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Citations sur Un évangile pour guérir, tome 1 (31)

Je vois la Vierge Marie ferme et forte, si forte qu’elle est capable de porter tout le pouvoir de Dieu dans son ventre […]. Personne ne lui fait peur. Comment Marie peut-elle avoir peur de quoi que ce soit si elle n’a même pas eu peur de l’ange Gabriel, qui se tient devant Dieu? C’est une femme qui a été enveloppée par l’ombre du Seigneur, un choc comparable à celui de trois mille chaises électriques. Il faut imaginer l’inconcevable plaisir qu’elle reçoit au cours de cet évènement. L’Esprit Saint est entré dans son coeur, qui est ouvert, et Dieu s’est introduit tout entier dans son corps. Toute la puissance l’a pénétrée. Un jeune fille faible pourrait-elle vivre un évènement comme celui-ci?

Au milieu de cette ombre incommensurable, Marie a senti la divinité combler chacune de ses cellules. Peut-on imaginer un plaisir plus grand que celui que l’on ressent quand Dieu lui-même est notre amant? […] C’est ainsi qu’au milieu d’une explosion de plaisir incommensurable Marie absorbe la divinité et se retrouve enceinte. [pp. 32-33]
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Quand il fallait donner, ils ont retenu,
quand il fallait avoir confiance, ils se sont cuirassés,
au lieu de se livrer à l' air, ils ont accumulé,
ils ont perdu la lumière pour inventer les clefs.
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Nous demandons et demandons. Nous demandons à notre père, à notre mère, à nos frères et sœurs, à la société, au monde, à la vie, et donnons très peu.
Tu commences à donner lorsque ton cœur se brise. Alors tu te rends compte que tu es complètement seul [...]
Alors tu commences à donner et tu cesses de demander.
p. 259
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Tomber, c'est se laisser happer par l'enfance.
[...]
Si nous abandonnons notre point de vue d'enfant, notre vie changera. Nous pourrons modifier notre passé.
p. 250
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Nous sommes consolés parce qu'en pleurant et en atteignant le comble de l'insignifiance, nous nous rendons compte que nous sommes totalement et absolument signifiants.
p. 231
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Avoir un cœur malade consiste à être rempli de choses qui ne sont pas nous, et notre grande douleur vient justement de ce que nous ne sommes pas nous-même. Dès l'enfance on nous empêche de l'être : la famille nous donne un destin qui n'est pas le nôtre.
« Heureux les pauvres de cœur »

Être pauvre de cœur veut dire ne pas avoir le cœur peuplé de tous ces désirs. Nous sommes pauvres et nous nous acceptons tels que nous sommes. Nous acceptons notre cœur et non celui des autres. Nous acceptons purement et simplement ce qu'il porte. Le cœur n'a pas de devoir : il bat. Il aime quand il aime. Il n'aime pas quand il n'aime pas. On ne peut l'obliger à battre plus vite ni plus lentement qu'à son propre rythme. C'est un canal dans lequel rien ne fait obstruction. Tout passe.
p. 226
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Les rois et les reines qui règnent en nous se battent : notre intellect nous dit une chose, notre cœur en veut une autre, tandis que notre sexe en désire une troisième et notre corps une quatrième. Nous n'avons pas de finalité définie. Nous sommes en proie aux grondements. Nous sommes déchirés. Nous ne disposons pas de la plénitude : nous souffrons.
p.177
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Le jour où nous nous pardonnons à nous-même, la tristesse nous étreint, car la rancune, l'une des bases de notre existence, disparaît.
p. 141
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Ayons une pensée de pitié pour toutes ces mères dont l'enfant a été massacré parce que le Christ est né, pour toute la souffrance qui accable ces innocents au moment où le Christ arrive. Il faut comprendre que lorsque l'être nouveau arrive en nous, lorsque notre Joseph et notre Vierge Marie arrivent, bien des innocents et bien des choses sont sacrifiés. Lorsque notre vie se transforme totalement, la douleur est la première chose que nous produisons autour de nous.
Nous vivions dans un monde qui était à un certain niveau, et ce niveau nous correspondait ; lorsque nous nous transformons, les personnes restées à notre ancien niveau sont incapables de nous comprendre et nous ne pouvons plus vibrer avec elles. Cela les fait souffrir. Cherchant un coupable, elles essaient de détruire la cause qui nous a fait changer [...] »
Nous passons alors par un moment “de tuerie des innocents”. Ce qui veut dire que la douleur est la première manifestation du changement. Il y aura bien des douleurs en nous et autour de nous au moment de notre prise de conscience, car il est triste d'abandonner ce qui nous définissait. Qu'il est triste de ne plus pouvoir s'identifier à son ego ! Qu'il est triste d'avoir de la rancune à l'égard de ses parents ! Tout cela est difficile, car on a édifié et vécu toute une vie en vociférant contre des tas de choses.
p.140/41
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Entre le moment où l'on s'endort et celui où l'on se réveille, toute notion de temps disparaît : nous ne savons pas combien d'heures nous avons dormi. Dans la mort, ce sera la même chose.
p. 37
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