Le dernier sommeil de l'ourse

Direction une île paumée en Alaska, au climat parfois capricieux mais où la nature est souveraine. Des paysages et une biodiversité magnifiques, on sauterait presque dans le premier hydravion pour se rendre à Eagle Bay. Dépaysement garanti.

L'auteure aborde les relations conflictuelles et complexes entre une fille et sa mère. Sujet plutôt classique certes, qui ira par la suite questionner le lien maternel et l'indésir d'enfants. Et puis le deuil, aussi. Deux femmes qui n'ont jamais pu s'entendre jusqu'à aujourd'hui... au pied du mur, face à l'inéluctable.

Une petite touche de romance en arrière plan (qu'on voit arriver dès le départ, mais là n'est pas l'intrigue).

Un rebondissement sur la fin avec l'arrivée de 2 personnages dont on aurait pu se passer.

Verdict : J'ai apprécié cette lecture, la thématique est bonne. Même si j'ai trouvé le rabibochage un peu trop facile et des passages un peu clichés, l'histoire d'Abby et Emma a su me toucher. Alors oui, ça manque de profondeur diront certain(e)s, c'est vrai le sujet mériterait peut-être d'être creusé, davantage exploré... mais ce n'est pas ce que je suis venue chercher dans ce roman. du voyage et quelques émotions, alors c'est validé !

Et oui j'ai versé ma p'tite larme... (bon il paraît qu'il m'en faut peu)

Un livre qui est très bien écrit et très touchant. C'est l'histoire d'une femme qui rentre en Alaska pour revoir sa mère après des années d'absence. La relation mère- fille n'est pas toujours facile, mais je ne veux pas en dire plus. (Pour ne pas spoiler). Juste que je recommande !

Sans plus...Je n'ai pas été touchée par cette histoire d'une fille et de sa mère se retrouvant et se "réconciliant" à la veille de la mort de cette dernière. le personnage d'Emma est insupportable : elle est égoïste, sèche, totalement dépourvue d'empathie. On a le sentiment qu'elle ne tolère sa fille que parce qu'elle a besoin d'elle à la veille de sa mort et pas une fois elle ne s'inquiétera de la vie que mène et qu'a menée cette fille non désirée. Son refus de la maternité n'explique pas tout, d'autant qu'on apprendra sur la fin qu'elle n'en est pas à son coup d'essai en matière d'enfant délaissé. Dès lors, la volonté d'Abigail de renouer avec sa mère est difficilement compréhensible. Un sens aigu du devoir filial? Tout cela se termine gentiment par la réconciliation mère/fille, une romance prévisible avec le docteur du coin et un retour à ses origines dans cette région d'Alaska éloignée de tout, au climat si rude mais tellement attachante par la beauté de paysages, la chaleur et la solidarité de ses rares habitants...Trop beau pour sonner vrai et je referme ce livre sans avoir éprouvé de plaisir à sa lecture

Suite au décès de son père Pierre, Abigail retourne en Alaska auprès de sa mère Emma. Elle ne l'a pas revu de puis plusieurs années. Elle est la seule famille qui lui reste mais leur relation est complexe. Abby souhaite faire venir sa mère en France mais pour Emma il n'est pas question de vivre ailleurs que sur son île.

Dans ce roman, Sophie Jomain nous dépeint l'histoire d'Emma et d'Abby.
Elles ont toutes deux perdu leur pilier à savoir Pierre. Et avec cette perte, ce sont leurs repères qui sont chamboulés. Abby et Emma vont devoir cohabiter alors qu'elles n'ont jamais été proches l'une de l'autre. Emma apparaît comme une femme dénuée d'instinct maternel. Cependant, la réalité est plus complexe que cela.
Abby et Emma vont se côtoyer davantage, elles vont apprendre à se connaître et à se comprendre.

Ce roman parle d'amour marital, d'amour filial, il évoque aussi les accidents de la vie et l'héritage éducatif qui peuvent influer sur nos choix de vie, nos ressentis.

Il ressort aussi de cette histoire, une grande solidarité et une entraide dans cette communauté de l'alaska.

Sophie Jomain nous plonge dans une communauté au grand coeur et dans des paysages grandioses. Elle nous raconte une histoire pleine d'espoir.

Ce roman nous emmène dans un lieu isolé mais tellement remplis de lien, d'amour, d'amitié mais aussi de nature et d'humanité. J'ai beaucouo aimé le roman de Sophie Jomain qui nous partage un des moments dur de la vie, la perte d'un proche, qu'on en soit proche ou pas c'est toujours compliqué et ça retourne forcément. Abigail va faire preuve de résilience de patience et de compréhension pour cette femme qu'elle ne connaît finalement pas, elle va apprendre à la connaître et elles vont apprendre à s'aimer. Ce livre est touchant, émouvant et dur à la fois. On découvre la vie en Alaska et comment vivre là bas. L'évolution de leur relation est très bien décrit et que face à l'inévitable les personnes changent et font un point sur leur vie et ce qu'elles vont laisser.
C'était un très beau moment.

