J'ai connu une personne dont le père était musulman et la mère juive. L'un et l'autre avaient rejeté leurs origines, si bien que leur enfant n'avait ni culture, ni nationalité, ni racines. Je ne crois pas qu'il soit indispensable de s'attacher à une nationalité ou à des racines déterminées. [...] Cependant, pour parvenir à cette liberté, il faut avoir connu et honoré ses racines. Si on ne sait d'où l'on vient, on ignore où l'on va. Rompre avec son passé ne signifie pas ignorer ses origines, et connaître ses origines ne signifie pas qu'on y soit attaché.
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