La dame de Reykjavik

Bon, nouvelle vague de chaleur. Autant jeter un froid : ce n'est pas cette dame de Reykjavik qui me va me réconcilier avec les policiers nordiques.


M'enfin, ce féminisme primaire, ces personnages creux, ces clichés faciles, cette psychologie de bistro, ce rabâchage sur la retraite, ces critiques populistes sur la hiérarchie, cet humour que l'on croit bon devoir souligner, ces ..., ces ..., ces ... Assez ! Assez !


Lisez Belge, lisez Maigret ! Voilà ce que ce bouquin m'inspire.


Ou alors sautez rapidement à la fin. La fin est un bon contre-pied. La fin est pour moi une excellente surprise 😜 ! Et l'homélie dans l'épilogue : réjouissante !

Première fois que je lis cet auteur et comme c'est le premier d'une série, je m'attendais à une mise en place du héros récurent, héroïne pour le coup sur ce roman mais la fin m'a donné tort.

Mais commençons par le début. le personnage de Hulda qui enquête seule, vit seule et qui n'a pas d'amis à par un homme qui pourrait être envisagé comme prochain partenaire de vie.

Je ne me suis pas du tout attachée à elle. Je ne sais pas si c'est le fait qu'elle vive dans un pays froid, mais je l'ai trouvée aussi froide que ce pays nordique.
L'alternance de certains chapitres où je me suis perdue entre deux des personnages avant de comprendre beaucoup plus loin.

Le fait qu'aucunes des enquêtes ne sera officiellement résolues et l'héroïne qui finit comme victime supplémentaire ! Alors le fait qu'il termine mal passe encore, pourquoi pas ça change mais c'est l'ensemble du roman qui me laisse sur ma faim.

Donc il y a une suite puisque c'est une série, mais encore une fois elle se fera sans moi.

Bon, voyons les choses de manière positive, avec la lecture de ce polar, j'aurais au moins eu la confirmation de ma tendance à un franc conservatisme en terme d'intrigue policière. C'est toujours intéressant de mieux se connaître. Je ne suis pourtant pas contre un renouvellement du genre et une évolution de ses codes pour coller à notre époque. Que l'enquêteur soit une femme, à la veille de la retraite m'a plutôt plu. Que l'intrigue se déroule en Islande, c'est très tendance et, honnêtement, qui oserait le reprocher à un écrivain... islandais ? Qu'Hulda ait un passé tourmenté plein de culpabilité et de drames, ça lui donne une épaisseur même si c'est désormais assez convenu. Bon, les réactions des personnages sont assez systématiques et une fois qu'on a identifié leurs principaux rouages, ben on risque pas d'être surpris. Mais surtout (et il faut que je fasse gaffe à ne rien divulguer de la fin du roman), on a un nombre de victimes incertain, une superposition d'affaires, un coupable pas cueilli, un enquêteur dépassé (euphémisme) et un clôture hagiographique décalée oui, mais frustrante. Moi, j'ai quand même besoin, après m'être fait balader pendant des pages par une intrigue pleine de rebondissements sensés et d'exploitations pertinentes des noirceurs humaines d'assister à une élucidation qui remette le monde en ordre, d'une manière ou d'une autre. Là, ou c'est trop post moderne pour moi... ou c'est raté.

Bon, je m attendais à beaucoup mieux mais alors vraiment mieux.
Grosse déception!!

Déjà un cold case, je me suis dit cool, une vielle affaire qui va ressortir du genre celle qu elle n a jamais résolue et qui la hante... normal quoi!! Bah non une affaire d un an et même pas à elle.... mouais déjà là je me suis dit bof.

Ensuite son problème avec son âge moi aussi ça m a cause des soucis parce que une fois ça va deux fois c est limite et en entendre parler tout le long du livre la retraite par ci la retraite par la, les personnes âgées bla-bla-bla ça m à gonfle sérieusement.

