart des errances sexuelles de l'auteur se passe sous couvert de différences culturelles erronées et c'est vraiment regrettable pour ce type d'ouvrage. Des précisions auraient été bienvenues pour démêler la fiction du réel en fin de livre avec le lexique.


Alors, malgré ces points qu'il serait fastidieux de relater, l'histoire m'a tout de même beaucoup intéressée. Sans doute parce que je cherche toujours à en apprendre plus sur l'Histoire de ces peuples natifs. Je suis biaisée et en même temps plus exigeante. J'ai trouvé le style descriptif de l'auteur très agréable à lire. Gary Jennings est un excellent conteur. Les nombreuses pages sont passées assez vite sans m'ennuyer. Il sait placer ses évènements, les souvenirs d'enfance, les batailles, les regrets et les faire vivre de sa plume. Ce n'est pas chose aisée de rendre le passé vivant, d'alterner la comédie, les atrocités, qui se rejoignent parfois dans un grotesque sanguinolent, les moments de contemplation, et bien d'autres choses encore et d'en ressortir avec un ensemble cohérent.


En tout cas, Azteca m'aura fait voir du pays.
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Il est rare que je laisse tomber un livre mais avec Azteca je n'ai pas accroché du tout alors même qu'en général j'apprécie le genre historique. Difficile d'exprimer en quelques mots quelles sont les raisons de cet abandon. Peut-être le rythme et la forme du roman. Trop de descriptions de la vie quotidienne d'un individu sans grand intérêt à mon goût même s'il s'agit ici d'un Aztèque, comme une impression de lire des digressions trop nombreuses. Une intrigue qui tarde à poindre le bout de son nez. le point de vue des Espagnols n'est qu'un prétexte pour servir de passage de témoin envers une civilisation disparue et l'on se lasse de leurs interventions visant à dénigrer toujours sur le même ton le récit du narrateur. le langage employé par Mixtli, le personnage principal, pour nous conter son récit donne une impression étonnement moderne tout comme le regard porté sur les hommes blancs. Comme souvent, la civilisation indigène paraît empreinte de davantage de sagesse que celle importée par les Conquistadores, sans qu'il soit question de vouloir réhabiliter cette dernière dont les nombreux méfaits réalisés au nom de l'Eglise ont incontestablement conduit à la disparition d'une civilisation avancée.
Bref, j'ai presque eu l'impression de suivre un bouquin ethnographique nous décrivant les moeurs des Aztèques, à commencer par les topos concernant la propension aux sacrifices humains, à l'anthropophagie et à une "relative" liberté sexuelle des indigènes ; à se demander si l'auteur n'a pas voulu exagérer le côté sensationnel ou bien a-t-il exprimé tout bonnement ses fantasmes.
L'épaisseur d'un bouquin ne me fait généralement pas peur mais ici, le roman met bien trop de temps à démarrer si tant est qu'il démarre car je n'ai pas progressé bien loin. Peut-être ai-je raté quelque chose, probablement d'ailleurs, mais bon ! ma patience a des limites.
Certains y trouveront leurs comptes à n'en pas douter mais ce ne fut pas mon cas.
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Ce roman est sorti de la book-jar pour le mois de juillet. Et il était temps, il végétait dans ma PAL depuis 4 ans. J'étais assez curieuse de le lire, même si je n'étais pas forcément ravie. Je ne suis pas très fan des romans historiques, c'est un genre qui ne m'attire pas vraiment. Par contre un tel roman me semblait parfait pour l'été!

Mais ma fatigue et les vacances en famille ont fait que je ne l'ai terminé que mi-août. Ce fut donc quasiment ma seule lecture du mois de juillet 2016…Après il fait plus de 1000 pages, il faut donc un certain temps pour le lire! Avant, je lisais ça en une semaine…mais ça, c'était avant!

Il s'agit donc d'une énorme fresque du monde des aztèques et du Mexique. Et plus précisément du peuple des Mexicas, qui vivaient dans la magnifique cité de Tenochtitlan (à présent l'actuel Mexico pour situer). Grâce au récit de cet homme, on assistera à l'apogée de ce peuple puis à son lent déclin et à sa mort par la conquête des chrétiens.

