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3,71

sur 1681 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
STOP, on arrête tout ! La Dame de Reykjavik glace le sang !❄

Hulda, sexagénaire et policière, se voit pousser à la retraite par son supérieur. Place à la jeunesse ! Pour digérer tout cela, elle demande à rouvrir une affaire non résolue.

Elle décide de s'occuper de la mort d'Elena, une demandeuse d'asile russe retrouvée près de son foyer. La police a rapidement plié l'affaire : accident ou suicide. Pourtant, Hulda sait qu'il s'agit d'un meurtre, elle en a l'intime conviction.

Elle retrace l'arrivée de la Russe, aidée par un interprète qui a rencontré cette dernière, mais rien ne se passe comme prévu. Elle qui a toujours été si prévenante se laisse aller à des imprécisions.

Finalement, cette histoire est très simple : la résolution d'une affaire classée, comme totem d'une carrière dans les forces de l'ordre. Malgré tout, sur fond de discours féministe, Ragnar Jónasson offre un roman saisissant, dans lequel on découvre Hulda, une femme qui a toujours voulu bien faire.

J'avais trouvé le coupable rapidement 😎, mais on en parle de cette fin ?

Je remercie encore une fois @lamartiniere.litterature pour le concours qui m'a permis de remporter ce livre !
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J'ai bien aimé cette lecture, mais qui est bien loin d'un coup de coeur. J'ai aimé le personnage d'Hulda, mais rien dans l'histoire ne m'a tenu en haleine. Certains personnages qui pourraient apporter pas mal à l'histoire, rendre l'intrigue plus intéressante ne sont pas assez exploitées à mon goût. Je ne m'attendais pas du tout a cette fin, qui m'a un peu déçue, un goût de « tout ça pour ça ».
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Pourquoi je préfère la série mettant en scène Ari Thor ? Pure subjectivité. Car cette histoire-ci est drôlement bien menée. Et je n'avais pas vu l'issue, avant la fin. Peut-être que dans les histoires se déroulant à Siglufjördur, il y a toujours un minimum d'optimisme ou de possible mieux, alors qu'ici, depuis la première page, l'histoire de cette inspectrice au bord de la retraite, à part un possible nouvel ami, a l'air de chanceler un peu beaucoup.
Et pourtant, et pourtant, c'est un bon polar. Ma cote reflète juste mon ressenti après avoir tourné la dernière page. Rien de plus.
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Whaou quelle claque. j'ai lu ce roman en une matinée tant la lecture m'a happée. La fin a fini de me convaincre.
On va pas se mentir, c'est quand même très sombre comme ambiance.
Hulda, inspectrice, est mis en retraite par son service pour faire place à la jeunesse. Elle négocie de travailler encore sur un dossier : la disparition d'une immigrée dont l'enquête a été bâclée. Et dans cette quête désespérée de vérité, Hulda va provoquer quelques dégâts, jusqu'à ce mettre en danger.
Je vais me lancer dans les deux autres tomes qui s'ancrent sur ces années antérieurs et vu ce qu'on a compris de la vie d'Hulda, l'ambiance promet d'être très sombre.
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Voici un Policier de plus que j'avais repéré depuis un moment, mais qui serait resté dans ma Wish List encore bien longtemps, si je ne m'étais pas réinscrite au challenge annuel « Je voyage » (sur Livraddict), dont la formule a quelque peu changé cette année – mais en tout cas, pour moi, le pays à l'honneur en ce mois de janvier est l'Islande, pays qui a fait sa place parmi les fameux « polars nordiques », et pourtant, étonnamment (ou pas), je n'en avais encore lu aucun !

