Une BD pour laquelle il n'est pas évident de faire une critique car tout d'abord c'est une série, un feuilleton, ensuite parce que l'histoire n'est pas évidente du tout. Il y a une foule de personnages et on a du mal à savoir qui est qui mis à part l'antihéros le détective privé de type R
La première de couverture montre un personnage en haut de chausse ou quelque chose d'approchant et portant cheveux longs en queue de cheval accompagné d'un ptérodactyle
bleuté semblable en forme à celui d'Adèle Blanc-Sec mais l'oeil globuleux et sans dents,
entourés tous deux de perches articulées munies d'appareils piquants voire contondants, le tout sur un fond jaune citron lumineux du plus bel effet.
Pour l'intérieur des cases c'est un kaléidoscope de couleurs pas forcement bien mariées mais c'est, pense-t-on, fait intentionnellement.
Pour les personnages il y en a en veux-tu en voilà: des bergs, des mutants, une homéopute qui dit « gouzi gouzi », des bossus, des robotcops style C-3PO, des aristos auréolés, un président narcissique, un méta-baron, des robots style R2-D2,
une tête de chien mais pas celle de
Jean Dutourd ni de Poncelet, une reine de l'amok autant dire un flopée invraisemblable et il n'est pas toujours facile de savoir qui sont les méchants bien qu'on s'en doute
l'antihéros John Difool pas trop sympathique ni trop sexy avec ses démons intérieurs et son ptérodactyle Deepo.
Pour les constructions des villes futuristes, un palais flottant qui ressemble à l'étoile noire de star war, une ville hétéroclite très minérale et métallique
Et l'incal ?
Ça brille, ça s'avale c'est très convoité mais on se demande encore ce que c'est !