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Citations sur Un évangile pour guérir, tome 1 (31)

Transgresser les limites de nationalité et de culture est le premier acte révolutionnaire. Disons que Jésus est hébreu et qu’il commence la révolution dans son pays. Sa première action consiste à devenir, tout de suite, un citoyen du monde. Pour lui, être citoyen du monde, c’est être citoyen de la galaxie. Dire que le Christ est terrestre et qu’il appartient au monde relève du chauvinisme. Nous n’appartenons pas au monde ou à une galaxie, mais au cosmos tout entier. Si nous détruisons notre passeport national, il nous faut encore détruire le planétaire, celui de la galaxie et même celui de l’univers, car nous n’appartenons pas un un seul univers, mais à tous les univers [p. 206]
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La Terre est mon corps, c'est la planète.
p. 263
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« Un Évangile pour guérir », Alejandro Jodorowsky, Éditions Le Relié© 2004
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La véritable prière est donc une chose qui ne concerne que soi.
« verrouille ta porte... »
Fermer ta porte veut dire t'isoler momentanément du monde, oublier tes besoins, tes désirs, tes sentiments, tes pensées ; vider ton esprit.
p. 255
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Notre vie dépend du point de vue qu'on nous a inculqué. Enfant, on apprend un point de vue et on voit la vie en fonction de celui-ci. C'est le point de vue de l'enfant. Il est indispensable de l'arracher car il nous empêche de vivre notre plénitude. C'est-à-dire que si mon œil droit (mon point de vue sur la vie) me dérange, ne me laisse pas atteindre ma plénitude, je dois l'arracher. Je dois changer de point de vue. Combien d’œils droits existent-ils en chacun de nous qu'il faut arracher ?
p. 249
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Lorsque nous avons allumé notre lampe, nous ne devons pas la cacher. Elle brille pour tous les êtres qui dans la maison sont dans l'obscurité. Cela veut dire que lorsqu'un être s'illumine, il éclaire toute la société.
Ma lumière est tienne. Ta lumière est mienne. Nous la créons ensemble. Ne pensons pas que notre lumière est petite, car elle est universelle. Un jour, elle sera vue par ceux qui sont aveugles.
p. 242
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… l'insulte ou la persécution ne nous affecte pas. Nous savons nous défendre psychiquement. Nous pouvons résister et poursuivre notre œuvre. D'une façon ou d'une autre, personne ne nous arrête. De plus, lorsqu'on dit du mal de nous, nous sommes “heureux/satisfait” et cela nous confirme dans le fait que nous ne devons pas nous écarter d'un millimètre de notre travail spirituel.
p. 239
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Il est étrange d'être doux sans faire de concessions. Cela paraît contradictoire, antinomique. Pourtant, cela consiste à glisser notre message sans détruire les formes qui nous emprisonnent. Une graine peut détruire un rocher si elle tombe dans une petite brèche. On ne peut pas détruire un système. Il faut faire pousser la nouvelle réalité à l'intérieur même du système.
p. 238
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Lorsqu'on mentionne les démoniaques et les lunatiques, on parle de maladies mentales. Tout de suite, l'Évangile décrit le Christ comme un médecin qui guérissait aussi bien le corps que les maladies de l'esprit. Il soignait l'être dans son ensemble, considérant le corps et l'esprit comme un tout.
Pour revenir aux quatre frères, il faut prendre conscience qu'ils symbolisent les quatre premiers moteurs d'action de l'être humain : les besoins matériels, les désirs sexuels, les émotions et les idées. Pour guérir, il est nécessaire que ces quatre aspects de l'être humain, ayant pour but commun de devenir des réceptacles de la Volonté de la Conscience supérieure, éliminent tout ce qui les éloigne de l'amour de Soi et de l'Autre. Cela signifie éliminer les besoins inutiles, les émotions inutiles, les désirs inutiles et les pensées inutiles. Tout ce qui nous rapproche de la totalité est utile. Tout ce qui nous en sépare est inutile. S'unir, c'est vivre de plus en plus. Se séparer, c'est mourir peu à peu.
p. 214
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Au début, toute prise de conscience s'accompagne d'une immense souffrance. Un jour, un maître soufi m'a dit : « Le jour où j'ai atteint l'illumination, je me suis mis à vomir de dégoût. Après, ce fut la joie. »
Ce n'est que par l'erreur et la chute qu'on apprend, car s'il n'y a pas de chute on ne peut pas se mettre debout, et s'il n'y a pas d'erreur, on ne peut atteindre la perfection. On atteint la perfection après avoir traversé une succession d'erreurs.
Le maître de la perfection est l'erreur. Le maître de la santé est la maladie. C'est évident, car si on n'était jamais malade, on ne saurait pas se soigner. C'est avec la maladie qu'on apprend ce qu'est la santé. Le maître d'une alimentation saine est une bonne indigestion. Il faut entrer profondément dans ses forces instinctives pour réaliser une ascension vers les forces spirituelles.
p. 152
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Quel besoin avons-nous de plaquer sur notre enfant nos histoires du passé ? Mettons nos parents et grands-parents à la place qui leur revient ! L'enfant est plus important qu'eux.
[…]
Au fil des siècles, chaque génération brime la suivante. Nous sommes le fruit d'un arbre généalogique malade et nous ne vivons pas notre propre vie.
Au lieu de voir les êtres que nous côtoyons, nous voyons des écrans sur lesquels nous fixons des projections.
p. 112
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