J'avais survolé des avis contrastés sur ce livre précis, mais j'avais gardé l'impression que tous insistent peu ou prou sur une certaine lenteur de l'enquête (en bien ou en mal), et sur la personnalité de l'enquêtrice (idem)… et en effet ce sont les deux éléments qui ressortent principalement, et moi en tout cas, je suis dans l'équipe « pour » !
C'est que ces deux aspects principaux se rejoignent, très logiquement, dans le thème principal que ce roman traite en filigrane et avec des retours constants en avant-plan : l'approche de la retraite. Cette retraite que l'on n'imagine même pas à 20 ans (et ciel que « les vieux » nous irritent alors à ne parler que de ça !), qui se profile dans un horizon lointain à 30 ans, dont on commence à parler avec une pseudo-légèreté inquiète à 40 ans, puis que l'on commence à espérer tout en la craignant à (presque) 50 ans – après, je ne sais pas, je n'ai pas encore vécu ces âges-là… mais j'ai vu mon père qui ne faisait plus qu'en parler, les dernières années, dans ce mélange d'impatience, de tous ces projets qu'il réaliserait une fois « libéré » (et dont il a effectivement réalisé un certain nombre), mais aussi ces quelques coups de blues, cette angoisse de « ne plus servir à rien », jusqu'à la fin…

De plus, ici, l'annonce de la retraite est très brutale : notre inspectrice Hulda s'attendait à travailler encore quelques mois, après tout elle n'a que 64 ans et elle sait qu'elle devrait partir dans quelques mois… mais cette fin de carrière inéluctable semble encore aussi lointaine que possible. Ainsi, quand son supérieur lui signifie que son remplaçant, un « petit jeune » soi-disant brillant tout juste sorti de l'école de police, va arriver dans les prochaines semaines et qu'elle est priée de prendre congé pour lui laisser la place plus tôt qu'elle ne croyait, elle le vit – évidemment – (très) mal. Ses affaires en cours, à elle la bourreau de travail qui a tout donné à son métier, certes souvent en solo car elle a toujours eu du mal à travailler en équipe ; bref, toutes ses affaires en cours ont déjà été redistribuées, mais son chef faussement magnanime lui propose de rouvrir une affaire classée de son choix « pour s'occuper ». Entre fureur et déception, elle le prend au pied de la lettre, et rouvre un peu par hasard un dossier vieux d'un an, sur la mort d'Elena, une jeune Russe en attente de régularisation de ses papiers en Islande. Très vite, Hulda se rend compte que l'enquête, qui a considéré cette mort comme accidentelle (ou suicidaire), a été bâclée, alors que son instinct lui dit qu'il s'agit bel et bien d'un meurtre.

Et on voudrait qu'un cold case soit une enquête rapide et trépidante ? Forcément elle ne l'est pas ! si elle a été à peine survolée un an auparavant, il ne fallait pas s'attendre à ce qu'elle soit tout à coup résolue en deux coups de cuillère à pot dans un spectacle permanent, alors que tout le monde (ou presque) semble avoir oublié cette jeune étrangère, et qu'elle n'a laissé quasi aucune trace dans le centre pour réfugiés où elle a été brièvement hébergée. Mais malgré tous les obstacles, Hulda s'entête et avance dans son enquête ; avec elle on soupçonne l'un et puis l'autre, ils sont quelques-uns quand même à avoir tout à coup le profil du coupable potentiel, et comme on a vraiment l'impression de mener l'enquête aux côtés de Hulda, on épouse ses doutes, ses questionnements, et on se prendrait presque à ressenitr son instinct !… À un moment donné, je me suis même demandé si son ami Pétur, veuf comme elle, médecin retraité qu'elle a appris à apprécié dans leur club de randonnées, était vraiment tout à fait net !?

