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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pour apprécier cette BD, il vaut mieux faire abstraction de toute réalité tangible biologique et technologique et se laisser porter par l'histoire "Space-opérienne", encadrée par des dessins parfois somptueux...

Panepha, jeune vierge destinée à un Oracle et de ce fait cachée sur un astéroïde est violée par des pirates de l'espace...
"Sur l'Astéroïde Sacré, ma mère la prêtresse accoucha d'abord de mon frère Almagro, splendide enfant à la peau sombre qui s'appropria aussitôt ses seins.
Je [Albino] naquis après, la peau plus blanche que le marbre, étriqué à cause de mon frère qui, dans le ventre de ma mère, m'avait déjà volé tout l'espace. Mais plus monstrueuse encore apparut ma petite soeur Onyx, rouge avec quatre bras". (4ème de couverture)

Dans ce premier tome (comme dans les sept qui suivront), Albino raconte, parfois en voix-off, les destinées de chacun :
Panepha, déshonorée, bâtira un empire sur l'élevage de guanodontes et leur lait. Mère tyrannique, elle n'aimera que Almagro et n'aura aucune considération pour ses deux autres enfants. Obnubilée par son idée fixe d'émasculer ses agresseurs, elle ne cherche qu'à accumuler les richesses afin de pouvoir se payer les moyens d'assouvir sa vengeance, entraînant avec elle son fils ainé chéri...ainsi que et par mégarde, sa fille détestée...
Quand Albino demande à intégrer la société des Pantechnos pour devenir créateur de jeux virtuels, sa mère n'est que trop contente de signer le contrat qui la débarrasse de ce rejeton qu'elle considère comme un monstre.
Mais Albino est très (trop ?) doué et suscite rapidement l'intérêt des Techno-pères qui forment une communauté sectaire à la hiérarchie cléricale...

Les dessins de Zoran Janjetov ne sont pas sans rappeler ceux de Moebius, mais Janjetov imprime sa touche toute personnelle dans les décors impressionnants, les illustrations détaillées et lisses (les visages par contre, sont parfois trop figés) aux couleurs ombrageux traversés par des éclatements de rouge...

Mention spéciale pour les représentations des têtes des pirates ! Ces derniers sont des mutants humanoïdes avec des caboches et des tronches pas possibles...j'hésite entre l'imaginaire Lovecraftien...ou Bruegelien...
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Albino, Suprême Technopère, va raconter ses mémoires en compagnie de son fidèle Tinigrifi.

Son histoire commence sur l'Astéroïde Sacré où sa mère, Panépha, était une jeune vierge destinée à être l'oracle de la maison impériale. mais leur astéroïde est attaqué par Oulrij-Le -Rouge et ses pirates.

Panépha sera violée de toute la troupe. Des triplés vont naître de ce viol : Almagro, à la peau brune et bien constitué, Albino, malingre à la peau blanche, Onyx, seule fille encore plus petite, à la peau rouge et avec quatre bras. La préférence de Panépha va à Albino, son frère et sa soeur étant traités comme des esclaves.

Albino a pour ambition de devenir Suprême Technopère. Sa mère acceptera de le confier à Don Mossimo pour le former à la pré-école Pan-technos. la vie d'Albino en sera changée.

Panépha veu se venger de Oulrij-Le -Rouge, le battre et le détruire. Pour cela, elle va s'adjoindre l'aide de mercenaires.

Jodorowski nous entraîne dans une aventure hors du temps connu, dans une galaxie éloignée. Un fois de plus, il invente un univers complètement onirique avec des bons et des méchants, avec des personnages aux étranges pouvoirs. dans ce tome1, il présente tous les personnages de sa saga.

Les traits de Janjetov sont très précis. Les personnages semblent irréels, ne semblent pas être humains malgré leur aspect général. Les décors sortis de son esprit et de ses crayons méritent que l'on se pose un moment pour les observer. le choix est de compléter le graphisme et l'histoire au moyen des couleurs. les couleurs sont collées à chaque personnage. Les graphismes de remplissages de forme sont vraiment impressionnants.

J'ai peu de connaissance de l'univers Fantasy, ayant lu très peu de BD sur ce thème. J'ai été attiré par cette série sur le nom de Jodorowski dont j'avais adoré la collaboration avec Arno pour la série Alef-Thau. Et j'avoue que j'y ai pris un certain plaisir tant pour le scénario que pour les dessins mais aussi pour la couleurs. Il me reste 7 tomes à lire ...

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On suit le voyage de Albino accompagné par ses 500000 fidèles aux confins de l'espace à la recherche de la galaxie promise tel une espèce de Noé avec son arche spacial. le retour sur son passé nous promet de bons moments de lecture car il s'agit avant tout d'un parcours initiatique.

Il est vrai que ces obstacles qui se multiplient de manière presque artificielle rend la chose d'autant plus pénible que prévisible. La lassitude vous guette au bout de quelques tomes. Quelquefois, on est submergé par la folie de l'auteur dans ces histoires biscornues de type post-freudien où ses fantasmes les plus cachés sont déployés.

Pourtant, je suis fan de ce dessin même si le papier glacé est un peu froid à l'image de cet univers ainsi imaginé.

Cependant, je relève ma note car cette production est quand même objectivement au-dessus des productions actuelles. Un peu trop d'imagination ne fait pas de mal.
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Les mémoires d'Albino, l'un des triplés surdoué. Dans la lignée des métabarons, des technopapes, un autre épisode de la mythologie de Jododrowski et son style inégalé. le dessin de Janjetov donne vie à la saga des tâchons. Ce premier tome évoque sa naissance et son enfance. Comme toujours, se cache une quête spirituelle dans cette technologie avancée au coeur d'un monde où voyager dans l'univers est simple.
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J'avais acheté les deux premiers tomes il y a bien longtemps et, n'en ayant plus aucun souvenir, me décide à les relire... mais je vois qu'il y a 8 tomes au total.

Dans la lignée des "Méta-barons" du même auteur, voici donc une autre saga dans un univers futuriste sinistre et violent (et peu plausible). Un peu trop sinistre à mon goût, il y manque la touche d'humour des robots des Méta-barons. Mais l'intrigue est intéressante et nous embarque dans des lieux et aventures pour le moins exotiques, qui se suivent facilement.

Les dessins comme le scénario mêlent l'organique et la technologie. Les dessins sont bien travaillés, avec en particulier quelques belles planches très détaillées, malgré l'utilisation excessive parfois de la 3D par ordinateur. Je regrette juste que la police utilisée, trop brouillonne, soit un peu difficile à lire.
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