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3,5

sur 538 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'arrivée de Serge, invité par la librairie d' une petite ville de province va se révéler drôlement agitée. Il faut dire qu'un fait divers secoue les autochtones et ici comme ailleurs, on n'aime pas trop les curieux.
Avec un humour bienvenu, Serge Joncour mélange habilement les genres. Nous régalant des pensées de l'auteur et de portraits à la fois drôles et pertinents.
Les rencontres en bibliothèque ou lors d'ateliers d'écriture méritent à elles seules de suivre les tribulations du beau Serge (hommage Chabrolien à celui qui savait si bien peindre le milieu provincial et bourgeois).
Un roman qui se lit avec grand plaisir, la plume de Joncour étant d'une belle finesse.
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C'est au coeur d'une petite ville nichée entre le Morvan et la Nièvre que Serge, écrivain, est attendu avec impatience. Invité en tant qu'auteur en résidence, il compte profiter du calme de cette région forestière et éloignée et prendre du recul. Arrivé à bon port, dans cette gare paumée de rase campagne, il attend l'arrivée de Michel, le libraire, qui devait l'accueillir. Pour patienter, il s'installe derrière le petit comptoir, sirote un café en lisant le journal local. Aussitôt un fait divers attire son attention, notamment à cause du titre mais surtout d'une photo. Un octogénaire, un brin illuminé et à la fortune enfouie, a mystérieusement disparu. L'on soupçonne un couple marginal de néoruraux responsable de ces faits. La femme, surtout, trouble Serge à tel point qu'il décide de mener sa propre enquête...

La venue tant attendue et espérée de l'écrivain national, comme l'a si joliment qualifié le maire de ce petit village, va en bouleverser la quiétude. Car, outre ses séances de dédicaces, ses ateliers d'écriture ou encore la rédaction d'un feuilleton dans le quotidien régional, il n'était nullement prévu que ce dernier fourre son nez dans ce sombre fait divers. D'habitude si en retrait, un brin gauche et timide, Serge va être bousculé et chamboulé. Au-delà de l'intrigue de ce fait divers qui obnubile notre écrivain national, Serge Joncour dissèque, non sans humour, cynisme ou dérision, le métier d'écrivain et le rapport avec son lectorat. Oscillant entre réalité et fiction, entremêlant roman à suspense, autobiographie, romance et chronique social, l'auteur nous offre un scénario maîtrisé de bout en bout et passionnant. L'on aime se promener dans les bois avec Serge. Saisi d'une nouvelle liberté, l'on aime désobéir. L'on aime voir cet écrivain face à son lectorat. D'une plume légère et fine, Serge Joncour décrit avec précision, malice, tendresse et tact ce monde rural, ces paysages sauvages, cette population parfois brute et ces rapports humains parfois si compliqués. Un roman particulièrement original, juste, malin et vivant.
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Avoir un flash de fascination pour une photo dans un journal, en page faits-divers...
Etre obsédé par une image de jeune femme, impliquée dans une sombre affaire de disparition de vieil ermite...
Le mystère s'invite dans les vacances littéraires de l'Écrivain, dans un petit village du Morvan.
L'insolite pique sa curiosité et le coup de foudre le titille, mais il aurait été bien inspiré de se mêler de ses petites affaires au lieu de s'entêter à comprendre et à mener l'enquête.
"Cela ne va pas plaire à tout le monde" lui prédit son copain le libraire.

La quatrième de couverture évoque une atmosphère à la Chabrol, ce que je trouve tout à fait pertinent. L'écriture ample et aisée, joyeuse et impertinente frise parfois le lyrisme d'un orateur aux propos qui s'envolent: la description d'une forêt sous la pluie ou le travail d'une scierie sont des morceaux de choix!

Une pointe d'humour par ci, une pincée d'autodérision par là, un zeste de condescendance pour la vie en "régions", petits ingrédients de situations saugrenues qui pimentent une fiction bien sympathique. L'écrivain est un anti héros un brin naïf, qui accumule les ennuis sans jamais désarmer.
J'ai été happée d'emblée par le contexte provincial bonhomme et néanmoins méfiant, et par la joyeuseté narrative. Si l'action fait parfois du "sur place" et l'histoire sentimentale semble très improbable, Serge Joncour a le talent de garder captif son lecteur par un plume satirique jubilatoire.

