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3,82

sur 221 notes
 le shérif Walt Longmire, quand il s'exclame, » c'est la pagaille p 283, et pousse un soupir de lassitude, le lecteur que je suis l'éprouvait depuis "un certain temps". Son homologue Henry, lui répond dépité c'est la pagaille.
On avait eu l'immense plaisir de commencer dans l'ordre, on finit dans le désordre.


A lire les commentaires des lecteurs, souvent passionnés par les enquêtes policières de Craig Johnson, le début est savoureux, cette grand mère qui croit aux contes de fée, c'est touchant et décalé un peu à la façon de Mr Malaussène. Il enfonce le clou quand on découvre un gamin Corb qui avoue être un élu de Dieu, mais qui pour des raisons obscures a été exclu d'une communauté de mormons.


Est-ce suffisant pour lancer une enquête de police, non bien sûr. Mais un autre événement précipite Walt dans la mêlée, Sarah Tisdel recherche son flis Corb encore mineur, elle serait la compagne du gourou de l'étrange communauté apostolique, dont les membres ne semblent pas être des enfants de choeur et encore moins des agneaux divins, mais des adeptes de comportements bien étranges.


La rencontre fortuite, de Wanda l'épouse du grand prêtre Roy Lynear, au volant d'une occase délabrée ajoute une note exotique à ce thriller qui à ce moment de l'intrique suit un chemin paisible? le lecteur est un peu surpris de l'arsenal que Wanda manipule avec une délicatesse de lanceur de couteaux  .
les pièces détachées transportées est l'une des lubies bien anodines de cette dame.
Fut elle la xième épouse de Roy Lenear, Elle révèlera d'autres talents de manipulatrice:
Vic contemplait le véhicule appartenant à l'église apostolique de l'agneau de Dieu... dans le compartiment de la roue de secours, une pièce détachée, une tête de forage! p 220.


Cette révélation, va déclencher une suite tumultueuse de rebonds, on fait parler les pétoires faute de clairvoyance sur une intrigue à la dérive.
Tout s'embrouille, est ce pour les besoins de la série, le scénario ne se déclinant plus qu'en dialogues décousus!
Belle pagaille.
On perd le fil de l'histoire, et les personnages se délitent.


Une succession d'affrontements meurtriers vont nous rappeler que le roman touche à sa fin.
Dommage, oublié la fantaisie ubuesque de la première moitié? Allons à l'essentiel et concluons sur la nécessité dans un roman d'oublier la série télévisée, et de ne pas oublier le lecteur.
Un bien beau looping, puis comme un crash en plein vol qui plaira sur le petit écran. Les amateurs d'armes à feu seront servis, quelle érudition balistique, le sketch de Fernand Rénaud me revient en mémoire « un certain temps ».
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Continuant à remonter le fil de mes retards dans l'oeuvre du grand Craig Johnson, j'ai parallèlement à coeur de ne pas en rajouter davantage et me suis précipité sur La dent du serpent à sa sortie, le laissant toutefois mijoter quelques semaines avant de m'en emparer. Car en amour comme en littérature, l'attente a du bon...

Autant vous le dire tout de suite, je me suis régalé !

Petite cause et grands effets, la disparition de quelques objets dans la maison d'une vieille dame, puis la découverte d'un jeune homme hors du temps avant qu'il ne disparaisse : il ne faut pas plus d'ingrédients compliqués à Johnson pour éveiller l'attention du shérif Walt Longmire et le lancer dans une mission qui se retrouvera parsemée de quelques cadavres, incendies, gros calibres, bandits à deux-balles en compagnie d'autres plus subtils, illuminés sectaires et autres agents fédéraux ayant mal tourné.

Comme toujours dans la saga Longmire, le rythme est soutenu, l'intrigue monte en puissance, les temps morts n'existent pas et... l'humour pointe son nez sans prévenir aux détours de répliques dont la hauteur de spiritualité n'a d'égal que celles des Big Horn Moutains de ce coin du Wyoming.

Ouvrir un Longmire, c'est retrouver une famille, Vic, Cody, la Nation Cheyenne... Ici, c'est Vic et sa relation avec Walt qui s'étoffe et annonce des lendemains prometteurs...

