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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lu à l'occasion d'une lecture commune imaginaire, je suis assez contente d'avoir découvert cette série. On suit John Diffol, détective privé, un anti-héros toutb à la fois courageux et couard, véreux et loyal, bref une belle contradiction que ce personnage. J'ai beaucoup aimé cet univers de ville souterraine, les implications politiques en présence, la société créée par l'auteur et le dessinateur. le seul point qui m'a un peu fait tiqué c'est le mise en couleur par plans à la manière de projecteurs colorés, rendant les éléments cibles des cases très lisibles au demeurant mais très loin de mes goûts en matières de coloris (étant adepte des couleurs pastel, je n'es pas été servie). Mais en fait c'est de l'ordre du détail car l'histoire m'a complètement embarquée et je n'avais qu'une envie connaître la suite de l'aventure.
Une BD qui se dévore comme un bon gros roman de SF, je lirai la suite avec beaucoup d'intérêt et je remercie Foxfire qui a proposé ce livre au vote de la LC imaginaire d'avril, j'ai fait grâce à toi une très belle découverte du genre.
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Je suis un Fan de longue date de Giraud, avec la série Blueberry. Je découvre, sur le tard, ses oeuvres de SF signées Moebius, Il était temps…
J'avoue qu'au départ je n'ai pas accroché avec le dessin et les couleurs, c'est très différent de Blueberry.
Au fil du récit, l'univers onirique, décalé, politiquement incorrect est très plaisant.
Je n'ai lu que le premier tome, mais le scénario est très prometteur, et peu à peu , Je commence à m'habituer au dessin. A suivre....
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John Difool est un minable détective de classe R. Un homme sans grand intérêt, qui dépense auprès des “homéoputes” le revenu de quelque mission glauque. Mais il se retrouve propulsé bien malgré lui au centre d'une chasse incroyable : il met la main sur un artefact, le fameux “Incal”, que tout le monde semble vouloir.
Voici un classique de BD SF que je comptais découvrir depuis longtemps. On ne peut nier que les couleurs criardes surprennent, mais elles ne m'ont pas empêché d'être happé par l'histoire. Sans introduction, le lecteur est catapulté dans ce monde futuro-cynique bouffi d'inégalités. Nous suivons la folle cavalcade de Difool au milieu de mutants et commandos extra-terrestres, d'aristos décadents et fliks robots, d'un président multi-cloné et ses brigades de bossus, sans oublier la cité des ingénieurs technos. Une plongée dans l'univers ébouriffant et trash de Jodorowsky et Moebius.
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BD de 81 , que j'avais découvert dans Métal Hurlant . le premier volume m'avait séduit avec son inventivité et son patchwork de références (privé de roman noir , cendrillon , Tex Avery ,...) assez délirant . La description d'un futur dystopique (apothéose de la ségrégation de classe , omniprésence des médias, sophistication du contrôle social) est intéressante .
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Dès la première page, j'ai été entraîné par la mésaventure de cet antihéros nommé John Difool, qui se retrouve poursuivi par toutes les grandes forces de cet univers touffu depuis qu'il est entré en possession d'une source aux pouvoirs incommensurables : l'Incal !

L'histoire, riche en rebondissements, se déroule à un rythme effréné, ne laissant aucun moment de répit au lecteur. Malgré un univers très loin du nôtre, on parvient cependant à reconnaître quelques thèmes/clins d'oeil connus, tel que le clonage, le messie, le pouvoir des médias et même … Cendrillon.

Les personnages sont attachants, avec un John Difool qui, comme nous, ne comprend pas vraiment ce qu'il se passe et qui est très amusant au milieu de son désarroi. Néanmoins, au fil des pages, les éléments de ce tome d'introduction vous tomber à la bonne place, finissant par construire un univers qui influença nombreuses oeuvres par la suite («Fifth Element» de Besson) et qui donna lieu à de nombreuses suites et spin-off (« Avant l'Incal », « Aprés l'Incal », « La Caste des méta-barons »).

Graphiquement, Jean Giraud revête son costume SF de Moebius pour nous livrer un univers et des personnages qui débordent de créativité. On est donc très loin de son travail sur « Blueberry » !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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J'aime bien les oeuvres de Jodorowsky et de Moebius. Cependant, je n'avais jamais lu l'Incal. Je me plonge donc dans ce cycle.

J'ai retrouvé dans cette lecture leur vision de la science fiction. Elle a quelque chose de distopique, de pessimiste et d'organique qui me parle profondément. Il y a aussi une époques, les années 1970-1980. C'est clairement le futur horrible tel qu'imaginé dans ces années qui n'étaient pas moins pessimistes que le nôtre. Juste un peu plus colorée et moins manichéenne.

Pour autant, je n'ai pas été emballé par ce premier tome. À mon avis, il y a une raison à cela. J'en attendais trop. On m'en trop parlé comme d'un chef d'oeuvre.

J'attends de lire la suite pour en avoir une idée plus complète.
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John Difool, privé pourri et blasé, vit dans un des taudis de la Ville-Puits en compagnie de son sympathique oiseau, Deepo la mouette à béton. Si son caractère d'antihéros change du tout au tout de l'éternel gentil brave et sincère, il n'en reste pas moins que sa profession ne sert à RIEN de tous les six tomes. Disons à la rigueur que c'était une justification possible pour accompagner une femme dans un lieu mal famé d'où il prendra la fuite et découvrira ainsi l'Incal. Mais du reste, il n'y a strictement aucune enquête ni intervention policière. Peut-être dans "Avant l'Incal", il faudra voir, mais pour ce coup-ci, c'est râpé.
Eh oui, car il faut dire que "L'Incal" mélangeait déjà pas mal de sous-genres de la science-fiction : cyberpunk, space opera et SF psychédélique, avec une vive critique des médias avec le personnage de Diavoloo, incarnant la télévision dans toute sa connerie. Mais restons dans ce premier tome qui ne s'en sort sans doute pas si mal, malgré le fait qu'on ne comprend pas toutes les infos du premier coup vu comme on nous les balance à la figure. En effet, notre antagoniste est réussi, Deepo également, et surtout l'Incal, objet mystérieux doué de personnalité, assume à merveille son rôle de ressort principal de la série. du reste, c'est en feuilleton, et nous avons beaucoup encore à apprendre de cet univers... Au final, on a plutôt hâte de voir la suite, tant le worldbuilding est riche et les personnages réussis.
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"Les bergs on les croyait mythiques, mais ils existent vraiment.".. Je ne sais pas pourquoi je retiens particulièrement cette phrase, mais dans cette saga pleine d'humour, au dessin merveilleux, sa lecture et relecture reste un Bonheur auprès de mes Hergé et de Robert Crumb.
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