Si j'ai bien compris, l'ambition de cette intégrale est de grouper l'ensemble des récits de
Green Lantern scénarisés par
Geoff Johns.
Je viens de lire le tome 1, et je dois dire que le résultat est spectaculaire.
Deux gros morceaux dans ce tome : la mini-série le Retour d'Hal Jordan et les 15 premiers épisodes de Green Latern selon Johns.
Green Lantern, c'est pas un héros : c'est un corps de police spatiale commandé par les Gardiens – des sortes de Schtroumfs pas drôles aussi vieux que l'univers. Chaque membre du corps possède un anneau qui émet une lumière verte qui peut prendre toutes les formes possibles, la seule limite étant l'imagination et la volonté du porteur.
Les porteurs d'anneaux viennent de tous les coins de l'univers, mais notre planète doit être spéciale car elle compte quatre membres humains très différents de mentalité dont le plus célèbre est Hal Jordan, pilote d'essai dans le « civil » (je suis doué pour écrire des paradoxes moi).
La mini-série qui compte son retour voit les débuts de
Geoff Johns sur ce héros que visiblement il adore. On est en 2005 et le scénariste a du pain sur la planche. En effet, au moment où Geoff s'en empare, Hal a carrément éliminé le corps des
Green Lantern et est habité par une espèce d'agent de la vengeance de Dieu : le Spectre. de plus, il est habité par un virus qui tue par l'effroi : Parallax (mais ça Hal l'ignore). Et son corps est mort.
Bref Geoff va remettre tout ça d'aplomb et relancer le vrai Hal Jordan au cours d'aventures dantesques qui mêleront la
Justice League et les autres Lantern humains. C'est plutôt le bordel, mais un bordel sympa à lire.
Les 15 épisodes de
Green Lantern sont regroupés par aventures, très différentes les unes des autres du point de vue de l'atmosphère, parfois cosmiques, parfois horrifiques, parfois drôles. On voit le fil rouge qui consiste à permettre à Hal de retrouver son environnement d'avant le carnage des Lantern et le Spectre. Les retrouvailles avec sa famille qu'il avait laissé tomber, le retour des Lantern soi-disant abattus par lui, la fin des hostilités larvées avec Batman, les retrouvailles avec son vieux pote Green Arrow.
Evidemment, quand on a détruit le corps faut pas s'attendre à ce que ce dernier, une fois reconstruit, vous dresse une statue. On règle un peu ses comptes en douce.
Point faible : la vie personnelle d'Hal Jordan qui revient sans arrêt sur ses relations avec son père qu'il adorait et sa mère qu'il a déçue. C'est lassant au bout d'un moment. Les relations avec les autres pilotes d'essai auraient pu donner un truc sympa, surtout avec la belle et grande gueule Cowgirl, mais impossible de visualiser une continuité là. Il a l'air de se passer des événements qui ne sont pas relatés dans ce volume et qui agissent beaucoup sur ces personnages.
Mais c'est pas très grave.
Geoff Johns maîtrise vraiment son sujet tout vert et je le rejoindrai à coup sûr pour le tome 2.