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4,01

sur 389 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Alors qu'il s'apprête à dîner au Busy Bee Café, le shérif Walt Longmire est informé par Rosey Wayman, de la police de l'autoroute, que le corps d'une jeune femme a été retrouvé le long de la route par deux ranchers, James et Den. Arrivé sur les lieux, il interroge ces derniers et constate que la jeune femme, d'origine vietnamienne, a visiblement le cou brisé. Ses pieds nus lui font supposer qu'elle a été tuée ailleurs et déposée ensuite ici. Allant jeter un oeil aux alentours, Walt se fait attaquer par un Indien immense et fort alors qu'il arpente un tunnel. Si rien ne le désigne coupable du meurtre, les hommes du shérif décident de le mettre au frais. Ce n'est que plus tard qu'un sac à main, appartenant à la jeune femme asiatique, est retrouvé dans le tunnel. À l'intérieur, des clés de voiture, des quarters, aucun papier d'identité mais une photo, vieille et décolorée. Tout de suite, Walt reconnaît le jeune homme assis devant un piano. C'était lui, des années auparavant, lors de la guerre du Vietnam, alors qu'il effectuait sa première enquête en tant qu'inspecteur des marines...

Pour ce quatrième tome des aventures du shérif Longmire, Craig Johnson nous offre carrément deux enquêtes qui se font écho pour le prix d'une. La première, sise Tan Son Nhut, Vietnam, concerne la mort, par overdose d'héroïne, d'un marine première classe. Walt, alors tout jeunot mais déjà prompt et déterminé à découvrir la vérité, va pourtant rencontrer bien des obstacles. La deuxième n'est autre que le meurtre d'une jeune Vietnamienne, dans le comté d'Absaroka, au coupable bien trop vite désigné. Deux enquêtes pour le moins complexes mais ô combien prenantes d'autant que Craig Johnson alterne, avec habileté, passé et présent, nous dévoilant ainsi un pan de la jeunesse de Walt et mettant en lumière une bien triste réalité, celle des enfants de poussière. Deux enquêtes rondement menées, des personnages qui, au fil des tomes, s'approfondissent, des dialogues et une plume savoureux.
Une réussite, encore une fois...

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Faut-il dire à nouveau combien je suis adepte de la saga Walt Longmire ? Car sans être l'alpha et l'omega du polar US, l'oeuvre de Craig Johnson que je remonte à rebours offre des intrigues solides, des personnages récurrents extrêmement attachants et, en fil rouge à chaque livre, des cases qui s'ouvrent petit à petit sur le passé de Walt, renforçant le lien ou le liant entre les différents opus. Au rythme d'un tous les semestres, c'est un peu ma récréation littéraire…

Et bonne nouvelle, Enfants de poussière – toujours traduit par Sophie Aslanides – est un excellent cru, probablement un des meilleurs lus jusque-là. Quand la découverte du cadavre d'une jeune asiatique vient troubler la quiétude du comté d'Absaroka dans le Wyoming, c'est tout le passé du shérif Walt Longmire qui va remonter : le Vietnam, l'offensive du Têt, le démantèlement d'une filière clandestine de drogue au sein de l'armée, mais aussi une jeune prostituée au destin tragique.

Ce mélange des périodes traité à grands coups de courts flashbacks fonctionne parfaitement et le livre devient un véritable page-turner, n'oubliant pas – comme d'hab' – d'intégrer l'indispensable lien de culture indienne, qui voit la Nation Cheyenne se trouver un double inattendu.

Pour le reste, c'est toujours un bonheur de retrouver la tribu Longmire à l'heure des amours débutantes avec Vic, du rapprochement de Cady et Michaël ou de l'amitié rassurante et manifestement ancienne d'Henry Standing Bear. Certains puristes-élitistes font la fine bouche devant Craig Johnson. Tant pis. Moi je ne boude pas mon plaisir…
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Je trace un peu plus avant, avec l'ami Craig, sur l'autoroute du bonheur.