A suivre donc !
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Dans le comté d'Absaroka, celui du shérif Walt Longmire, se cache un garçon de quinze ans, Cord, qui visiblement n'a pas beaucoup fréquenté l'école. Walt Longmire avec l'aide de son adjointe Vic et de son ami Henry Standing Bear, remuera tout son comté et même le comté voisin pour découvrir ce que cache la famille pas très catholique de ce jeune.
C'est la dixième fois que j'accompagne Walt Longmire lors de ses enquêtes et je dois dire que c'est toujours un réel plaisir. Je ne m'ennuie jamais et l'écriture est plaisante et pleine d'humour!
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Décidément, j'aime beaucoup les enquêtes du shérif Walt Longmire ! Je les ai lues dans un joyeux désordre, mais ça n'empêche absolument pas de comprendre et de se régaler à chaque fois.
Dans cet épisode, pas de meurtre sanglant mais une disparition et deux apparitions, un jeune homme et un homme âgé, sans doute liés à une sorte de secte, que le shérif va s'attacher à malmener pour essayer de comprendre ce qu'ils trafiquent...
Beaucoup de descriptions, comme d'habitude, et d'états d'âme de ce cher Walt, mais c'est ce qui me plaît dans ces romans !
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Fidèle au poste, Craig Johnson revient avec son enquête de Walt Longmire annuelle. Après un détour dans la réserve indienne dans À vol d'oiseau, le shérif du comté d'Absaroka se trouve cette fois confronté à une autre communauté. Après avoir interpellé un jeune fugueur, Longmire s'aperçoit en en effet lorsqu'il veut retrouver ses parents, que l'adolescent a été exclu d'une communauté de mormons dissidents dont le refus de tout contact avec l'extérieur s'exprime par la présence de portails cadenassés, de miradors et de gardes armés. Bien vite, toutefois, Walt Longmire va se rendre compte que les motifs de l'installation de cette communauté qui semble vouloir acheter de nombreux terrains ne sont pas seulement religieux.
Si l'enquête qui constitue la colonne vertébrale de ce roman de Craig Johnson ne brille pas forcément par son originalité – on pense notamment à quelques volumes de la série que C. J. Box consacre au garde-chasse Joe Pickett – même si elle demeure efficace, La dent du serpent vaut surtout pour ses personnages secondaires. D'abord parce que l'on s'attache depuis quelques années à l'équipe de Longmire et à son ami Henry Standing Bear et que l'on se plaît à les voir évoluer, vieillir… vivre tout simplement leur vie. Ensuite parce que, de Double Tough l'adjoint increvable qui prend ici de l'importance au mystérieux Orrin Porter Rockwell avec lequel, encore une fois, il joue à promener son shérif aux limites du fantastique, Craig Johnson sait construire des personnages solides et intrigants qui fascinent le lecteur.
Et si Johnson sacrifie bien entendu aux moments de bravoures – affrontements, poursuites et autres duels au soleil – qui viennent rythmer le récit, il sait aussi créer l'intimité. Il met ainsi en place des scènes qui n'ont l'air de rien, comme un visionnage de Mon ami Flicka ou une discussion sur l'importance des livres qui, contrairement aux simples faiseurs, font de lui un auteur qui confère une âme à ses personnages et sait trouver ce qui peut rendre précieux un moment banal.
Pour cela, et même s'il n'est certainement pas le meilleur roman de la série, avec un dénouement que l'on voit arriver d'assez loin, La dent du serpent n'en demeure pas moins un livre que l'on lit avec un plaisir même pas coupable.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Petite déception à la lecture de cette nouvelle aventure de Walt LONGMIRE alors que le précédent A vol d'oiseau était à mon sens vraiment réussi et sûrement un des plus intéressants de la série.
Si j'ai éprouvé autant de plaisir à retrouver les personnages principaux (Walt, la Nation Cheyenne et Vic dans cet épisode), l'intrigue m'a semblé assez confuse.
Nous sommes toujours dans le Wyoming et l'enquête a pour toile de fond une secte, l'Eglise apostolique de l'agneau de Dieu, et des trafiquants de pétrole tous plus vils et violents les uns que les autres.
Comme dans les autres épisodes, il y a de l'humour et quelques belles trouvailles : le personnage d'Orrin Porter Rockwell ou le jeune Cord qui découvre les films vidéo et regarde en boucle Mon amie Flicka. Mais globalement, j'avoue que j'ai peiné à suivre cette intrigue et me suis un peu perdue dans la multitude de personnages un brin trop machistes.
Ceci ne m'empêchera pas cependant de me lancer avec enthousiasme dans la lecture de l'épisode suivant !
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Le Craig Johnson millésime 2017 est vraiment un très bon cru ! Walt, Vic et la Nation Cheyenne y tiennent une place prépondérante, et ce n'est pas pour me déplaire. Mais il y a aussi une belle brochette de personnages carrément originaux, limite frappadingues, voire totalement illuminés. Sauf que si on peut avoir une certaine compassion pour celui qui prétend s'appeler Orrin Porter Rockwell, devenu fan de « Mon amie Flicka » depuis qu'il a découvert le film, on ne peut ressentir que méfiance vis-à-vis de la vaste et surarmée famille Lynear. Que cache cette secte se proclamant église apostolique de l'agneau de Dieu ? Rien de bon, assurément. Walt et ses acolytes vont trouver face à eux de redoutables ennemis. Et pourtant, malgré les menaces, les situations pour certaines dramatiques, Craig Johnson arrive à nous livrer un opus plein d'humour et de dérision. Un véritable régal je vous dis !
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"Combien la dent du serpent est moins cruelle que la douleur d'avoir un enfant ingrat " (citation de Shakespeare, in le Roi Lear)

