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3,75

sur 582 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Comment se faire une place au coeur des nombreux auteurs de polars islandais? Dans cette île justement réputée pour un taux de criminalité des plus réduits! Il faut des trésors d'imagination pour écrire des histoires de meurtres dans ce contexte.

Alors , comme Ragnar Jónasson, il faut multiplier les points d'accroche pour le lecteur , en déterrant une vieille affaire d'emprisonnement , qui date des années 50, tout en créant une (petite) tension autour d'un risque d'épidémie de grippe, et enfin l'affaire principale, sous forme de puzzle, dont les éléments s'imbriqueront au bon vouloir de l'auteur. Rien de très original, pour des histoires présentées avec une intensité dramatique qui ne tient pas ses promesses.

Les personnages peuvent-ils venir à la rescousse pour éviter au lecteur de s'assoupir? Avec cette activité réduite, les flics eux-même sont un peu mollassons. le personnage le plus tonique est la journaliste, souffrant d'une maladie mystérieuse, qui lui mine le moral. Difficulté supplémentaire, les noms aux résonances peu variées pour le lecteur francophone, avec un risque de s'emmêler les pinceaux entre les Gudfina, Gudmundur et autres Jórunn, auquel on hésite à attribuer un genre.

L'auteur n'a pas non plus développé de thèse à caractère sociologique, qui donnerait une peu de consistance au récit
L'écriture n'a rien de remarquable, sans être désagréable.

Tout cela forme une trame peu tendue, et il y a fort à parier que l'ensemble s'éteigne comme un feu de paille.

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Isolés à cause d'un virus venu d'Afrique, les habitants de Siglufjördur sont calfeutrés chez eux et seul Ari Thór parcourt la ville, chargé de veiller au respect de la quarantaine. Heureusement, une ancienne affaire vient le distraire de son sentiment de claustrophobie exacerbé par l'ambiance anxiogène qui règne en ville. Un certain Hédinn lui soumet, en effet, une énigme remontant aux années 50. A cette époque, ses parents avaient tout quitté pour s'installer avec son oncle et sa tante, dans une ferme, seule habitation d'un fjord coupé du monde. Or, il vient de retrouver une photographie où il apparait bébé avec les deux couples et un jeune homme inconnu de tous. Ce personnage non identifié a-t-il un lien avec le décès de sa tante, morte empoisonnée à la mort aux rats ? L'enquête de l'époque avait conclu au suicide mais Hédinn a des doutes. Pour l'aider à résoudre ce cold case, Ari Thór, bloqué à Siglufjördur, s'adjoint les services d'Isrùn, une ambitieuse journaliste de la capitale. Elle-même est débordée entre le meurtre du fils d'un homme politique, l'enlèvement d'un bébé, la séparation de ses parents et la maladie héréditaire potentiellement mortelle qui la mine. Pourtant, elle n'hésite pas à prêter main forte au jeune policier.

Retour à Siglufjördur avec le policier Ari Thór pour un troisième tome un peu décevant. Avec une ville en quarantaine, il ne se passe pas grand-chose. Et d'ailleurs pourquoi cette quarantaine ? le sujet n'est pas exploité et n'apporte, en l'état, rien à l'histoire. Ensuite, à l'encontre de tous les procédés narratifs où deux enquêtes commencent en parallèle et se rejoignent à la fin, Ragnar Jónasson a choisi de ne jamais les réunir, d'où une impression un peu brouillonne de grand fourre-tout.
Malgré tout, l'Islande est suffisamment superbe pour concentrer l'intérêt du lecteur. Les montagnes, les fjords, la glace, l'isolement et la nature souvent hostile en font un cadre idéal pour un polar.
A lire pour suivre les histoires privées d'Ari Thór et de son collègue, sans perdre le fil.
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Mais pourquoi les éditeurs publient-ils si souvent des séries de romans policiers dans le désordre ?
A quoi ça rime de publier un roman dans lequel le héros vient d'être papa et de publier un an plus tard une soi-disant suite dans lequel le même héros n'a pas encore de compagne et donc pas le moindre bébé à l'horizon ?
Et que dire d'un collège qui est parti vivre à l'autre bout du pays dans un volume mais qui est toujours en place dans le suivant ?
Et je ne vous parle pas des personnages qui sont soient morts soient vivants selon dans quel ordre on lit les romans….
Non seulement c'est ridicule, agaçant mais surtout ça gâche la lecture.
J'ai donc lu ce roman avec un plaisir très amoindri par rapport aux précédents.
L'intrigue est assez originale puisque la ville est totalement coupée du monde par une épidémie et que l'enquête en cours va porter sur la mort mystérieuse d'une femme il y a plus de cinquante ans.
Le personnage principal est toujours attachant mais sa vie privée m'a semblé bien embrouillée à cause de cette publication fantaisiste et cela m'a fortement agacée.

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Publié en 2012 on retrouve avec ce roman l'ambiance confinée que nous avons connue ces dernières années, à cause d'un méchant virus venu, non pas de Chine ici, mais d'Afrique. Jonasson aurait-il des talents visionnaires ?

Et pourtant c'est quelques 50 ans plus tôt que nous emmène l'auteur islandais, pour enquêter sur un étrange suicide, celui d'une toute jeune maman qui vit retranchée dans une ferme au bord d'un fjord et au pied de montagnes menaçantes, avec sa soeur et leurs maris, seuls compagnons dans cet endroit retranchés des hommes.

Maternité, filiation, .. des thèmes qui traversent ce polar tout du long, puisqu'il y sera beaucoup question d'enfants : un bambin qu'on enlève, une femme enceinte battue à mort par méprise, un fils drogué qui mine la carrière politique du papa, … Il semble qu'Ari Torr soit travaillé par l'instinct de reproduction.