Mélangeant les genres littéraires avec élégance, sur fond de xénophobie et de savoureux brocardage de société pastorale, le meilleur de ce livre protéiforme est sans doute la compréhension du métier d'écrivain, ses divagations créatives, ses sources d'inspiration, son éthique concernant un droit moral à piller la vie d'autrui. Il met aussi en lumière la fragile frontière entre le "réel" et les personnages de fiction et le difficile exercice qu'est la rencontre auteur-lecteurs.

Les images qui resteront: un atelier d'écriture avec des illettrés (fallait oser) et une table ronde avec lectrices irascibles...dont je ne fais pas partie car je trouve que c'est un excellent cru, cher auteur!
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Le dernier livre de Joncour est un grand Joncour,mélangeant tout les genres,roman à suspense,roman d'amour,autofiction.Invité à rester quatre semaines en tant qu'auteur en résidence dans une petite ville du centre de la France,Serge dés son arrivé tombe sur un fait divers dans le journal local.Un maraîcher à la retraite,un certain Commodore,vient de disparaître et les soupçons se portent sur un jeune couple,Dora et Aurelik,venus d'Europe de l'Est et locataires du maraîcher.Fasciné par la photo de Dora publié dans le journal local,le voici embarqué dans une histoire de mort d'homme sur fond de trafique de drogue et de mouvements écologistes extrémistes contre la construction d'un nouveau complexe forestier.Entre son activité de détective amateur et d'amoureux,il essaie d'assumer sans broncher(il est en retard à presque tout ses rendez-vous,guère présentable ,ayant pataugé dans la boue dans la forêt,ou tabassé par des mecs de chez Dora...) le job pour lequel en faites il est venu.C'est l'autre face de l'histoire,sa rencontre avec les lecteurs,atelier d'écriture pour personnes illettrées,rencontres en médiathèque(avec lectrices agressives ),cocktails municipaux(avec un maire qui en profite pour promouvoir ses propres intérêts).C'est un livre à la fois drôle et triste(une ambiance morose avec la forêt sombre ,la pluie et le froid en toile de fond)qui mine de rien pose des des questions sur le pouvoir et les limites de la Littérature.Beaucoup aimé!
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L'auteur est invité par des libraires : Michel, Marie et Nadège à venir séjourner quelques semaines, en début d'automne, dans une région forestière reculée du centre de la France, dans un petit village, Donzières.
Ils s'intéressent à ses livres et l'ont rencontré lors d'une séance de dédicaces dans une ville à une centaine de kilomètres quelques mois auparavant ; il sera logé dans un hôtel tenu par Madame Meunier et devra en échange animer ses ateliers d'écriture, des conférences à la médiathèque, l'écriture d'un feuilleton sur la région et des réceptions diverses.
Mais, un fait-divers s'est produit peu de temps avant son arrivée : Commodore, un homme haut en couleur a disparu, on le croît mort et un couple, Aurélik et Dora, locataire d'une de ses fermes est soupçonné (Aurélik est en prison alors qu'on n'a pas retrouvé le corps de ce maraîcher qui s'avèrera être un ancien militaire).
L'auteur apprend le fait-divers juste après son arrivée en feuilletant le journal local et tombe sous le charme de la photo de Dora.
Un projet du maire, la construction d'une scierie pour exploiter le bois de façon écologique, et s'en servir comme combustible propre… projet discutable qui semble tout sauf écologique car déforestation à grande échelle mais du travail dans une commune en situation économique précaire.

Ce que j'en pense :

De ce fait, rien ne se passe comme prévu, l'auteur arrive systématiquement en retard et dans une tenue approximative à tous ses rendez-vous programmés par les libraires car il sillonne le coin au volant de la voiture de Michel , se perd, chute dans la boue, s'enlise, et finit par rencontrer par Dora et va se laisser entraîner dans une aventure.
Lors des réceptions, l'auteur boit beaucoup, et finit par tomber dans le piège, entre le maire qui veut le prendre à témoin de son action, les gens du village, la bibliothécaire, Dora, Madame Meunier… bref, il se fait manipuler car chacun veut l'utiliser à ses propres fins. Totalement subjugué, il finit par aller tous les jours chez Dora, et découvre quelques uns de ses secrets.