Le livre de Craig Johnson s'ouvre sur une enquête menée par Walt Longmire, "shérif du conté le moins peuplé de l'Etat le moins peuplé des Etats-Unis", le Wyoming, autour d'un supposé ange, réparateur mystérieux de la maison d'une vieille dame.
Première enquête de Craig Johnson, je dois dire que cet auteur sait allier le polar à l'humour. J'ai pris un réel plaisir à être dirigée par ce shérif, au gré de ses pérégrinations. D'un bout à l'autre de son livre, j'ai été prise dans un état de tension délicieux. Je pense revenir très prochainement dans le Wyoming ; j'y ai fait une très belle rencontre !

Challenge USA : Un livre, Un Etat
Challenge Multi-Défis 2019
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Retrouver Walt Longmire et le Wyoming est toujours un plaisir pour moi. Celui-ci ne fera pas exception, même si j'ai mis un petit peu plus de temps à entrer dans l'histoire. Une enquête avec Walt Longmire, c'est avancer à petits pas, pas d'équipements sophistiqués mais une équipe réduite au minimum, le "flair" du bon flic,t la force de la loi et la conviction de sa justesse.

Démarrant sur quelques soupçons sur la santé mentale d'une vieille dame, Walt va découvrir un gamin en fugue , gamin qui cache une secte avec fond de maltraitance, abus sexuel , violence bref une de ces joyeuses sectes aux interdits et intérêts malsains. A cheval sur deux états, Walt va devoir croiser ses intuitions avec ses collègues pour découvrir ce qui se cache derrière la secte...

Un récit en forme de poupée russe qui fait la part belle à Walt et sa coéquipière Vic, une petite participation de l'Ours et le Wyoming !
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Je connaissais déjà la série télévisée dérivée des thrillers avec Walt Longmire avant de commencer La Dent du Serpent, elle m'avait beaucoup plu.
Ce thriller de Craig Johnson est addictif, car l'auteur est arrivé à créer une certaine ambiance, mélange de western et de moderne. Et j'aime tout particulièrement cette atmosphère dans ces romans. Par contre, je ne peux qu'être désespéré par le machisme des personnages, l'importance des armes à feu, ce côté macho américain avec les coups de feu et les explosions de toutes sortes. de plus quelquefois, j'avoue que c'est un peu confus côté scénario et dialogues. Mais c'est pas grave, j'ai suivi quand même malgré cela ce shérif du comté d'Absaroka avec plaisir.
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