Son enquête.... euh faut vraiment en parler ou pas.... parce que ça ou du grand n importe quoi c est pareil en fait. Femme flic aigri dans jne société de mec on se dit elle va dépoter et elle va accomplir des trucs dingues.... là je l'imaginais plus avec une jupe sous le genou plissé avec des chaussures plates bref vieille mamie mais bon faut dire que tout le livre encourage à ça, et du coup elle fait une enquête de mamie, on aurait dit Agatha raisin en plus mauvaise et assermentée.... bref un carnage là dessus aussi.

Les flics.... bon bah comment dire, symbole même du machisme donc je m arrêté la.... si le but était de dénoncer et caricaturer bah loupe ça m'a juste gonflée

Je ne vais pas parler de l histoire en elle même, je n ai pas d7 tout apprecie, y a pas grand chose qui sauve les meubles. J ai attendu tout le long qu il se passe quelque chose..... pourtant j en lis souvent des nordiques mais la, grosse déception....

Décidément les islandais développent un intérêt particulier pour le roman policier et plus spécifiquement le polar bien noir avec des enquêteurs torturés et une fin tragique. A tel point que même les femmes premières ministres s'en mêlent et je veux citer Katrin Jacobsdottir qui a co-écrit avec Ragnar Jonasson le roman "Reykjavik". On ne peut que sourire à l'idée que notre Elisabeth Borne nationale puisse elle aussi occuper ses loisirs à nous concocter une petite histoire en compagnie de Franck Thilliez ou de Bernard Minier !
Cet engouement islandais pour le polar a gagné toute l'Europe et on peut légitiment se demander ce qui le justifie : une intrigue hors norme ? Un style particulier ? des personnages emblématiques ?
Pas vraiment mais le succès est néanmoins au rendez-vous peut-être en raison du profond dépaysement que ce type de roman nous procure.
Dans ce volume, l'enquêtrice Hulda qui est à la veille de la retraite, rouvre un dossier en sommeil depuis un an, celui du décès par noyade d'une réfugiée russe en attente de son titre de séjour dans un centre d'hébergement temporaire.
Hulda n'accepte par son éviction de la police et reprend l'enquête menée par un collègue incompétent. Luttant contre ses propres démons, elle suit la piste d'un criminel passé entre les mailles du filet.
Les chapitres sont courts et alternent le récit de l'enquête, le passé de l'enquêtrice mais aussi l'histoire de la victime.
Le roman se lit rapidement et j'ai regretté que tant les personnages que le déroulement de l'intrigue ne soient pas davantage développés.
La profonde solitude d'Hulda ne la rend pas spécialement sympathique surtout quand les raisons de celle-ci apparaissent in fine.
Peut-être trop habituée aux polars "psychologiques" à la trame particulièrement fouillée (eh oui, je pene à Elisabeth George !), je suis restée sur ma faim car j'ai eu l'impression de lire plutôt un scénario de ces passionnantes séries scandinaves qui accrochent le spectateur. Or il y a une différence de taille entre ce qui passe admirablement bien à l'écran et ce qui est donné à lire...
Il est certain que mon niveau d'exigence est certainement trop élevé mais pour rester dans le domaine islandais, ma préférence va nettement à Arnaldur Indridasson et à son héros récurrent Erlendur tout au moins pour les premiers romans de ce cycle comme "la cité des jarres" ou "la femme en vert".

Un polar où l'on suit l'inspectrice islandaise Hulda a quelques jours de la retraite.Son supérieur , pour l'occuper avant son départ, lui donne un os à ronger. Elle reprend donc une enquête qui date d'un an à propos d'une migrante russe dont le décès semble suspect.

L'enquête est très simple et d'un intérêt assez limité.

L'aspect psychologique est assez basique. La situation des migrants est abordée sans profondeur. L'auteur charge un peu grossièrement la barque sur les tragédies vécues  par Hulda.

Elle enquête avec des gros sabots et accumule les bourdes. Elle se plaint pourtant d'avoir été freinée dans sa carrière à cause de son caractère, et que son talent n'a pas été reconnu à sa valeur. Si c'est le cas, je suis dubitatif sur la qualité de la police islandaise décrite ici car elle commet des erreurs indignes d'un stagiaire.