C'est le premier roman de Serge Joncour que je lis et au début, j'ai été déroutée, je ne voyais pas où il allait, ce qu'il voulait transmettre au lecteur et j'ai été tentée d'arrêter plusieurs fois, car je trouvais le récit long, le comportement de l'écrivain qui se laisse entraîner vers une situation délicate m'énervait. Mais, la dernière partie m'a beaucoup plu car l'intrigue s'est emballée. Et, l'écriture est belle, comment résister à une phrase comme celle-ci par exemple : « Tomber amoureux, c'est voir l'autre comme un mystère dont on ne supporte pas d'être exclu, c'est redouter de ne pas l'atteindre, ne plus pense qu'à une chose : le revoir, le côtoyer. Plus je me disais que cette fille était un danger et plus elle en devenait désirable ». P 296

Donc une bonne expérience. J'avais envie de lire son précédent ouvrage « L'amour sans le faire » et je le lirai peut-être, mais ce ne sera pas une priorité…

Note : 7/10

Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Je me souviens quand ma grand-mère me demandait en plaisantant : « qui est le plus gourmand, celui qui se brule ou celui qui attend ? »
Comme un velouté de champignons de forêts, ce roman je l'ai attendu pour le déguster à point, à virgule, à digressions perchées sur la cime des émotions, sur la canopée des sentiments de cet écrivain national. Et je me suis régalé !
A mesure que ma lecture prenait de l'épaisseur, les caractères s'affinaient, l'histoire s'infusait. C'est mon troisième Joncour, ma troisième forêt visitée, presque matée et je ressens toujours dans ses textes une sauvagerie mesurée, tempérée avec cette ambigüité entre la nature indomptée et des personnages principaux familiers voire apprivoisés par la vie citadine, si répétitive, si fragile.
En quelques traits toujours précis M.Joncour décortique la spécificité de chaque individu. Par instant on se croirait dans un film au scalpel de Chabrol où les élus luttent contre les marginaux, où les paysans butés refusent la construction d'une usine qui comblerait le bassin d'emploi de la municipalité en détruisant bien entendu toutes les ressources chères aux écologistes.
Ce roman, c'est aussi et surtout l'engagement de Serge l'écrivain, invité dans une commune rurale pour un mois d'ateliers d'écriture vite détourné par un fait divers provoqué par trois individus dont une jeune femme aux charmes sulfureux qui le font chavirer jusqu'à l'obsession.
L'auteur, avec un regard à l'acuité du charme discret de la petite bourgeoisie de village dissèque les comportements de cette compagnie et les motivations de Serge à chambouler sa vie courtoise pour assouvir une passion grivoise.
Pensez-vous que la lecture permet de faire des rencontres bien plus approfondies que dans la vie ?
Grâce aux romans de M.Joncour je retrouve dans les personnages un échantillon représentatif d'une grande majorité de gens rencontrés au hasard de l'existence que j'ai de ce fait l'impression de bien connaitre ou de pouvoir classer facilement dans des catégories que j'ai distinguées à maintes reprises. C'est un sentiment curieux et déroutant.
M.Joncour profite également de son personnage principal pour dépecer le rôle de l'écrivain. Doit-il être inventif ou coller à la réalité crue ? Créer des personnages et des situations ou relater le vécu ? Risquer de vexer son assistance qui se reconnaitra où engendrer de parfaits inconnus ? le héros est-il son portrait ou s'est-il projeté les qualités dont il aimerait se voir parer ? Est-ce son propre passé qu'il écrit pour adoucir son sale présent ?
Malgré tout, pour retranscrire le réel ou être un bon conteur, il faut avant tout savoir observer et écouter. Merci M.Joncour.
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J'ai eu un plaisir fou à accompagner l'auteur dans ses pérégrinations forestières, douteuses et boueuses...

En règle générale, je n'aime pas cette mode nombriliste actuelle qui consiste à se mettre en jeu en tant qu'auteur comme personnage à part entière dans ses livres. Mais là, j'ai adoré ce mélange de réalité et de fiction, qui embrouille si agréablement le lecteur. Surtout, l'auto-dérision et l'humour désenchanté de Serge Joncour m'ont fait sourire bien souvent.

