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3,82

sur 221 notes
En cette fin de printemps, mais avec des températures dignes d'un bel été, je commence le nouveau Craig Johnson.

Retrouvez cette institution américaine, où tant de choses changent au pays de l'Oncle Sam, qu'est le shérif Walt Longmire, mi-justicier, mi-politique, car il doit "brosser" dans le sens du poil ses concitoyens, mais aussi assurer leur sécurité ! Un régal. Surtout qu'il est accompagné de ses fidèles acolytes: le premier, Henry Standing Bear, est dévoué et terriblement habile au maniement des armes. La seconde Vic, l'adjointe, est une pure sexe-symbol torride et tellement efficace.

Et, puis, il y a les terres du Wyoming que je ne connais pas mais que j'aime imaginer!

Mais, là j'avoue avoir eu des difficultés à entrer dans l'histoire.

C'est un roman d'hommes, de vrais, avec des bagarres improbables, avec des armes que je ne connais pas, avec des échanges saignants pour rétablir l'ordre. Mais, c'est aussi des moments intimes où tout d'un coup, le récit caresse les personnages pour les décrire dans leurs ressentis avec beaucoup de talent. Et, du coup, on repose le livre fini et on attendra encore un an pour avoir le plaisir de se replonger dans ces histoires épiques mais qui nous semblent loin d'être que pure imagination!
Lien : https://wordpress.com/stats/..
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Dernier tome de longueur de la série... et quel tome! Tout se complique. Une branche plutôt sectaire de Mormons aussi effrayants que cocasses. Une sombre histoire de pétrole et de services du gouvernement. Une figure historique vivant des Mormons âgée de 200 ans. Des convertis de Mon Amie Flicka, une histoire pour les enfants de 7 à... 200 ans. Les usual suspects, Henry et Vic. Des députés de Walt mieux mis en évidence.
Des drames à gogo, dont un que l'on voit venir très très rapidement et qui nous tient en haleine jusqu'à l'avant dernière page... un hurlement contenu jusqu'à l'avant dernière page. Et une soudaine envie, teintée de frustration, de voir Avril arriver pour le prochain tome.
Mister Johnson, ou plutôt Master Johnson, chapeau bas: vous avez fait de moi une lectrice assidue de votre série, dès le premier tome, conquise par vos personnages, votre choix de thème et le Wyoming, personnage central aussi important que Walt, part intégrante de Walt. le tout, sans jamais provoquer de lassitude ni d'agacement.
Amis lecteurs, jetez-vous donc sur les aventures de Walt Longmire, vous ne le regretterez pas.
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Jamais deux sans trois !
Je n'ai pas pu m'empêcher de repartir dans le Wyoming assez rapidement après avoir fini le tome précédent.
Encore une fois, l'enquête prend, au fil des pages, une ampleur démesurée. Cette fois elle met en lumière les dangers de l'obscurantisme et de l'endoctrinement à travers une secte familiale qui s'installe sur le territoire du shérif Longmire. Bien sûr celui-ci ne peut pas laisser faire et rapidement on sent que lui et son équipe risquent, à trop s'y frotter, d'y laisser des plumes.
L'auteur profite aussi de ce tome pour appuyer le fait que les moyens des représentants de la loi sont parfois bien dérisoires par rapport aux moyens du crime organisé.

J'ai passé un très bon moment de lecture que j'ai dévoré en à peine deux jours et pour en garder sous le coude et éviter la surdose je vais laisser cette série de côté pendant quelque temps.
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"Toute cette affaire n'avait au départ l'air de rien : un gamin fugueur qui se réfugie dans un cabanon et se nourrit en se servant dans les placards d'une vieille dame". Et voilà Walt confronté à une assemblée religieuse sectaire, à des prospections des sols illégales, à des légendes revenus de l'au-delà. Mais quand ces adjoints sont ciblés physiquement, la colère de Walt explose. Un début tantinet poussif puis une intensité de la narration et du scénario qui en fait un bon roman.
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« La dent du serpent est moins cruelle que la douleur d'avoir un enfant ingrat » (Shakespeare). Voici donc ce qui a donné le titre de ce dernier roman de Craig Johnson, où nous retrouvons le shérif Walt Longmire.
Tout commence à un enterrement, où une charmante octogénaire parle des « anges » qui font des réparations chez elle pendant son absence. Un peu sceptique, le shérif et son adjointe Vic vont quand même chez Barbara Thomas, où ils trouvent effectivement un adolescent réparant une fuite sous l'évier. Après une poursuite (où cet adolescent perd son pantalon) ils parviennent à l'arrêter, et se rendent compte qu'il est non seulement sous-alimenté mais totalement déconnecté de la réalité. Et voici Walt Longmire et son équipe face à une secte, un patriarche obèse père de x enfants, une mère cherchant sa fille disparue, et un homme prétendant avoir au moins deux cent ans.
Avec sa verve habituelle, son humour et son humanité, accompagné de la nation cheyenne, Craig Johnson nous propulse dans le comté le moins peuplé de l'état du Wyoming où d'étranges personnages jouent une drôle de partition. Dépaysement garanti avec ce dernier et excellent roman...
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Toujours beaucoup d'humour, de nonchalance et de dérision dans ce nouvel épisode des aventures du shérif Walt Longmire.
Des avancées dans la relation personnelle entre Walt et son adjointe Vic qui m'ont motivées, je l'avoue, pour avancer dans ma lecture car j'ai eu quelques difficultés à entrer dans l'histoire.
Mais je reste fan !
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J'ignore si c'est la qualité de la traduction ou l'écriture de l'auteur qu'il faut blâmer, mais l'écriture n'est pas agréable et beaucoup de dialogues parsèment à tort et à travers le texte.
L'intrigue tient la route jusqu'à la moitié du livre.
la seule qualité de ce roman réside dans la description des modes de vie des habitants de ces comtés désertiques des Etats-Unis.
Lien : http://chrisylitterature.jou..
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Les siens sont inquiets pour Walt, qui a subi une rude épreuve dans Tous les démons sont ici et ne leur semble pas encore complètement remis. Vic, son adjointe, est elle carrément furax, et les reproches qu'elle lui adresse, qui ont plus à voir avec les sentiments qu'elle éprouve pour lui qu'avec leur profession, sont percutants. le chien, lui, reste strictement neutre dans cette affaire – du moins, il essaie.
Le début du roman paraît presque ordinaire : un homme s'inquiète pour sa grand-mère qui voit un ange. Celui-ci lui rend de menus services contre de la nourriture et une certaine forme d'hébergement. Pas de quoi fouetter un chat, ou presque. le gamin est d'ailleurs relativement sympathique, et totalement déconnecté de la réalité du XXIe siècle. Très vite, Walt se heurte à une contradiction : si sa mère a signalé sa disparition (mère qui elle-même n'avait pas donné signe de vie depuis plus de quinze ans), la communauté à laquelle il disait appartenir prétend ne connaître ni l'adolescent, ni sa mère. Ce n'est que le commencement d'une enquête tortueuse pour Walt et les siens.
Walt croyait sans doute avoir vu beaucoup d'hommes, de femmes, d'enfants, maltraités, victimes d'abus, de la crise, il croyait en avoir vu, des laissez-pour-compte de la société, ceux pour qui le rêve américain n'était qu'un mot. Il découvre des hommes, des femmes, et des enfants qui sont les victimes d'une certaine interprétation du rêve américain, et des principes de la constitution américaine. J'ai pensé au livre La disparition de Maura de Tess Gerritsen, qui exploite le même thème et le développe différemment. L'Amérique est vaste, l'Amérique comporte des richesses en son sol : s'enrichir en les extrayant n'est pas si compliqué, il suffit d'une manoeuvre bon marché et peu instruite, d'un peu de camouflage. Dans l'Amérique hyper connectée du XXIe siècle, il est encore possible d'échapper à toutes les surveillances. Il n'est pas que les enfants dont la grande dépression avait jeté les parents sur les routes qui souffraient d'un manque d'instruction. L'instruction à domicile se développe, prétexte à une déscolarisation précoce et à une instrumentalisation des enfants.
Il est des moments drôles, tendres dans ce livre – ne ratez pas les différentes séances de Mon amie Flicka, projeté en exclusivité dans le bureau du shérif pour son meilleur locataire. Il est également des morceaux de bravoure – le chapitre 12. Il est aussi des interrogations sur le passé de l'Amérique, sur ses hommes qui l'ont servi et qui ne s'en sont pas remis.
La dent du serpent – un roman noir, un roman policier, et une réflexion sur l'Amérique contemporaine.
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Joli mystère au démarrage : une gentille vieille dame déclare que des anges travaillent dans sa maison, effectuant des réparations en échange de quelques provisions. Voilà une affaire pour Walt Longmire, shérif de Durant (comté d'Absaroka)(fin fond du Wyoming), qui le conduira vers un gamin en fuite, une femme disparue, un fou vieux de deux cents ans, une sorte de secte dissidente des Mormons, et de vrais vrais méchants avides de dollars malhonnêtement gagnés. Beaucoup d'armes en circulation (c'est le Wyoming), de l'adrénaline, de la testostérone, de la bagarre, de l'humour et un poil de sentiments (pas trop quand même), des jurons (Vic, franchement, ça fatigue un peu) et heureusement la Nation Cheyenne, Henry Standing Bear.

Comme je n'ai pas lu le précédent, A vol d'oiseau, j'ai dû me faire au mariage de Cady, qui n'apparaît pas, et à l'existence de Double Tough, mais rien de grave. Parfois j'aimerais un peu moins de bagarres et de répétitions (la canine de Vic, ses yeux, Walt qui se retient au bureau pour ne pas tomber), mais globalement ça fonctionne, on suit les péripéties sans avoir le temps de souffler, et même on s'amuse (la découverte de Mon amie Flicka).

Je me gratte la tête au sujet des Remerciements, qui font la part belle aux images autour des serpents, et surtout 'je dois beaucoup à Drew Goodman, qui m'a éclairé sur les implications religieuses de la manipulation des serpents' : j'avoue n'avoir rien décelé dans le texte que j'ai lu!

De toute façon, je demeure accro à la série et en redemande.

Combien la dent du serpent est moins cruelle que la douleur d'avoir un enfant ingrat!
Shakespeare, le roi Lear, Acte I Scène 4
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Alors qu'il doit enquêter sur un mystérieux « ange réparateur » qui effectue les travaux qu'une vieille dame marque sur une liste lorsqu'elle s'absente, le shérif Walt Longmire découvre qu'il s'agit d'un jeune garçon issu d'une communauté mormone dont la mère est introuvable. Une fois encore, la ténacité de Walt va être mise à contribution, et, épaulé de son ami cheyenne Henry Standing Bear et de son adjointe, la belle Victoria Moretti, ce qu'il va découvrir dépassera de loin tout ce qu'il était venu chercher.
Encore une fois, un roman policier quelque peu atypique ou l'on se délecte en suivant le cheminement de l'enquête aux côtés de l'inimitable shérif Longmire aux méthodes peu orthodoxes.
Si l'histoire débute sans crier gare, celle-ci prend de l'ampleur au fil du récit et s'achève sur un grand final. On retrouve aussi beaucoup d'humour et encore une fois, le Wyoming est un des personnages principaux de ce roman dépaysant qui plaira aussi à ceux qui ne sont pas friands de polars !
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