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4,01

sur 393 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Les enfants de poussière du titre sont les bui doi , le nom en vietnamien pour des enfants vietnamiens adoptés par des américains.

Ce tome suit la mésaventure de Philadelphie narrée au tome 3, où la fille de Walt, Cady, brillante avocate, avait subi une agression si brutale, qu'elle a échappé à la mort de peu. Elle repart avec son père pour s'installer dans les Hautes Plaines, comté d'Absaroka, afin de continuer une longue et assez pénible réhabilitation.

Dans le comté nous retrouverons d'autres personnages attachants comme Ruby, la fidèle et efficace secrétaire de Walt, Henry Standing Bear son pote cheyenne, l'ancien shérif Lucien Connally élu pendant 24 ans avant Walt, Vic la collaboratrice et maitresse de Walt, l'adjoint du shérif au nom basque Santiago Saizarbitoria, si dissonant dans le Wyoming, qui est maintenant marié et père de famille, sans oublier le chien qui s'appelle le chien, sans nom.

Walter Longmire cumule 5 mandats et 24 années de service comme shérif d'Abasaroka.

Cette fois l'affaire criminelle démarre sur les chapeaux de roue : une jeune vietnamienne est retrouvée morte sur un chemin.

Ce fait nous fera connaitre toute une partie du passé de Walt Longmire : sa participation à la guerre du Vietnam en 1967 en tant que enquêteur de la police des marines (il était déjà shérif) car un trafic de drogue avait été détecté à l'intérieur de la base militaire et un homme en était mort d'overdose. Mais le commandant de la Navy va lui imposer de travailler sous la supervision du personnel de sécurité de la Navy, les lieutenants Mendoza du Texas et Baranski de l'Indiana. C'est du Vietnam que date l'amitié avec Henry Standing Bear, autant vous dire qu'elle sera indestructible.

Il y aura des allées/venues entre les souvenirs du Vietnam avec ses horreurs et le présent avec la recherche de l'assassin de la jeune vietnamienne. Un colosse appartenant à la tribu des indiens crow sera très vite accusé, sans preuves.

Nous suivrons l'enquête non dénuée de frissons (le village abandonné infesté par des serpents à sonnettes) pour aboutir à l'éclaircissement du cas.

J'adore le descriptif de ce Wyoming rural qui m'apporte des bouffées d'air pur…J'avais le regard perdu sur les grandes pâtures menant à la Powder River. Il y avait une petite colline vers l'est de la ville, et plus loin, sous l'effet des torrents remontant vers le nord, les plaines étaient plissées comme un lit mal fait. Tout avait une couleur d'aquarelle passée, et on aurait dit que si l'on effleurait quoi que ce soit, l'objet tomberait en poussière et serait emporté par le vent. Nous avions besoin de pluie.

Ouaip, un bon Longmire.
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Le shérif Walt Longmire est appelé sur la découverte d'un corps d'une jeune vietnamienne. En inspectant les lieux, il doit faire le coup de poing avec un géant indien qui semble vivre dans un tunnel sous l'autoroute.
Une enquête qui pourrait s'arrêter là car l'indien ne parle pas et dispose de la force nécessaire pour avoir tué la jeune femme. Mais lorsque Walt découvre une vieille photo dans les affaires de la défunte, il se dit que cette enquête n'est pas si simple. Il s'agit d'une photo de lui avec une jeune asiatique lors de son séjour au Vietnam pendant la guerre.
En lisant #craigjohnson et en marchant dans les pas de Walt Longmire, j'ai vraiment l'impression d'être au Wyoming. A chaque nouvel opus, je découvre cet État et la richesse de son paysage. Cela me donne des envies de voyage. Par ailleurs, on en apprend un peu plus sur le passé du shérif.
Évidemment, une très bonne lecture.
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Une double enquête, sans unité de temps ni de lieu. de nos jours au Wyoming...et en 1968 au Vietnam.
Le parallèle entre les deux époques et les deux crimes est réussi. Et bien sûr Longmire, la nation Cheyenne et toute la smala qui gravite autour des deux policier est attachante et réjouissante.
Bref un excellent moment, deux bonnes aventures qui contribuent à faire de Walt Longmire un sacré bonhomme dont on ne peut qu'attendre impatiemment la prochaine aventure!
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Dans le bon vieux comté d'Absaroka, la vie a repris son cours presque normal. Presque, puisque Cady a réintégré le domicile familial où son père ne peut s'empêcher de se faire un sang d'encre sur les progrès - satisfaisants mais jamais assez - de sa longue rééducation. Puis un jour d'été brûlant, sur un talus au bord de l'autoroute, est découvert le corps d'une jeune vietnamienne inconnue, bien exotique pour la région. Son sac, retrouvé parmi les affaires crasseuses d'un clochard Indien colossal et mutique, ne contient pas grand chose - à l'exception très notable d'une vieille photo où figure Walt Longmire en personne.
Un Walt Longmire de vingt et quelques années, posant en compagnie d'une jeune entraîneuse dans un bar à soldats, sur une base perdue au milieu des combats de la guerre du Vietnam. En ce temps-là, Walt faisait partie des Marines, enquêtait sur une sombre histoire de traffic de drogue au sein de l'armée, qui avait déjà entraîné la mort de plusieurs hommes et dont personne ne voulait rien trahir. Hostilité et silence au rendez-vous. La Nation Cheyenne se battait quelques bases plus loin, trop loin, et la seule amie de Walt, ou ce qui y ressemblait le plus, était cette gamine vieillie trop vite, à qui il apprenait l'anglais et jouait du piano.
D'une jeune femme à l'autre, du passé au présent, s'éveillent de bien tristes échos, comme entraînés par la constante, l'implacable cruauté des hommes. Et la voix des morts, qui jamais ne s'éteint tout à fait.