J'ai eu la chance qu'on m'offre ce fabuleux roman pour Noël (petit clin d'oeil à alyssia_sbt MERCI !) … Je l'avais mis tout en haut de ma WISH LIST pour deux raisons : sa sublime couverture et son auteure que je n'avais encore jamais lue… Je n'avais même pas pris le temps de lire le résumé ou les avis sur #booksta … et vous savez quoi … ? J'ai bien eu raison ! On ne ressort pas indemne de cette lecture … J'ai été bouleversée …
C'est le roman idéal pour la saison hivernale … à dévorer au coin de feu … à la conquête et la découverte du grand froid de l'Alaska … Oh comme j'ai aimé voyager aux côtés de ces deux personnages féminins ! La plume de Sophie est pleine de sensibilité et de bienveillance … Elle traite d'un sujet particulièrement difficile … Comment une mère peut-elle être si indifférente à sa fille ? Abby m'a particulièrement touchée par sa force de caractère et son empathie. Et finalement, j'ai fini par m'attacher à Emma, cette « mère indigne » … qui cache de nombreux secrets … Ces fameux « secrets de famille » qu'on enfouit pour éviter de faire souffrir mais qui finalement font mal malgré nous.
Dès les premières pages, on devine la fin tragique de cette histoire mais tout le talent de l'auteure est de rendre justement cette fin si belle … J'ai refermé le livre, les larmes plein les yeux … touchée en plein coeur … tellement bouleversée par cette histoire qui résonne en moi … Elle m'a rappelé comme il est important de dire à ses proches qu'on les aime, de ne jamais « se coucher fâcher pour des broutilles », de « crever l'abcès » tant qu'il en est encore temps et surtout, de PROFITER DE CHAQUE INSTANT en se créant de merveilleux souvenirs …
Alors, prêt à embarquer pour l'Alaska ? Ça tombe bien, ce roman vient de sortir en format poche aux éditions Charleston sous le nom de SOUS LE CIEL D'EAGLE BAY … Foncez !

Dans cette lecture, j'ai été contente de retrouver la belle plume de Sophie Jomain.
L'histoire d'Abby m'a m'a touché. J'ai été la voisine d'Abby en Alaska.
J'ai vraiment passé un joli moment de lecture.
Je vous recommande de lire ce livre !
Pour les amateurs de poche, ce livre est sorti en format poche sous le nom « Sous le ciel d'Eagle Bay »
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🍂La famille ,ce n'est pas toujours facile. Les liens du sang sont parfois compliqués. L'entente,les accords,les désaccords,l'amour, l'écoute,la compréhension tant de choses qui rythment notre quotidien familial et qui dans certaines familles peuvent causer bien des dégâts. L'éloignement,la renonciation... certains ont besoin de tout quitter, ailleurs,loin pour retrouver un équilibre.

🌟Abby s'est éloignée de sa famille,et est partie vivre à Paris pour rejoindre sa grand-mère paternelle,il y a maintenant 10 ans,en laissant derrière elle sa mère et son père en Alaska. Emma sa mère, a eu un grave accident,en plus de sa maladie, avant le départ d'Abby, et leur entente était plus que mauvaise. Abby ne s'est jamais sentie aimée par sa propre mère,sans cesse repoussée, injuriée,incomprise. Elle aurait aimé connaître les mots doux d'une maman,les câlins,les mots qui rassurent, l'écoute,la tendresse... comme son père a pu le lui apporter fort heureusement.

🌟Mais tout va être chamboulé pour Abby. En effet, l'état de santé de sa mère se dégrade à grande vitesse et elle va donc devoir rejoindre sa mère en Alaska, car elle est sa seule famille.Son père étant décédé il y a peu de temps. Tout ne va pas se passer comme prévu. Ces deux femmes liées par le sang vont devoir apprendre à s'écouter, à se respecter, à s'apprivoiser et à créer un lien mère/fille tant qu'il est encore temps.

Sophie Jomain nous emmène tout au long de ce roman en voyage ,au coeur de l'Alaska. Vous y découvrirez une île incroyable, à la faune et la flore dépaysantes et apaisantes. Vous ferez la connaissance de personnages doux,tendres, aimants,une communauté forte et soudée. La famille reste le coeur de ce roman, il nous prouve que parfois tout est encore possible !

. Encore une belle découverte,je me languis toujours de découvrir les romans de @sophiejomain .

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Une première de couverture magnifique pour ce huis clos mère-fille qui, par moments en tient presque les promesses, mais déroule surtout une histoire de non amour maternel un peu trop à l'eau de rose à mon goût.