Bon un peu déçue par cette troisième enquête. Peut-être à cause de l'atmosphère confinée qui m'est devenu insupportable ? Peut-être j'attendais un peu plus de questionnement métaphysique d'Ari Torr, lui l'ancien étudiant en théologie, dans ce moment crucial de la vie d'un homme ou d'une femme, quand il s'agit de décider de transmettre la vie.
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Sótt = récupéré (ou ramassé ?)

Bref, je me pose des questions.

Pourquoi la police de Siglufjordur n'a rien d'autre à faire que de passer le temps et d'essayer de comprendre les circonstances d'un suicide d'il y a 50 ans ?

Pourquoi 2 enquêtes, qui n'ont semble-t'il aucun point en commun (ou qui n'ont effectivement aucun rapport) se retrouvent dans le même livre ?

Peut-être parce qu'il n'y a effectivement rien à faire en Islande, que de regarder tomber la pluie ou la neige.

Ce tome n'est pas mauvais, il est même légèrement mieux que les précédents.

La bonne nouvelle, c'est que Jonasson commencera une nouvelle trilogie.

Donc Siglufjordur-exit !


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Comme d'autres lecteurs, le fait que ce livre ne soit pas le 4ème de la série m'a un peu désarçonnée. Je m'attendais à en savoir plus sur Ari Thór, son père, les suites de sa séparation avec Kristin et nous revoilà en arrière, en fait ce roman se place juste après" Natt". Et il n'est pas encore papa! Décidément, une publication dans le désordre! Certes, on peut lire les tomes séparément mais si on désire accompagner les personnages chronologiquement, c'est déstabilisant.

Deux enquêtes prennent place en parallèle : une, actuelle, concerne le monde des junkies et celui de la politique. L'autre , ancienne, est résolue par notre inspecteur et touche une famille et ses secrets, isolée près d'un fjord.Le lien entre les deux, ce sera Isrún , la journaliste déjà présentée auparavant. Complication supplémentaire, Siglufjördur subit un début d'épidémie inquiétant.

Je commence à me lasser de cette série, même si le déroulement policier était plutôt intéressant, je trouve que les personnages ne sont pas assez creusés. Et finalement, on n' apprend pas grand chose de plus sur Ari.On aimerait qu'il s'étoffe , se livre, et ce n'est pas le cas. Même s'ils ont le magnifique décor de l'Islande en commun, on est loin d' Erlendur, de la finesse d'analyse psychologique et sociale d'Indridason...
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Siglufjördur mise sous quarantaine 😱. Une épidémie de fièvre hémorragique. Des victimes, un crime vieux de cinquante. Ari Thór a encore de beaux jours dans cette endroit d'Islande bien perdu !

Bon alors je suis beaucoup moins emballée par ce tome que les précédents.... L'aventure à Siglufjördur fut moins passionnante... Pourtant j'adore les cold case, l'Islande, l'écriture de Ragnar Jóansson mais malheureusement pour celui ci ça n'a pas pris...
Malgré tout il ce lit vite !
J'ai aimé le guide de prononciation !
Bon cela ne m'empêchera pas de lire les autres car Ragnar Jóansson à le don de nous faire voyager ! Effectivement avec cet auteur on se sent vraiment en Islande ! Et j'ai apprécié les autres donc bon...
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SOTT est le troisième roman de la série "les enquêtes de Siglufjórdur". En toute honnêteté, c'est le premier livre de Ragnar Jonasson que je lis et le fait de commencer la série par ce tome n'a pas dérangé ma lecture.

Le village de Siglufjórdur situé en Islande est mis en quarantaine, une épidémie de fièvre hémorragique le menaçant.
L'inspecteur Ari Thór confiné dans ce village décide d'enquêter sur une mort suspecte de plus de 50 ans. L'élément déclencheur, une photo de famille !
En parallèle, une famille de ce village est surveillé par un individu suspect.

L'inspecteur, Ari Thór, héros du roman, manque à mon goût d'expressivité émotionnelle liée peut-être à la froideur du pays....
Deux histoires dans ce roman sans lien. Je cherche encore la valeur ajoutée de la deuxième histoire.
Un roman qui ne m'a pas refroidi mais qui ne m'a pas non plus emballé.
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Rof est le titre de la version originale, Sott est celui de la version "française". ? Ignorant le motif de cette particularité, consistant à ne pas donner de signification compréhensible au titre de tous les ouvrages de cette série, cette habitude finit par être agaçante.
Deux intrigues sont racontées dans ce roman: la principale, menée par l'inspecteur de police Ari Thor qui se plonge dans une affaire vieille de 50 ans et jamais véritablement élucidée: la mort d'une jeune femme dans une ferme isolée du nord de l'Islande; Avec un certain brio, Ragnar Jonasson brouille les pistes de l'intrigue, évoquant tour à tour l'hypothèse d'un suicide, d'un accident, d'un meurtre, pour mieux révéler les conclusions très inattendues de son enquête dans le dernier chapitre du livre.
La deuxième intrigue, contemporaine celle-là, menée par une journaliste de la télévision islandaise, n'a rien à voir avec la première, et on se demande ce qu'elle vient faire là !
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Roman policier plaisant à lire à condition de ne pas attendre des rebondissements à la Agatha Christie. L'intrigue est un peu soporifique. Les policiers de cette petite ville du Grand Nord islandais s'ennuient tellement pendant cette quarantaine qu'ils exhument de cold case vieux de cinquante ans.
Cet épisode des aventures d'Ari Thór manque d'un peu de consistance. Espérons que le prochain soit plus captivant. Parce que j'aime bien Ari Thór, moi !!!
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