Deux enquêtes qui tournent en rond, se répondent et s'emmêlent, dans la chaleur poisseuse de l'Asie, la chaleur brûlante du Wyoming. Une ambiance toujours aussi captivante, monde en guerre, ville morte, suspects mystérieux, vrais salauds et faux coupables. Quelques tranches de vie privée, attachantes comme toujours. Quelques échanges délicieux, comme toujours, entre le Shérif et l'Indien. Et surtout, une plongée dans le passé militaire de Longmire, qui m'intriguait depuis longtemps et dont j'ai découvert les ombres avec beaucoup de plaisir. Tant de lui est déjà là, et beaucoup de lui s'y explique - même si beaucoup reste encore à explorer, ce qui donne immanquablement envie de se jeter sur la suite !
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"Toutes les femmes de ma vie souriaient lorsqu'elles parlaient de Henry Standing Bear." (16)

Et mon sourire, en refermant ce livre, s'étend d'une oreille à l'autre. Craig Johnson a fait un cadeau à ses lectrices dans ce quatrième volet des enquêtes de Walt Longmire : Henry ne quitte pas ce dernier d'une semelle. J'ai pu savourer à satiété leurs dialogues pince-sans-rire jusqu'au milieu du carnage vietnamien. Walt est un humaniste, à sa façon. Il a autant de tendresse pour le chien, que pour ses collègue, ou pour les vêtements crasseux et puants d'un clochard. de ce récit ressort toute la la profondeur de son amitié avec la Nation Cheyenne et l'intégrité solide qui l'habite quelles que soient les circonstances.

Que n'ai-je moi aussi un ami comme Henry !


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La découverte au bord d'une route du cadavre d'une jeune asiatique fait remonter à la surface les souvenirs du Vietnam que Walt Longmire avait enfouis. Par ailleurs, un indien aussi imposant physiquement que mutique présent sur les lieux paraît être le coupable idéal.
Voilà qui suffit à Craig Johnson pour se lancer dans ce qui est certainement l'un des meilleurs romans de sa série consacrée au shérif Longmire du comté quasi désertique d'Absaroka, Wyoming. Deux lignes de force s'étirent donc dans Enfants de poussière. Celle qui débute au Vietnam dans les pas d'un jeune Walt Longmire chargé d'enquêter sur le trafic de drogue à l'intérieure d'une base américaine et s'achèvera nécessairement quarante ans plus tard dans un Wyoming écrasé par la chaleur, d'une part. Celle d'abord ténue et qui se matérialise peu à peu suivie par ce mystérieux colosse amérindien depuis l'époque de la guerre du Vietnam là aussi et qui se poursuit dans une cellule devant un jeu d'échecs.
On a vécu avec Little Bird et le camp des morts, les rigueurs du blizzard dans les Bighorn Moutains, on a suivi Longmire à Philadelphie dans L'indien blanc ; c'est une nouvelle saison et de nouvelles facettes des personnages de Craig Johnson que l'on découvre ici. Une fois de plus, Johnson réussit à allier avec bonheur une enquête palpitante et le tableau de la petite communauté du comté d'Absaroka, révélant encore une fois les tensions entre communautés et à l'intérieur de ces dernières mais aussi les solidarités villageoises et les difficultés de cette vie isolée du monde, de l'impossibilité de se connecter convenablement à un réseau téléphonique ou électronique en passant par le douloureux portrait de ces deux frères qui découvrent le cadavre. Ainsi, par petites touches, Craig Johnson se fait le chantre d'une communauté qui, si elle n'est pas parfaite, si elle a ses antagonismes, n'en demeure pas moins et par la force des choses, une société dans laquelle l'entraide tient une place essentielle. L'immission par ailleurs dans ce monde du spectre de la guerre du Vietnam apporte une épaisseur supplémentaire au roman. D'abord parce que Craig Johnson choisit de ne pas aborder frontalement le sujet et que, si Longmire y apparaît plus ou moins comme un héros, la guerre dans laquelle il se dépêtre n'a, elle, rien d'héroïque, ensuite parce qu'elle éclaire d'un nouveau jour le personnage et son amitié avec Henry Standing Bear.
Il ressort de tout cela la sensation d'avoir lu un bon polar, efficace et ponctué d'un humour bienvenu, mais aussi et surtout celle d'avoir lu un très beau roman sur ce qui façonne les femmes et les hommes : leur histoire, bien entendu, mais aussi celle de ceux qui les ont précédés, les lieux dans lesquels ils vivent – on pense ici à la référence permanente au Hole-in-the-Wall, repaire de la horde sauvage de Butch Cassidy et à la ville fantôme dans laquelle se joue une partie de l'intrigue – et les rencontres qui changent la vie pour le meilleur ou pour le pire.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Craig Johnson mêle ici passé et présent pour mener de front deux enquêtes. La première se déroule lors de la guerre du Vietnam où on retrouve Longmire et Henry Standing Bear au coeur des conflits ; Walt engagé dans la police des Marines doit démanteler un trafic de drogues sur une base américaine. La seconde est à l'époque actuelle, alors que le corps d'une femme vietnamienne est retrouvé ; c'est avec cette découverte que les flash backs se déclenchent et nous en apprennent davantage sur le passé du shérif. Y aurait-il un lien entre les deux époques ?