Alors, comment les promesses de cette première m'ont-elles paru tenues? Un soleil ou, peut-être, une lune rouge, émergeant derrière les crêtes rosies des montagnes, avec un rapace figuré dans la partie inférieure droite de l'astre, et tout en bas, un lac qui se laisse deviner, encadré de sapins noirs, donc un très beau dessin de ce qui va être le cadre de l'histoire d'Emma et d'Abby.

Elles sont aussi tenues ces promesses par les régulières descriptions de la nature de l'Alaska, qu'il s'agisse de la mer, des montagnes, du lac, des intempéries, des éclaircies fulgurantes, des tempêtes violentes.

Pour le reste, la relation entre Emma, la mère, et Abby, la fille, qui se retrouvent après une vingtaine d'années de séparation, à l'approche des quelques semaines de vie que peut espérer et redouter Emma, condamnée par la maladie qui l'a déjà clouée en fauteuil roulant depuis des années, est présentée admirablement par moments, lamentablement en d'autres où l'eau de rose coule à flots.

Ce sont deux personnalités : la mère, forte, qui a assumé ses choix, mais malade, dépendante, pas prête à affronter la mort, donc alternativement méchante, cruelle, ou soumise, presque affectueuse, aimante. La fille, elle, a quitté sa vie de célibataitre parisienne pour venir au chevet de sa mère, croyant la ramener à Paris, complètement seule qu'elle est après la mort de son mari. Et donc, les scènes s'enchaînent avec haine, désespoir, affection, tendresse. Sophie Jomain n'épargne pas une bluette naissante entre Abby et William, médecin de la mère, portant lui aussi les fardeaux de sa vie.

Je passe sur un nouveau personnage, deux même, apparaissant vers la fin de l'histoire dont on aurait fort bien pu se passer en concluant celle-ci sur l'analyse de l'évolution de la relation entre la mère et la fille.

Malgré ces réserves, j'ai quand même apprécié cette lecture dont les fulgurances éclipsent les lacunes et où l'Alaska, omniprésent, domine souverainement le désarroi des deux femmes.

Dans le dernier sommeil de l'ourse, Sophie Jomain nous emmène en Alaska, terre hostile pour tout humain habitué au confort de la vie moderne, mais aux paysages époustouflants avec une vie des plus simples et des plus proches de la nature. Après dix-sept ans d'absence, Abby revient sur cette terre qui l'a vu naître. Suite au décès tragique de son père, Pierre, la trentenaire revient avec pour mission de ramener sa mère, Emma, sur le continent. Emma, écrivaine de renom, vit en fauteuil roulant depuis un accident lors d'une promenade près de vingt ans plus tôt. Cette île loin de tout est toute sa vie, la convaincre ne sera pas chose aisée. D'autant qu'entre la mère et la fille, leur relation n'a jamais été au beau fixe, seul Pierre faisait le lien entre elles.

Avec le dernier sommeil de l'ourse, Sophie Jomain signe un roman des plus dépaysants en nous plongeant au coeur d'une petite communauté isolée de la société telle que nous la connaissons. Les descriptions de la nature, des paysages de l'Alaska permettent aisément de les imaginer sans y avoir posé les pieds. La rudesse du climat est équivalent à la solidarité des habitants de l'île et cela fait chaud au coeur.

A travers ce roman, l'autrice aborde des sujets difficiles comme souvent dans ses écrits. Ici, elle nous parle du non désir d'être mère, d'une relation mère/fille orageuse. En effet, le personnage principal d'Emma n'a jamais souhaité être mère, n'a pas la fibre maternelle. Cela ne veut pas dire qu'elle n'aime pas Abby, mais pas comme on pourrait s'attendre venant d'une mère envers sa fille. Cela démontre que l'instinct maternel, l'envie de pouponner n'est pas une évidence, une envie pour toutes les femmes et encore moins une obligation (c'est souvent le regard des autres, de la société qui tend à plier les femmes vers cette norme).

Alors oui, l'attitude d'Emma envers Abby est détestable, Abby ne réclamant que d'être aimée par sa mère comme toutes les autres filles de la planète. Néanmoins, je ne pourrai blâmer Emma. Par amour pour son mari, son âme soeur, elle a essayé d'être une mère alors que pour elle, c'est clairement contre sa nature. Et lorsque l'on approche de l'hiver de sa vie, les choses apparaissent d'une manière différente. Si on déteste Emma au début du roman, il faut lire le dernier sommeil de l'ourse jusqu'au bout pour apprécier l'évolution de la relation et de la compréhension mutuelle des deux femmes.

Le dernier sommeil de l'ourse offre une parenthèse dépaysante, sur une île reculée, hors du temps aux côtés de personnages aussi attachants qui détestables, le tout en délivrant des messages forts. J'ai eu un gros coup de coeur pour ce roman.
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