Absaroka, tout le monde connait.
Là-bas, très certainement, puisqu'il s'agit de l'État le moins peuplé d'Amérique.
La faune y est locale et clairsemée.
Difficile d'imaginer la découverte d'un corps tranchant furieusement avec les stéréotypes locaux.
Dans un souci d'ironie à peine voilée, c'est bel et bien le cadavre d'une jeune asiatique que l'on retrouvera étranglée, rien de franchement novateur pour le moment, en possession d'une vieille photo immortalisant Walt Longmire alors en villégiature au Vietnam en pleine saison du pruneau létal.
Interloquant, n'est-il pas ?
Une victime atypique et un suspect tout désigné, ce colosse indien mutique ayant pris ses quartiers annuels dans un boyau débectant déserté par les rats eux-mêmes.
Faut dire que se trimballer avec le sac à main de la victime n'était sans doute pas le meilleur moyen de se disculper de tout soupçon policier, enfin crois-je.

Quatrième volet traduit en français, ces enfants de poussière allie investigation et jeunesse "Longmirienne" avec un égal bonheur.
Des temps reculés et guerriers se rappelant aux bons souvenirs de notre shérif qui rame comme jamais pour élucider cette nouvelle affaire.

Le chassé-croisé "présent passé" est habilement acheminé, apportant une vraie respiration à cette enquête visiblement insoluble tout en dévoilant un pan non négligeable de l'album photo personnel de Walt Longmire.
Autre aspect ingénieusement traité qui suscite l'interrogation, les relations étroites, en temps de guerre, entre occupant et michetonneuse locale, qui donnèrent naissance à bon nombre d'enfants non désirés à l'avenir mort-né.

Au logique questionnement de la filiation avec la victime viendra naturellement se greffer ce doute abyssal quant à la culpabilité supputée de cette force de la nature taiseuse.
Un coupable idéal au mauvais endroit au mauvais moment.

Enfants de poussière convoque les fantômes du passé tout en déroulant, pour notre plus grand plaisir, une galerie de personnages que l'on se plait à retrouver.

La trame est complexe et plurielle.
L'ambiance des plus sombres.
Mais gageons que l'ami Longmire, assisté de ses fidèles enquêteurs et amis, saura faire toute la lumière sur ce bien triste fait divers.
En tout cas, moi j'y crois.
En même temps, j'en connais l'issue, donc pour l'intuition à deux balles...
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Qui sont « Les Enfants de poussière » ? Derrière cette appellation poétique se cache une triste réalité, celle de centaines d'enfants nés durant les années 60 et 70 de pères américains et de mères vietnamiennes. Fruits de la guerre, ces enfants sont généralement condamnés à rester apatrides, déchirés entre leurs deux nations d'origine. Certains parviennent pourtant à partir pour les Etats-Unis à la recherche de parents souvent peu désireux de faire leur connaissance. le périple de l'un d'eux, une adolescente vietnamienne d'une quinzaine d'années, l'a menée jusqu'à la ville de Durant dans l'état du Wyoming où sa courageuse obstination a été durement récompensée. Quelques heures à peine après son arrivée dans le comté d'Absaroka, son corps a été découvert au bord d'une route, le cou brisé.

Walter Longmire, shérif vieillissant de Durant et vétéran de la guerre, est chargé de l'enquête – une enquête qui semble a priori toute tracée puisque un indien SDF et à moitié fou a été capturé à quelques dizaines de mètres du cadavre. Mais Walt ne croit guère à la culpabilité de son étrange prisonnier et le mystère autour de la mort de l'adolescente s'épaissit encore quand les enquêteurs découvrent une curieuse photo dans son sac à main. Sur cette photo prise au Vietnam en 1968, une jeune prostituée asiatique assise dans un bar sourit à l'objectif et, derrière elle, un marine de vingt ans joue du piano. Et devinez qui est ce jeune type ? Bravo, vous avez mis dans le mille ! Walt lui-même, bien entendu !