Le suspense est maintenu grâce à une alternance de chapitres assez courts : la plupart traitent de cette ultime enquête de Hulda et de son cheminement – y inclus toutes ses pensées donc, et quelques passages plus personnels comme son dîner avec Pétur, on colle au plus près de son quotidien. Les autres chapitres parlent tantôt d'une petite fille malheureuse et de sa maman dépassée, tantôt d'une jeune femme en danger, sans autre précision : ces chapitres-là se veulent toujours énigmatiques au début, mais peu à peu s'éclairent pour arriver à diverses révélations qui jalonnent tant la vie privée que la nouvelle enquête de Hulda. On est bien d'accord : ce n'est pas un suspense insoutenable, il n'y a que très peu de scènes sanglantes et il faut vraiment s'enfoncer dans le livre et dans une Islande réellement hostile pour avoir à peine un aperçu d'une quelconque violence plus physique, mais il y a bien « quelque chose » qui pousse à tourner les pages.
Et puis cette fin ! Sans vouloir spoiler, la révélation du tueur n'est pas une surprise surgie du néant car il faisait effectivement partie de ces quelques personnes qu'on avait pu soupçonner, mais le dénouement final, sans être spectaculaire, est quand même ahurissant, je ne m'y attendais vraiment pas ! Et pourtant, d'une certaine façon, il est logique, dans la lignée de ce à quoi l'auteur nous avait préparés depuis le début.

Mais donc, au risque de me répéter, bien au-delà de la seule enquête policière, qui fait partie de ces enquêtes « soft » mais non moins intelligente, j'ai beaucoup aimé cette approche d'un âge de la vie si peu exploité dans la littérature, et plus encore quand il s'agit de polars ! On est très loin des clichés habituels : on a une mamie (sans petits-enfants) aux commandes, mais ce n'est pas non plus une Miss Marple avec son tricot et ses chats (je dis n'importe quoi, je n'ai jamais lu Miss Marple, j'avoue !) ; pour une fois c'est une femme du métier, effacée mais opiniâtre, qui a juste le malheur d'avoir son âge. C'est une approche extrêmement humaine, terriblement juste ; on ressent au coeur les désillusions professionnelles de Hulda, son engagement inutile et bien un peu désespéré face à une hiérarchie incompétente qui agite un autoritarisme dont le seul résultat est de provoquer des erreurs par ignorance (ciel que je me suis identifiée à Hulda dans ces passages-là !), et son désir urgent d'arriver quand même à un résultat, et ses espoirs avec Pétur, car malgré tout la vie ne s'arrête pas avec la retraite…

