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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'auteur imagine un journal qui va de juillet 1939 à août 1940 et quelques lettres au fils qui vit en Palestine. Otto J Steiner est tuberculeux, dans un étrange sanatorium. Déjà très faible, il participe à la Festspiele de 39; il est passionné de musique et de celle de Mozart en particulier. Aussi est-il offusqué par la musique imposée par les nazis: il faut sauver Mozart. Il va participer à l'élaboration du programme de la Festspiele de 1940. Il a parfois des envies de suicide rocambolesques mais parfois aussi des envies de meurtre à l'encontre du médecin du sanatorium puis de Hitler lors d'une rencontre Mussolini et le führer.
L'écriture est simple, parfois drôle: on vit avec cet homme en fin de vie avec ses passions, ses petits travers comme l'envie de cervelas pourtant au dessus de ses moyens au marché noir: il vit du loyer de l'appartement qu'il a quitté pour l'hôpital. Il est facétieux: il arrive à "sauver Mozart" à la barbe des officiels allemands. Il décrit de manière assez drôle sa peur d'être juif et d'être dénoncé.
C'est ma deuxième lecture de ce roman lu à sa sortie et relu pour le Café Littéraire et c'est toujours un plaisir de lecture.
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C'est en lisant son journal intime que nous découvrons Otto, entre 1939 et 1940. Rongé par la tuberculose, il a échoué dans un sanatorium de Salzbourg. Sa femme est morte, il n'a aucune nouvelle de sa soeur et de sa famille, son fils est parti en Palestine et ne lui écrit jamais. Il ne lui reste que la musique. Et c'est à travers son regard que nous revivons ces heures sombres, en partageant son quotidien souvent lamentable, parfois inouï.
Entre ironie du destin et absurdité de la vie, c'est une quête essentielle qui nous est proposée : sauver Mozart, c'est un peu sauver son âme, sauver ce qui nous dépasse et nous élève.
Otto est presque un héros, presque lâche, presque Juif, à peine Autrichien. Il est profondément humain, notre semblable, notre frère.
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Le journal intime d'un condamné entre humour et désespoir. Une lecture pleine de surprises. J'ai adoré !
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Captivant.
Et on se prend à rêver en refermant ce livre… et si c'était vrai, si cela avait vraiment eu lieu ?
Aussi je me garderais bien de faire un quelconque résumé...
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Passionnant, style très prenant, à lire.
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Un roman court, vif, percutant et cynique.
Un vrai coup de coeur. J'ai adoré le rythme, le style tranché des phrases. Je l'ai dévoré d'une traite.
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Quel livre!ça fait longtemps que je n'ai pas mis 5 coquillages aussi facilement .

C'est un roman étonnant et que j'ai lu d'une traite, je vais le relire avec plaisir pour le savourer.

Nous lisons les lettres à son fils et le journal de Otto J Steiner, mélomane «un peu juif» qui dit de lui:

«Je suis autrichien de confession phtisique . Et fier de l'être.».


Il est malade,mal soigné et très malheureux d'être dans ce sanatorium au milieu de gens encore plus malades que lui . Il va mourir et a souvent envie d'avancer l'heure de sa mort.

Il n'a personne à qui se confier, sauf ce journal qui pourrait bien être une source de graves problèmes.
Si bien que le lecteur est le seul à savoir la vérité sur des sentiments qu'il ne peut que cacher s'il ne veut pas être immédiatement dénoncé et fusillé.

C'est peut-être pour cela ,qu'il est a un aussi mauvais caractère, et puis franchement cela devait être difficile d'avoir le sourire en Allemagne en 1939!

Il rouspète sur tout:

- le cabillaud bouilli du vendredi, et puis l'absence de cabillaud quand les temps seront encore plus durs.

- le malade qui chantonne des airs obsédants , mais c'est de ce détail que lui viendra une idée extraordinaire !

Il rumine sa vengeance contre ce régime et tous ceux qui assassinent sa si belle musique , je ne peux, hélas! sans dévoiler les effets du roman, vous dire comment il va s'y prendre.

On est pris par ce texte du début à la fin et tout s'enchâsse de façon implacable , l'auteur nous plonge dans l'ambiance hitlérienne et dans la maladie , il le fait avec un tel talent que la lecture transporte son lecteur , par exemple le jour où Mussolini a rencontré Hitler en 1939 sur un quai de gare est grand moment de littérature.
On est bouleversé , également, quand la Gestapo descend dans le sanatorium et que l'on voit ces grands malades parfois grabataires traités comme du bétail!

C'est tragique! Et tout cela à cause du fils du concierge qui paiera de sa vie un geste d'humanité !



Mais ce livre est aussi un hommage à la musique et ravira tous les passionnés de Mozart.

Il pose cette question jamais résolue comment se fait-il que les nazis pouvaient écouter cette musique sublime et aller tuer de façon abominable de pauvres ères sans défense?
Lien : http://luocine.over-blog.com..
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