Après quatre tomes lus avec un enthousiasme jamais démenti, je peux maintenant l'affirmer haut et fort : Walt Longmire est mon copain. Chacune de ses nouvelles aventures est pour moi la promesse de longues heures de plaisir vautrée sur mon canapé ou sur la pelouse d'un jardin public. Et si Craig Johnson décide d'entraîner son héros loin des terres du Wyoming vers le lointain Vietnam, eh bien, va pour le Vietnam ! Tous les pays se valent quand on les visite en si bonne compagnie.

Avec « Enfants de poussière », Craig John innove donc par rapport à la structure narrative de ses oeuvres précédentes : au lieu de nous livrer un récit linéaire, il alterne les passages se déroulant à notre époque au Wyoming et des flash-back contant la courte et malheureuse carrière militaire de Walt au Vietnam dans les années 60. le procédé est intéressant et bien mené, même s'il a pour désavantage de diminuer un peu notre intérêt pour l'enquête elle-même. Ce défaut reste pour moi très mineur, puisque je ne lis pas tant les aventures de Walt Longmire pour leur aspect policier, que pour leur narrateur tellement attendrissant, leurs personnages secondaires si hauts en couleur et leur chaleureuse humanité. Pas déçue pour un sou, je me suis donc immédiatement procurée la suite « Dark Horse » d'occasion et je vais peut-être même déroger à mon sacro-saint principe de lectrice économe en m'achetant le sixième tome « Molosses » plein pot. Ah la la, qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour ces copains…
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J'ai commencé par la série "Longmire" avec Molosses. Je m'étais dit que je reviendrais lire Craig Johnson, me rendrais de nouveau à Durant dans le Wyoming pour élucider une enquête aux côtés du shérif Walt Longmire. C'est son humanité qui m'avait plu, son coeur tendre, son côté un peu bourru et sa relation attentionnée avec sa fille Cady, avec ses collègues.
J'ai retrouvé ce colosse avec plaisir, de même que d'autres protagonistes bien campés qui ne m'étaient plus inconnus, comme son ami amérindien Henri Standing Bear.

Enfants de poussière est un très bon thriller, le démarrage est un peu lent, pas simple à comprendre, j'ai eu un peu de mal à assembler les morceaux, mais une fois que c'est parti, je n'ai pas pu lâcher le bouquin. Et c'est une double enquête que j'ai suivie. Deux mystères, un survenu dans le passé pendant la guerre du Vietnam, l'autre, quelques quarante années plus tard, dans le Wyoming, dans le comté fictif d'Absaroka, isolé du monde, témoin de tensions entre communautés, et, dans cet opus, peuplé de revenants de la guerre.

Enfant de poussière est « la traduction de l'expression américaine dust child qui désigne ces enfants non désirés, nés pendant la guerre du Vietnam, rejetés par la société, comme leurs mères, souvent accusées d'être des prostituées. »
Lire Craig Johnson, c'est, à mon avis, avoir la garantie de lire un très bon polar, à l'intrigue bien ficelée, aux personnages hauts en couleur, mais c'est aussi, s'enrichir au contact des autres, apprendre, et réfléchir sur notre société.
Avec Enfants de poussière, Craig Johnson dénonce les violences de notre civilisation, et nous montre l'homme capable du plus beau et même du pire ! Il nous donne aussi un réel aperçu des traumatismes qu'une guerre laisse derrière elle...