Mixtli est un personnage assez extraordinaire, il faut le dire. Il a vu énormément de choses, fait énormément de choses… c'est un des défauts de ce roman. le héros en fait trop : scribe, soldat, marchand, noble, il a côtoyé sans soucis les plus grands, les plus belles… il a eu le temps de vivre 25 vies en 50 ans, cela est assez peu crédible. Mais on ne s'y attarde pas tellement.
Je dois dire que je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher à cet homme (sauf à certains moments absolument terribles, où souvent on pourrait le traiter d'inhumain, mais là, au contraire, il m'a paru plus crédible et humain que jamais…) mais cela ne m'a pas posé de problèmes. Pour moi, il était plus un prétexte à la découverte de ce monde qu'un personnage qu'on suit passionnément.

Et en tant que marchand puis noble, il a eu l'occasion de beaucoup voyagé et de nous permettre de bien découvrir tout le Mexique avant la conquête des blancs.

Ce que j'ai certainement préféré dans ce roman, c'est en apprendre plus sur ces civilisations!
Il faut dire que je n'y connaissais absolument rien. J'ai donc été surprise d'apprendre l'existence d'autant de peuples différents, de certains coutumes (pour moi, incas et aztèques, c'était kifkif…).

C'étaient des peuples incroyables, avec une histoire forte, de belles découvertes…Leurs multitudes de Dieux, leurs croyances, leurs manières de construire, de régir les populations…
Les blancs n'ont finalement pas inventé grand chose de ce côté-là et c'est un crève-coeur de tout voir détruit par le gagnant historique.
Par contre, plusieurs coutumes peuvent nous sembler très choquantes : les sacrifices humains, le cannibalisme, les guerres des fleurs, certains châtiments…notre société actuelle est incapable de les comprendre et de les cautionner.

A quel point par contre l'auteur n'invente-t-il pas certaines coutumes? Ou transforme-t-il certaines rumeurs en fait? Je n'en sais rien. J'ai lu qu'il avait longuement étudié ces populations avant de se lancer dans l'écriture, mais je suis obligée de lui faire confiance, parce que je ne sais pas où commencent les rumeurs et où s'arrêtent les faits.

C'est clairement un roman pour adulte par contre (ou jeunes adultes) il y a beaucoup de scènes à caractère sexuel, ou des descriptions de torture ou de châtiments assez difficiles à lire. Je ne le conseillerais pas forcément à un adolescent.

Le récit de Mixtli est entrecoupé par les lettres de l'évêque qui passe son temps à se plaindre amèrement de devoir écouter un tel païen. A part pour montrer que le temps passe, je n'ai pas trop vu l'intérêt de ces lettres, à part peut-être nous le rendre très antipathique? Parce qu'au bout d'un moment, on a juste envie de lui dire d'obéir à son souverain et d'arrêter de se plaindre!

L'auteur est très critique envers le christianisme et ses prêcheurs, fort justement d'ailleurs, on ne peut pas dire que la découverte du Nouveau Monde et le massacre des populations soient un des points forts de la chrétienneté, loin de là.
C'est même assez abominable de lire aussi bien l'anéantissement de plusieurs peuples, mais aussi de leur Histoire, réduite en cendres au nom de Dieu. Et de voir que ce n'est pas les armes qui ont permis la victoire des blancs, mais les microbes (bonjour la petite vérole…), c'est encore plus rageant pour eux.

————————————————–

Un roman historique intéressant, que je suis contente d'avoir enfin sorti de ma PAL et lu! Je ne pense pas le garder longtemps en mémoire, mais j'ai tout de même passé un bon moment et je peux vous le conseiller si vous chercher une grande fresque historique sur les aztèques ou un roman qui vous fera passer agréablement le temps tout en apprenant beaucoup de choses!
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Ce gros livre de plus de 1050 pages s'est avéré passionnant. Au titre des premiers regrets, des coquilles et surtout des fautes d'orthographe plus fréquentes que d'habitude ainsi qu'un glossaire pas suffisamment complet ; j'aurais également souhaité une bibliographie afin de savoir à partir de quelles sources l'auteur a construit sa brillante peinture d'un monde aujourd'hui disparu, détruit d'abord par la vague déferlante des conquistadors, puis par leur soif de l'or avant d'être définitivement soumis par les évêques.
[...]
Lien : http://journal-de-vance.over..
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Roman historique très intéressant, mais trop long, il y a des longueurs dans le récit et les répétitions des voyages du héros dans l'aventure ralentissent l'action. Bref, très sympa à lire, mais trop long!
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