En parallèle, sa fille Cady se remet doucement de leur aventure précédente à Philadelphie : taiseux, Longmire n'en est pas moins un père attentif et inquiet. Plus ancré sur les personnages et ce qui les façonne, les préjugés comme les rencontres, que sur la nature du Wyoming, ce roman est peut être un tout petit peu moins bon que les précédents : le jeu de double enquête, s'il lève un voile sur le passé du personnage principal, limite la plongée dans l'ambiance si agréable de ce petit coin de terre reculé. Mais permet de toucher une réalité qui m'était inconnue, celle de ces enfants de militaires de l'autre côté du monde, qui tentèrent de retrouvèrent leurs racines paternelles en venant aux États-Unis mais durent lutter pour rejoindre ce pays.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Dans ce roman, le passé militaire de Walt Longmire refait surface avec la découverte d'une jeune vietnamienne assassinée possédant une photo de lui au Vietnam. Quel est le lien entre cette jeune femme et lui ? Walt enquête tout en remémorant, par de nombreux flash back, un épisode tragique de sa guerre. Un bon roman qui traite également l'immigration clandestine et la traite humaine de cette communauté asiatique.
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Walt Longmire surveille la convalescence de sa fille Cady tout en voyant arriver avec un peu d'inquiétude les prochaines élections au mandat de shérif. Il souhaite décrocher mais, en même temps, il veut laisser un peu de temps à Vic Moretti pour qu'elle se prépare un jour à exercer cette fonction. La routine de Walt est perturbée quand le corps d'une jeune Vietnamienne est découvert à proximité d'un tunnel où vit un Indien crow totalement désocialisé, Virgil White Buffalo. Tout accuse le géant mutique, à la force exceptionnelle. Lorsque le shérif fouille le sac retrouvé dans les immondices qui encombrent la conduite d'eau, il découvre une photo de lui, jeune enquêteur des marines lors de la guerre du Vietnam, avec à ses côtés la prostituée qui racolait dans le bar où il traînait.
Ce roman de Johnson alterne les souvenirs de guerre de Walt et le récit de l'enquête qu'il mène, mêlant habilement passé et présent, cauchemar du Vietnam et cruauté des trafiquants d'êtres humains. Qui est ce mystérieux homme d'affaires qui se prétend l'oncle de la victime et qui a un lourd passé dans les corps d'élite sud-vietnamiens ? Quel est ce spectre qui hante la ville fantôme et terrorise le vieux cow-boy..... ? Pourquoi la messagerie du bureau du shérif est-elle inondée de messages incompréhensibles ?
Craig Johnson renoue avec le meilleur après le très « bricolé » Indien blanc. le flot d'images qui envahit Walt, la violence traumatique de son passé de combattant, la moiteur du Vietnam et les trafics en tous genres auxquels se livraient civils et militaires de tous bords nous plongent dans un univers inquiétant, corrompu, qui nous met mal à l'aise. La jeune prostituée abandonnée sans hésitation sur le bord d'une route prolonge ce malaise et nous ramène à de nouvelles formes d'exploitation, terribles. Les enfants de poussière, nés de soldats américains et de femmes vietnamiennes, semblent être poursuivis par la fatalité et voués au malheur.
Un grand roman de Craig Johnson.
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