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3,5

sur 538 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Invité quelques semaines dans une petite ville du centre de la France en résidence d'écriture, c'est une belle aubaine...Mais le narrateur est d'emblée dépossédé de son identité, il est désormais L'écrivain national, la caution intellectuelle qui cristallise toutes les angoisses ou les fantasmes. Son séjour sera rocambolesque, il tombe sous le charme magnétique de Dora, interpellée dans le cadre de la disparition du Commodore, une figure locale, et il va mener ses propres investigations, allant de surprises en déconvenues.
Il n'est jamais où on l'attend, il devient en quelque sorte l'arbre qui cache la forêt, théâtre de bien des enjeux économiques ou sentimentaux pour la petite ville qui l'accueille. La vie en province semble un peu caricaturale et les personnages sont assez stéréotypés, mais Serge Joncour a de la tendresse pour eux tout au long de cet autoportrait déguisé d'un écrivain face à ses lecteurs. Les rencontres dans les bibliothèques ou les ateliers d'écriture mettent en évidence le décalage entre la perception des lecteurs et les intentions de l'auteur, donnant lieu a des dialogues savoureux. Une réflexion teintée d'ironie triste, un aveu d'humilité face au poids des mots figés sur le papier.
Je remercie les éditions Flammarion et Babelio pour cette découverte.
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La promenade de Narcisse en forêt.
Rentrée littéraire, bouquin à la mode d'un écrivain à la mode, blogs dithyrambiques, … on aurait dû se méfier de L'écrivain national.
Pourtant le pitch était prometteur : un écrivain est invité dans une petite ville de province (réceptions, signatures, ateliers, lectures, cocktails) et se retrouve à côtoyer un fait divers dans une ambiance chabrolienne.
Une disparition mystérieuse ou un meurtre ? Un règlement de compte crapuleux ou l'élimination d'un gêneur ?
Serge Joncour et son héros (ils ne font qu'un) ont franchi le périph' et se sont mis en tête de découvrir, pire : de nous faire découvrir, la France profonde. Celle des forêts du Morvan. Celle des notables et des bourgeois, celle où parfois viennent trouver refuge des marginaux et des écolos.
L'auteur sait parfois trouver le bon rythme et nous préparer des saveurs des plus goûteuses :

[…] On suivait des routes onduleuses qui nous soulevaient chaque fois vers un nouveau panorama.
[…] du côté des pâturages, là où l'on produisait de la viande rouge et du fromage blanc.

Une plume appliquée qui vire quelques paragraphes plus loin à la pire des catastrophes, de celles qui sentent à plein nez les ateliers d'écriture, ceux que justement Serge Joncour évoque dans ses rendez-vous littéraires de province :

[…] le tragique vient de ne pas anticiper l'inéluctable.
[…] Il ne suffit pas de dire vrai pour que le livre soit sincère.
[…] Elle avait bien trop la couleur du drame pour ne pas être mon soleil masqué.

Passent encore ces prétentions de plumitif qui a oublié parfois de se relire car le rejet viendra encore plus sûrement de l'autodérision ironique des premières pages qui se révèle très vite n'être qu'un incorrigible narcissisme. le jeu tourne court, il n'en reste que le je.
Serge Joncour se met en scène jusqu'à l'écoeurement, apitoyé sur son propre sort et celui de son double, héros ou miroir :

[…] En plus d'être isolé, je n'avais personne pour s'apitoyer sur mon sort.

Malgré toute la bonne volonté du monde, il est bien difficile de s'intéresser au sort du héros et de son auteur, de se laisser prendre un moment par une histoire d'amour à peine crédible, de rester captivé par une intrigue policière bien mollassonne. Sans doute une lecture qu'il fallait prendre à un second ou troisième degré que l'on n'a pas trouvé en dépit de nos efforts.
Une découverte (décevante) que l'on doit à Flammarion et à l'opération Masse Critique de Babelio.


Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/
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Livre lu en diagonale.
Je n'ai pas du tout accroché à l'histoire, même si celle-ci est fort bien écrite.
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Pour ma part, je n'ai pas du tout accroché à ce nouveau roman de Serge Joncour moi qui avais tant aimé le précédent, « L'amour sans le faire ». Mais je suis quand même allée jusqu'au bout car l'écriture est belle et beaucoup de situations sont cocasses. Mais je me suis profondément ennuyée, ne parvenant pas à entrer dans l'histoire, à m'attacher à aucun des personnages, je suis restée en surface, mais peut-être était-ce une question de moment et parce que je venais de finir « L'amour et les forêts ». Cette histoire d'écrivain qui se retrouve en résidence quasi surveillée au milieu de nulle part, cette pseudo enquête policière qui n'en est pas une, cette histoire d'amour entre cet écrivain national et Dora, toutes ces situations incongrues dans lesquelles il se retrouve, je n'ai tout simplement pas compris où l'auteur voulait en venir. Ce livre m'a donné une impression de fourre-tout et je m'y suis perdue ! Il est aussi beaucoup question de la forêt dans ce livre mais j'ai mille fois mieux aimer me perdre dans celle d'eric Reinhardt !
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Un roman sans prétention sur une situation qui aurait sans doute pu être vécue par l'auteur... Invitée en résidence à la campagne, l'écrivain Serge tombe en plein mystère d'une disparition d'une figure locale... Et tombe en même temps amoureux...
Tout est vu par les yeux de cet écrivain, à qui je ne peux m'empêcher de reprocher une complaisante commisération pour les provinciaux (ça se veut plein de gentilles pensées pour la campagne et son bon accueil, mais il y a quand même pas mal de clichés !). le mystère n'est pas bien épais, c'est davantage un prétexte... Mouais bon voilà, un moment de lecture plaisant mais sans plus, un roman un rien nombriliste !
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Lorsque Serge accepte l'offre de deux libraires passionnés et s'installe en résidence d'écriture, il pensait que son séjour le ressourcerait. C'était sans compter sans la disparition soudaine d'un richissime vieux maraîcher, et la rencontre de Dora, dont il tombe instantanément amoureux...
Sur le papier l'histoire est palpitante... La vie d'un écrivain semble être une bonne idée... Qu'il se transforme en enquêteur au milieu de la forêt, passe encore... Et même si l'écriture de Serge Joncour est plaisante, le roman ne décolle pas, les personnages ne sont pas attachants et cette histoire d'amour ne nous émeut pas... Je suis consciente d'être passée à côté de ce roman !!
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J'avais tellement hâte de lire ce livre : le sujet, original, me plaisait. L'histoire de cet écrivain en résidence dans une petite ville de campagne qui se retrouve malgré lui mêlé à une enquête criminelle, était prometteuse. On l'imagine mener l'enquête dans un petit village où tout se sait mais où rien ne se dit.
Sauf que notre "écrivain national" ne correspondait en rien à l'image que je m'en étais faite en lisant la quatrième de couverture. Au lieu d'être l'auteur travailleur et respecté que j'avais imaginé, Serge paraît plutôt comme quelqu'un de totalement immature, capricieux, et de mon point de vue un peu déviant. Car comment comprendre cet homme, invité par les libraires et la bibliothécaire du village, qui laisse systématiquement tout le monde en plan, qui arrive toujours en retard, bien souvent dans un état déplorable, maculé de boue, en sueur, et l'esprit ailleurs ? Imaginez cet écrivain, invité pour rencontrer ses lecteurs, animer des ateliers d'écriture et produire une nouvelle, et qui passe son temps à boire et à utiliser la voiture de son hôte sans la lui demander vraiment et lui rendant dans un bien piteux état. le personnage m'a très vite exaspérée, et cela a gâché ma lecture. Je ne m'attendais pas à un écrivain aussi peu soucieux des autres, de ses lecteurs en l'occurrence, à un homme aussi peu empathique, aussi peu charismatique.
Les personnages n'ayant jamais réussi à m'intéresser (pas plus Dora que Serge), disons même qu'ils m'ont horripilée, je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire. Et c'est sans regrets, tellement j'étais loin d'y trouver quelque chose de plaisant.

Lien : https://itzamna-librairie.bl..
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Je n'ai pas terminé ce roman car il a fini par m'ennuyer.
Je suis déçue car les critiques sont en général excellentes, il a reçu le Prix des Deux Magots 2015 !
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Ce livre se lit rapidement mais je dois dire que l'action ne soulève pas l'émotion que la quatrième de couverture annonce.
L'histoire est simple.
Bien sûr la surprise du meurtrier de Commodore est inattendue quoi que banale. La balade annonçait par l'auteur n'est pas transcendantale.
On apprécie néanmoins le paysage surtout forestier, ce temps automnale comme nous en avons un actuellement.
Une histoire d'amour banale qui vient se greffer dessus.
On y retrouve aussi la suspicion des habitants d'un petit village bouleversé par la venue de la modernisation.
L'arrivée d'un écrivain pas vraiment national seulement français qui essaie tant bien que mal de tirer sa profession vers le haut ainsi que ses écrits.
Je m'attendais à beaucoup mieux en lisant ce livre.
Je ne regrette pas de l'avoir lu mais je reste perplexe pour un livre dit de la rentrée littéraire.
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Très déçue. J'avais tellement aimé le lumineux "L'amour sans le faire". L'histoire est longue à se mettre en place, l'intrigue est poussive, le dénouement facile...
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