Quelques mots sur l'histoire: notre débonnaire Serge arrive en province, entre Nièvre et Morvan, ( je suis d'accord avec certaines critiques, il a une vision un peu cliché de celle-ci...), pour animer des ateliers d'écriture et quelques rencontres en librairie. Mais dès le départ, ce qui le passionne, c'est un fait-divers qui suscite bien des commentaires, concernant la disparition suspecte d'un certain Commodore. Celle qui le passionne en fait, c'est la troublante Dora, liée dangereusement à cette affaire...

L'auteur devient le narrateur d'un épisode de sa propre vie, du moins le laisse-t-il penser. Car les questions posées par les lectrices, lors des discussions auxquelles il doit se soumettre, mettent en avant toute l'ambiguïté du livre et de l'écriture d'un roman en général: un auteur s'inspire-t-il de la vie, voire de sa vie, ou invente-t-il tout? Comme on se doute qu'il y a toujours un peu des deux, on est en droit de penser la même chose de ce qui nous est raconté... et cette hésitation perpétuelle entre réel et invention fait le charme de ce roman.

Les descriptions d'une forêt inquiétante, ou l'on se perd, les portraits bien croqués des gens qu'il côtoie dans cette petite ville de province, les repas alcoolisés, les maladresses de communication, tout cela m'a plu. Y compris le fait de penser que l'auteur m'a attirée dans un piège, m'a menti, j'ai volontiers consenti à être le jouet... de mon imagination et de la sienne!
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« Les petites villes, c'est comme ça. »

L'écrivain national de Serge Joncour c'est la vie d'une forêt autour d'une petite ville. le poumon que certains veulent préserver et d'autres couper. C'est l'arrivée de citadins en mal de ruralité, c'est la vie habituelle des habitants originels du patelin et la rencontre de ces deux mondes, non sans mal. C'est aussi le côté communautaire avec toute ses petites maladresses (on s'épie, on parle d'un tel…) et sa solidarité aussi. La venue dans ce milieu clos d'un écrivain de Paris, en rupture, apporte un souffle que chacun utilise pour se mettre en avant, sans que cela ait une connotation négative, c'est une envie de faire connaitre le village, son paysage, ses commerçants… ou la future scierie que le maire souhaite voir édifier. Et au milieu, l'écrivain. Son métier, ses découvertes sur site, ses questionnements sur ce qu'il doit y faire dans ce pays, ses rencontres littéraires, humaines, amoureuses.

« Mais dites-moi ? Quelqu'un sait ? Vous le savez, vous, ce qui s'est passé ? Hein, allez, c'est obligé qu'il y en ait qui le sachent… Pas vous ? »

C'est que dans la ville, Commodore le vieux, a disparu depuis plusieurs jours, la maréchaussée enquête, un homme est en garde à vue et l'écrivain s'intéresse à ce « fait divers » au point de se sentir « compromis jusqu'au seuil du crime ». En quelques semaines il apprendra sans doute plus, au travers de prises de notes, que n'importe qui. Sur lui, sur eux et sur elle…

« qu'il est bon de retrouver le goût de l'autre, qu'il est fort de flotter dans l'éternel présent d'un début de rencontre, sans futur ni questions, qu'il y ait des lendemains ou pas, après tout qu'importe, un amour même impossible c'est déjà de l'amour »

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Premier livre de cet auteur pour moi et sans aucun doute pas le dernier car j'ai apprécié son écriture et cette histoire.

Etonnée par tant de résonances entre ma dernière lecture de Battues d'Antonin Varenne et celle-ci ! Là encore on se retrouve dans une petite ville de campagne où les intérêts de chacun sont mis en avant. La vie dans cette ville , les interactions entre les différents habitants et leurs statuts.

Et cette forêt omniprésente, telle un personnage très singulier et énigmatique, attirante et effrayante en même temps...

Il y a aussi une histoire d'amour , une rencontre entre un homme et une femme.

Cet écrivain national m'a plu, cet homme ayant la quarantaine, écrivain sur le tard. Une part de Serge Joncour lui même très certainement.

Il est reçu en résidence dans une petite ville nichée entre Nièvre et Morvan. