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« Dans une avalanche, aucun flocon ne se sent jamais responsable ».

Citation tirée d'une papillote Révillon ouverte Noël dernier, triplement emballée dans du papier non recyclable.

Il n'empêche que cette réflexion s'inscrit tout à fait dans la logique du livre de Béa Johnson : Non, vous ne sauverez pas la planète en triant vos déchets. Oui vous, pauvre petit flocon, pouvez au moins essayer de la polluer le moins possible en évitant de surconsommer, sans toutefois arrêter de respirer.

Béa explique dans son ouvrage comment sa famille est arrivée à produire seulement un litre de déchets non recyclable par an, au lieu des 250 litres hebdomadaires d'avant sa conversion. Après une introduction sur son mode de vie d'avant, générateur d'une montagne de détritus, elle nous dévoile ici tout son cheminement pour arriver à un mode de vie presque zéro déchet, de la cuisine au bureau, en passant par la gestion des fêtes, de son dressing ou de sa trousse à pharmacie.

Le livre regorge d'astuces pour se passer de nombre d'objets, donne pas mal d'alternatives au « tout jetable » et finalement est une mine d'infos pour vous faire réaliser des économies : 40% selon la première de couverture mais il ne faut pas oublier que Béa Johnson part de très loin, en bonne américaine moyenne. le livre « Famille presque zéro déchet » a chiffré les économies réalisées en se basant sur les habitudes de consommation de leur propre famille française et les auteurs arrivent plutôt à un chiffre de l'ordre de 20 à 30 % d'économies.

Le ton est assez sympathique, aucun jugement n'est porté à l'encontre des personnes qui agissent différemment des convictions de l'auteur. Cette dernière reconnait elle-même n'être pas parfaite, puisqu'elle prend régulièrement l'avion pour se rendre en France voir sa famille et partir en vacances. Béa Johnson n'explique pas au lecteur ce qu'il devrait impérativement faire pour ne plus produire de déchet, elle se borne à expliquer comme elle-même y est parvenue, en ne faisant pas l'impasse sur ses échecs, fausses routes, retour en arrière… et en se moquant parfois gentiment de ses propres exagérations.

Ce livre peut paraitre un brin extrémiste et ses idées irréalisables pour des personnes non initiées : il est en effet beaucoup plus facile de faire ses courses en vrac à San Francisco que dans l'arrière-train du monde, lorsque la seule boutique « bio » du coin ne propose en vrac que des coquillettes et des lentilles… à un prix exorbitant, où tout simplement lorsque vous habitez un appartement et qu'il faut vous rendre à la déchetterie pour vider votre sceau de compost plusieurs fois par semaine. Mais, sauf à être d'une excessive mauvaise foi, chacun peut puiser dans ce livre des idées facilement applicables sans trop d'effort, voire même se rendre compte qu'il en applique déjà depuis longtemps !

En définitive, la philosophie qui ressort de l'ouvrage est assez classique : Au-delà de l'achat de nos produits en vrac et du retour des mouchoirs en tissus, il s'agit plus globalement de se libérer de nos possessions matérielles pour sortir de la spirale infernale de la surconsommation qui épuise notre planète. Comment se définir autrement que par son acte d'achat, principe fondateur de nos sociétés de consommation, tout en restant un membre à part entière de ladite société ?

Toute la difficulté est là… et le livre s'efforce d'y répondre du mieux qu'il peut. Il revient toutefois au lecteur de se positionner sur ce qui lui semble acceptable et à partir de quand son comportement devient déviant et le met en marge de la société, et dans quelle mesure peut-il assumer cette mise à l'écart ?

En bref, cet ouvrage est pour moi une vraie source d'inspiration. J'en relis quelquefois certains passages en quête d'une autre façon de faire et je le prête à mes amis soucieux de l'impact environnemental de leur mode de vie, qui ont envie de changer ce qu'ils peuvent sans être obligés d'aller vivre dans une cabane en bois au fond de la montagne ! Je suis encore loin d'avoir appliqué chaque conseil, je suis même certaine de n'y arriver jamais, mais le zéro déchet fait à présent partie de mon « cahier des charges » lorsque j'achète quelque chose.
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Séduite par l'idée de polluer moins, je me suis lancée dans cette lecture pleine d'espoir, m'attendant à y trouver les recettes indispensables pour ne plus participer à ce fichu réchauffement climatique. Mais j'avoue avoir été rapidement décontenancée par les solutions proposées. de la création de produits de beauté et d'entretien à celle de l'utilisation de toilettes écolos (utilisant la sciure en guise de chasse d'eau) en passant par une garde-robe light (un seul exemplaire par type de vêtement) et les courses au supermarché, encombré de bocaux et autres impedimenta pour éviter les emballages, les idées de Béa Johnson m'ont parues franchement irréalisables et pour tout dire assez farfelues. J'ai tout de même retenu une chose : il faut recycler nos déchets, c'est ce que je m'apprête à faire en revendant ce livre inutile pour moi.


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En guise d'introduction, une petite touche d'humour...Béa Johnson a appliqué le "zéro déchet" à son livre... en réduisant les marges et en faisant un minimum d'effort pour la mise en page.

D'un point de vue formel, le résultat est austère... 396 pages d'une écriture serré, sans encadrés, sans dessins, sans schémas... qui auraient aéré le tout et permis qu'il soit (un petit peu) plus digeste.

Au-delà de la forme... le contenu... n'est pas plus digeste. Les gens n'aiment pas recevoir de leçons, et ils n'aiment pas davantage celles et ceux qui les donnent. J'ai pu m'en apercevoir en lisant une bonne partie des commentaires... Bobologie par-ci, irréaliste par-là. Les effusions ne manquent pas. Les gens (dont je suis, bien sûr) n'aiment pas que l'on vienne bousculer leur confort. J'ai passé le demi-siècle et je me souviens des cris lorsque l'on a dit aux gens: vous ferez un paquet avec vos papiers à côté de la poubelle "tous déchets"... Puis de nouveaux cris lorsqu'on a dit: vous trierez les plastiques dans un sac d'une couleur différente (jaune ou bleue selon les pays)... Et ainsi de suite.

Recycler donne bonne conscience à beaucoup d'entre nous. Mais aussi vrai que la meilleur énergie est celle que l'on ne consomme pas, le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas.

Et sur ce point Béa Johnson est notre Gemini Cricket. Elle l'a fait. Alors nous ne pouvons pas dire que c'est irréalisable. Et même si ses gestes sont en effet ceux d'une personne éduquée, plutôt riche (encore que cela soit très relatif), elle montre que des tas de gestes peuvent être posés par tout le monde...

J'en ai lu qui se plaignait "il n'y a pas de conseils pratiques"... alors, ces personnes ont mal lu le livre. Des conseils pratiques, il n'y a que cela... C'est même souvent too much. Et cela tire dans tous les sens. Gastronomie, entretien, consommation durable, responsabilité civique... Toutes les dimensions sont reprises.

Evidemment, ce qui coince, c'est que nous devons nous bouger le Q. C'est qu'il s'agit de bouger, de faire quelque chose. Nous ne pouvons pas rester là, bras ballants, à râler et à nous lamenter.

Tous les ans, nous épuisons les ressources de la terre plus rapidement. Et nous faisons comme si la terre était inusable, éternelle... Oui, la terre est peut-être inusable, mais l'homme scie la branche sur laquelle il a posé ses fesses, grasses et blindées de cholestérol.

Pour beaucoup, il y a deux "hic": d'une part, de quoi vais-je avoir l'air... en tendant mon bocal à mon boucher, ou en venant chercher du pain avec mon vieux sachet (les plus jeunes ne se souviennent pas que cela se faisait il y a 40 ans)... et d'autre part, nous sommes habitués à étaler notre argent en consommant et souvent de manière ostentatoire. Un chagrin, un coup de blues, et hop! on fait du shopping... Et pourquoi pas quelques pages jouissives de Daniel Pennac, ou un DVD des Monty Pythons? Non, il semblerait que la joie et le bonheur se trouvent dans le fait d'amasser... Et quand vous mourrez, vos proches se demanderont pourquoi vous avez collectionné tant de choses...

J'avoue que j'aurais préféré un texte plus lisible. Des encadrés reprenant les conseils fondamentaux, les gestes incontournables. Quelques résumés pour synthétiser, pour structurer, la pensée de Béa Johnson. Mais ce livre est bien ancré dans notre époque. Et il est grand temps d'agir.

Mauvais point de plus... en page 382, Babelio n'est pas renseigné alors que ce site permet d'échanger des livres et donc de réduire ses déchets, également.
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D'après le sous-titre de ce livre, "100 astuces pour alléger sa vie", alléger est bien le mot qui convient.
L'autrice (qui - avec quelques autres - en a fait son fonds de commerce) nous raconte comment elle a changé sa vie et celle de sa famille en vivant plus sobrement et en apprenant à générer le moins de déchets possible. Ce livre et son site lui ont permis, par ailleurs, de vivre correctement mais sans excès, comme elle le faisait auparavant, à la manière des américains du Nord.
J'ai trouvé dans cet ouvrage des astuces intéressantes et des adresses utiles à la fin du livre mais j'ai relevé quelques contradictions peu écologiques : utilisation constante d'Internet (même si quelques conseils nous sont donnés pour réduire notre empreinte carbone avec notre ordinateur, je ne suis pas complètement convaincue), appel à Amazon, citations d'applications sur mobile,voyages en avion, ...).
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Vous voulez alléger votre panier de courses cela commence par alléger ses poubelles, moins on jette ...moins on achète
Je me sens nettement plus en phase avec ce livre là, d’abord pas de régime restrictif et puis je dois dire que je suis effarée par les déchets qui s’accumulent lorsque la voirie n’est pas au rendez-vous ! impressionnant !

Bea Johnson l’auteur a décidé de respecter l’environnement et de suivre la devise « refuser, réduire, réutiliser, recycler, composter »
Ses préconisations sont rudes là aussi mais certaines sont faciles à suivre, exit les sacs en tous genres et vive les paniers pour le marché, ras le bol des pubs encombrant les boites aux lettres, marre des emballages pour tenir 4 yaourts ensemble. Vive les cosmétiques et produits d’entretien maison.
Je ne suivrai sûrement pas toutes ses recommandations mais je vais commencer doucement en me commandant un composteur de petite taille.
Je note qu’en France la vente au détail sans emballage n’est pas vraiment développée mais cela vient : Carrefour y vient c’est tout dire.
Le livre est bourré d’astuces et certaines sont très facilement applicables.
Bon il me reste à fabriquer un tas de sacs en tissu pour tout emballer, les bocaux en verre qu’elle préconise sont déjà en service chez moi et ma réserve de vinaigre blanc et de bicarbonate est faite.

Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Intéressée de plus en plus par des modes de vie plus "écologiques", je me suis tournée vers cette petite bible du zéro déchet. En 2013, une française expatriée aux Etats-Unis, Béa Johnson, écrit un livre tiré de billets de son blog. Elle y raconte comment elle a changé son mode de vie "hyperconsommation" à un mode de vie tournée autour du zéro déchet. Sa famille (un mari et deux garçons) produit chaque année qu'un seul litre de déchets par an !

Et ben, j'ai beaucoup aimé et j'ai appris énormément de choses sur ce qu'on trouve aujourd'hui sur les étalages des magasins. Son livre est très bien organisé et le lecteur peut facilement fouiller dans les sujets qu'il intéresse le plus (elle parle de la cuisine, des cosmétiques, des vêtements, des vacances, des fêtes, des enfants,...). Béa Johnson répète souvent des astuces qui m'ont semblé importantes de redire... Alors certes, Béa Johnson est extrême dans ses attitudes, voire hors-normes. Mais je trouve qu'il devrait avoir plus de personnes qui nous poussent vers ce mode de vie, qui nous insistent à voir le monde différemment...
Pour moi, c'est un livre à lire où on peut noter de nombreuses idées pour nous aider !
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Des trucs et astuces, de nombreux conseils pour jeter moins. Mais l'auteur pousse parfois le bouchon un peu loin. Elle n'hésite pas à admettre qu'elle a eu quelques dérives extrêmes avant de se rabattre sur des solutions alternatives. Toutes ses idées ne sont pas faciles à mettre en oeuvre étant donné le conditionnement actuel d'une partie des aliments et du développement encore restreint des aliments en vrac.
Ce sont les mentalités qu'il faut changer, et cela prend du temps, la facilité n'est pas forcément où on le croit.
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Quand j'ai découvert le concept de zéro déchet en 2017, je venais de passer près de dix ans en Afrique. Je n'avais jamais regardé La petite maison dans la prairie et, bien qu'étant née avant Béa Johnson - et les dinosaures (de Spielberg), je pratiquais le zéro déchet sans le savoir, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose dans le Bourgeois Gentilhomme.
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Beaucoup de bla bla pour ce livre Zéro déchet.

L'auteur nous explique sa vie à 0 déchet en ayant tout de même l'honnêteté de reconnaître que par certains aspects elle est allée un peu loin.

J'ai été particulièrement choquée quand elle raconte qu'elle vit avec 2 tshirts et un pyjama (ainsi que sa famille) qu'elle se rafraichit les cheveux avec du bicarbonate de soude et que, lorsqu'elle est réglée, elle a également un moyen de protection bien à elle.

SI je suis sensible à l'environnement et que j'essaye de sensibiliser tant mes enfants que mes élèves à l'importance de protéger la nature, je trouve qu'il faut raison garder et ne pas sombrer dans le rétrograde.

J'en retiens quelques recettes (la moutarde et le papier) mais pour les autres conseils j'ai un avis très mitigé sur ce livre.
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Béa Johnson étant considérée comme l'une des grandes figures du mode de vie zéro déchet, je ne pouvais pas ne pas lire son livre à un moment ou à un autre. Pour ceux qui sont déjà bien avancés en la matière, il ne contient pas de grande nouveauté. Pour ceux qui débutent ou qui commencent à s'y intéresser, en revanche, il peut être très intéressant car Béa y donne pas mal d'astuces et de recettes mais, surtout, raconte le cheminement de sa famille vers ce mode de vie, leurs motivations, leurs essais, leurs ratés, leurs réussites.
Pour ceux qui l'ont lu d'un oeil dubitatif, sachez qu'il est tout à fait possible de rejoindre le mouvement sans devenir aussi extrémiste que Béa Johnson semble parfois l'être. Chez moi, oui, nous sommes passés aux mouchoirs en tissu, à la cup, au shampoing solide fait maison, au savon noir et à l'éponge de luffa. Par contre, non, je ne compte pas fabriquer mon mascara en faisant griller des amandes (d'ailleurs, j'ai arrêté de me maquiller tous les jours depuis un bon moment déjà, ça me permet de dormir cinq minutes de plus), ni m'étaler du cacao en poudre sur la figure ou encore faire mon propre papier à partir de feuilles déjà utilisées.
En somme, il faut en prendre et en laisser. A chacun de trouver sa routine, ses produits, suivant ce qui est disponible localement et faisable selon l'emploi du temps. le principal, c'est d'essayer, chacun à son échelle, de faire quelque chose pour l'environnement mais aussi pour notre propre santé !

Challenge ABC 2019/2020
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