Un polar beaucoup trop lisse ou tiède pour moi, pas assez  d'enjeu ,d'intelligence ou d'humour.

Seule la fin est surprenante. Mais pour moi très gratuite également.

Sinon, ça se lit bien et vite.J'ai poursuivi pour l'enquête mais sans avoir beaucoup d'espoir sur l'intrigue ou le mobile.

Ce qui s'est confirmé malheureusement.

Avis mitigé
L'intrigue n'est pas prenante pas beaucoup de suspens
Il y a un zeste de pédophilie et d'immigration et finalement on part totalement ailleurs
Je pense que ce livre sert surtout a présenté le personnage principal Hulda qui est une policière qui doit partir à la retraite mais qui n'en a pas envie
Et les deux prochains tomes on remonte dans le temps Hulda est plus jeune
Ce livre est composé de chapitres avec l'enquête l'enfance de l'enquetrice et un couple qui part dans la montagne
Je lirai le 2ème tome si je le trouve à la bibliothèque

Un nouvel essai de lecture pour cet auteur qui ne m'a pas convaincue… pas sûre de le relire à l'avenir !
Climat sombre, réflexions caricaturales sur la retraite et les injonctions de la hiérarchie,
Catastrophisme ambiant et déboires en tous genres pour l'héroïne,
Dénouement tragique surprenant bien le lecteur mais trop rapidement survolé…

Hulda, inspectrice de 64 ans se prépare à prendre sa retraite d'ici quelque mois, mais elle est priée de vider les lieux plus rapidement que prévu. Son chef, pour se débarrasser de ses récriminations, lui octroie la possibilté de reprendre une affaire de son choix, ancienne et non résolue. Elle le prend au mot et ressort une enquête baclée au sujet d'une jeune femme russe retrouvée morte l'année précédente.
Et voilà Hulda face à cette enquête, promenant avec elle sa frustration de devoir quitter son travail, ses ressentiments vis à vis de ses collègues et ses démons concernant sa vie passée. Elle va enchaîner bourde sur bourde et mener à son tour une enquête cahotique, le tout en 3 jours.
Au début du roman, j'ai eu l'impression de retrouver une enquêtrice à la façon de Marion Briem de Indridasson ou l'inspectrice Véra de la police anglaise. Mais l'impression disparait très vite. L'ensemble est brouillon, l'enquête trop rapide, les personnages baclés. J'ai eu l'impression que l'auteur s'est acharné sur son héroïne, l'affublant de tous les drames de l'enfance et de la vie. Suicide, inceste, abandon, meurtre.... Et quand elle entrevoit une porte de sortie pour sa retraite, elle subit encore un nouveau coup du sort que je ne vais pas détailler. Rien dans l'enquête ne préfigure le dénouement ni le coupable.
J'ai feuilleté vite fait la deuxième moitié de l'ouvrage pour savoir ce qui allait se passer par curiosité et parceque je n'aime pas ne pas finir un roman.
Il y a de nombreuses incursions dans le passé et on comprend petit à petit qu'il s'agit tantôt de celui de Hulda tantôt celui d'autres protagonistes de l'histoire. Ils n'apportent pas grand chose au récit.
Je suis surpris de lire autant de critiques positives de ce roman que je ne trouve vraiment pas à la hauteur d'un polar digne de ce nom.
J'avais lu "SOTT" du même auteur qui m'avait déjà laissé un sentiment de -bof !- je vais donc en rester là concernant cet auteur.

J'ai trouvé le rythme trop haché comparé à ses autres romans. Faire avancer plusieurs arcs narratifs est une habitude chez l'auteur mais ici, il a poussé cette technique trop loin à mon goût.

La fin, quoique originale, ne m'a pas plu sur le moment et la chute du livre a été un flop pour moi.
Les éléments mis en place dans cette histoire servent assez bien les romans suivants par contre, et il serait dommage de le sauter, mais il était décevant en tant que roman pris à part.