Prochain rendez-vous : le premier tome de cette série. J'ai commencé par le sixième, ici le quatrième, j'ai comme envie de faire les choses un tant soit peu dans l'ordre ;-) Parce que j'accroche de ouf !
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Craig Johson est au polar amérindien ce qu'est Mankell au polar suédois. Il part de faits de société souvent peu connus pour élaborer une intrigue qui se tient. Grâce à une écriture concise, efficace, qui a l'art du petit détail précis, sans préambules ni digressions inutiles, on se retrouve très vite au coeur d'un sujet costaud, ici le passé des vétérans de la guerre du Vietnam, via le shérif Longmire.Tout est suggéré en peu de mots, les dialogues sont brefs et rapides, et le rythme d'ensemble est mené savamment crescendo.
Un polar, certes, mais qui dérange. Johnson, tout comme Mankell, est un décrypteur, un analyste de la société et de ses ombres. Policiers, psychologiques, sociologiques, ses livres sont à la fois des témoignages, des dénonciations et un regard "autre", dans lequel la pire violence n'est pas forcément celle du crime, mais celle que nous impose toute civilisation qui sacrifie ses plus faibles. Et c'est la voix de ceux-là que Craig Johnson nous donne à entendre, celle des sans-grades, des oubliés et des victimes de mafieux sur lesquels la très honorable société ferme plus ou moins les yeux... Merci à lui de nous rappeler que la puissance d'une civilisation ne se construit pas sans "quelques" dégâts collatéraux... Et avec quelle pudeur et quelle profondeur !
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Une jeune vietnamienne est retrouvée morte, étranglée, dans le comté d'Absaroka. A proximité du cadavre vit, sous un pont, un immense indien muet et sans doute débile, sans domicile fixe et qui a fait de la prison. Il joue avec le sac à main de la victime et devient très rapidement agressif dès qu'on l'approche. Voilà une enquête vite résolue pour le Shérif Walt Longmire !
Mais bien sûr, Walt n'est pas du genre à condamner vite fait bien fait un coupable tout désigné sans y regarder de plus près. D'ailleurs, en y regardant de plus près, dans le sac à main de la dame, il trouve une vieille photo de lui, prise quarante ans plus tôt, au Viêt Nam, au temps de sa première affaire en tant qu'enquêteur chez les Marines.

Les enfants de poussière, ce sont les enfants nés de père américain et de mère vietnamienne pendant la guerre du Vietnam. Rejetés par leur famille maternelle, leur naissance est souvent ignorée ou refusée par leur famille paternelle. Enfants de la guerre, ils peinent à trouver leur place, quel que soit le côté de l'océan dans lequel ils se trouvent.
Avec beaucoup de talent, C. Johnson entremêle les époques, et l'enquête actuelle et celle du jeune Longmire, qui cherche encore sa place d'enquêteur et de justicier dans un Vietnam corrompu et en plein bombardement, sont abordées tour à tour de façon très fluide. Les scènes d'actions sont particulièrement réussies et visuelles : je me suis surprise plus d'une fois à baisser la tête pour éviter une balle ou un obus (même si, forcément, je ne suis pas très sure que cette méthode d'évitement soit très efficace !).
Ce tome permet également de mieux appréhender les relations entre le Shérif et son grand copain et fort séduisant Henri Standing Bear ("Toutes les femmes de ma vie souriaient lorsqu'elles parlaient de Henry Standing Bear. C'était un peu agaçant, mais Henry était mon meilleur ami, mon ami de toujours, alors je l'acceptais." Eh bien, moi aussi !), qu'il retrouve dans l'atmosphère saturée de fumée du Vietnam. Dans l'époque actuelle, on suit également le lent rétablissement de Cady, la fille de Walt (cf. L'indien blanc), on retrouve bien sur la volcanique Vic, ainsi que les habitués du Busy Bee ! Comme pour les autres enquêtes du Shérif, l'intrigue tient bien la route, il y a de l'action, de l'humour et des bagarres, et les dialogues sont toujours aussi incisifs et les personnages restent toujours aussi sympathiques !
Bref, je suis toujours contente de retrouver le petit monde de Walt Longmire (il y aurait de moins bonnes compagnies !). Vivement que Dark Horse soit publié en l'édition de "poche" (Totem pour ne pas la citer !) de Gallmeister !
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Cette quatrième aventure du shérif Walt Longmire du comté d'Absaroka dans l'état du Wyoming replonge notre héros dans le passé. Une jeune asiatique a été retrouvée assassinée en bordure d'une autoroute. Un indien SDF vivant à proximité et deux ranchers vieux garçons font des coupables tout trouvés. Dans le sac à main de la jeune fille, Walt tombe sur une photo jaunie où il pose à côté d'une jolie vietnamienne qui travaillait dans un bordel de Saïgon datant de l'époque où il enquêtait chez les marines pendant la guerre du vietnam. La victime s'avère être une « enfant de poussière » une enfant né d'une liaison entre une vietnamienne et un soldat américain. Son fidèle ami l'indien Henry Standing Bear va une fois de plus l'aider dans cette enquête périlleuse qui alterne sur deux périodes présentes et passées. L'enquête remonte à leur jeunesse là où des liens profonds se sont tissés. Walt Longmire la cinquantaine tonique affirme sa loyauté envers la Nation Cheyenne, son humour et son courage en fait un personnage définitivement attachant au même titre que le reste de l'équipe du commissariat d'Absaroka. L'Amérique panse ses blessures, la guerre du Vietnam a laissé des traces tout autant que le massacre des Indiens, l'auteur sans complexe ose regarder les fantômes du passé bien en face ! L'enquête se déroule dans une nonchalance un rien western pour le moins fascinante où les villes fantômes sont légions et où les serpents à sonnettes guettent. L'odeur douceâtre du café plane mêlée à la poussière tenace sous l'oeil prédominant des BigHorn Mountains, un décor que l'auteur affectionne et qu'il retranscrit à merveille pour une évasion assurée.
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C'est la quatrième enquête du shérif Walt Longmire que je lis et j'ai trouvé celle-ci passionnante et attachante.

Enquête passionnante parce que le roman mêle deux époques et deux enquêtes de Walt Longmire dans un contexte historique sensible, celui de la guerre du Vietnam. Dès qu'on trouve le corps de la jeune Asiatique dans son comté, Walt reconnaît immédiatement une jeune Vietnamienne. La photo retrouvée dans le sac de la jeune femme renvoie le shérif en 1968 peu avant ce qu'on a appelé « l'offensive du Têt ». Walt était alors enquêteur pour les marines : ses investigations sur un très gros trafic de drogue lui font connaître une jeune prostituée que l'on retrouvera assassinée. le jeune Walt n'échappera pas à l'enfer des combats pour résoudre ces énigmes. Cela nous permet donc de comprendre encore mieux le shérif dans son comté d'Absaroka et sa détermination à trouver le meurtrier de Ho Thi. Seul Henry Standing Bear, qui a lui aussi fait la guerre du Vietnam, est à même de comprendre les motivations profondes de Walt.

Enquête attachante pour cette amitié unique entre le shérif et « la Nation cheyenne », pour le souci que se fait Walt envers sa fille Cady, en pleine rééducation physique et mentale (voir L'Indien blanc) et pour le maelstrom sentimental dans lequel le secoue son adjointe Vic.

Et bien sûr, toujours autant d'humour, d'auto-dérision dans le chef de mon shérif préféré.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Walt Longmire a combattu au Vietnam et cet épisode de la série nous promène entre une enquête actuelle et ses souvenirs de guerre. Dans les deux cas les intrigues sont intéressantes, les pistes nombreuses et les résolutions plausibles. Les personnages de Walt et de la nation cheyenne sont toujours aussi attachants, leur flegme admirable, de même que leur détermination à trouver le fin mot des histoires dans lesquelles ils sont impliqués. le titre fait référence aux nombreux enfants nés de père américain et de mère vietnamienne, dont le sort n'est pas toujours rose. Mais les enquêtes mèneront à des découvertes qui dépassent nettement cette problématique, pour le pire malheureusement. Un opus à la hauteur des précédents qui donne envie de poursuivre au plus tôt !
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