Je n'irais pas jusqu'à dire que Hulda aurait été attachante, ni aucun des autres personnages de ce livre qui associe une certaine froideur extérieure telle qu'on peut l'imaginer dans un pays si sauvage, dont on entend le vent nous souffler aux oreilles par-dessus les landes de lave séchée, à une simplicité des relations où (presque) tout le monde s'appelle spontanément par le prénom… au point qu'on ne connaîtra jamais celui d'Elena (la jeune Russe) et qu'on oublie très vite celui de Hulda, de toute façon imprononçable. En revanche, on l'accompagne avec grand plaisir dans cette ultime enquête dans laquelle elle donne tout ce qu'elle peut encore, partagée entre regrets et remords – de ne pas avoir su prendre certaines opportunités peut-être, d'avoir eu ce caractère solitaire qui a sans doute été l'une des causes de son peu d'élévation dans la hiérarchie malgré sa capacité de travail, d'avoir eu l'histoire qu'elle a eue, et d'avoir posé certains choix à certains moments – mais soucieuse d'avance malgré tout, en touchant au passage la problématique de l'immigration, de façon presque subtile mais sans concession.
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Je remercie Clodegrans de m'avoir conseillé cette trilogie de Ragnar Jónasson très intéressante et originale car elle remonte dans le passé.
J'ai de l'empathie pour Hulda car elle sait qu'elle devra partir à la retraite et elle ne se sent pas prête du tout, peur de la solitude, de l'ennui.
Pour aggraver les choses son patron la convoque et lui annonce qu'elle devra partir plutôt que prévu car un jeune loup arrive pour lui piquer son bureau et prendre sa place.
Complètement aux abois elle quémande une dernière enquête qui lui est accordée mais qu'elle doit résoudre sous trois jours et qui ne va pas faire plaisir à tout le monde car elle n'a pas été résolue et bâclée par l'un de ses collègues.
On dit qu'elle est une des meilleures enquêtrices mais pressée par le temps et la pression de trouver quelque chose avant la date fatidique, dès qu'elle découvre quelque chose elle fait cavalier seul et va un peu dans tous les sens, aussi cette affaire sur la disparition de deux femmes russes lui réserve des surprises et va lui donner beaucoup de soucis....
J'ai aimé la description de ce coin sauvage d'Islande, magnifique panorama.
Nous faisons aussi connaissance avec sa vie personnelle qui n'est pas très gaie.
Encore un livre où la femme est mise sur la touche, même si elle fait ses preuves elle ne sera jamais à la hauteur des hommes. Décidément je les collectionne en ce moment.
Au suivant.
Je vous les conseille très bon moment.
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Je trouve qu'un livre compte quand on s'en souvient quelques semaines après l'avoir lu. Ce n'est pas le cas de celui-ci malheureusement. Je suis obligée de me replonger dans mes notes pour m'en souvenir. Bien sûr, un polar, ce n'est pas grave, l'essentiel c'est de passer un bon moment de lecture et j'avoue que j'ai pris énormément de plaisir à le lire. L'inspectrice Hulda en fin de carrière est extrêmement têtue et j'aime cela. Son chef veut la pousser rapidement vers la sortie mais elle s'obstine et finit par s'occuper d'un cold case. Et cela s'enchaîne assez rapidement d'une façon palpitante et tragique. Tous les ingrédients étaient là pour un bon polar. Une mort inexpliquée, une disparition troublante, tout cela lié et Hulda ne pourra pas finir avec son ami médecin Pétur. Son professionnalisme la pousse à résoudre l'enquête au plus tôt.
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A quelques jours de la retraite, Hulda Hermannsdóttir, inspectrice dans la police islandaise, veut résoudre sa dernière enquête, un cold case… l'affaire de la jeune russe Elena, découverte noyée dans une crique.
Mais ses recherches vont réactiver de vieux démons, fait ressurgir des angoisses ancestrales et surtout… déranger l'assassin.
Dans des paysages somptueux d'Islande, Hulda va mener l'enquête au péril de sa vie.

J'ai passé un excellent moment avec ce thriller nordique, original et décapant.
Un roman dans lequel le suspense est distillé au fil des pages, avec des personnes attachants, notamment Hulda, dont la retraite va être précipitée.
Ragnar Jónasson aborde les thématiques de la mise à l'écart professionnelle, des problèmes sociétaires tels que la différence hommes/femmes, l'isolement et les secrets de famille.
J'ai découvert cet auteur et je ne manquerai pas de lire d'autres de ses romans, car le style est très sympa.
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Un policier court et efficace. Il faut dire que j'aime ce découpage en chapitres courts qui alternent plusieurs temporalités et qui finissent par se croiser pour permettre aux dernières pièces de s'imbriquer. Pas innovant mais addictif !

J'avais commencé cette trilogie par hasard par le tome 2 et n'avait pas particulièrement été touchée par Hulda.
J'ai eu plus de sympathie pour elle dans cet opus malgré l'acharnement de l'auteur (un peu excessif) sur cette pauvre femme !

Le dénouement est inattendu et assez déroutant.

Saga A poursuivre pour ma part :)
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J'ai aimé le personnage d'Hulda plein de failles et complexe.
Les flash black qui permettent de comprendre ce qu'elle est.
La description des paysages islandais.
Et cette fin inattendue qui dénote dans ce genre de littérature.
Cependant je reste un peu sur ma faim. Sans trop identifier ce qui me laisse ce sentiment. C'est pourquoi je vais poursuivre ma découverte de cet auteur
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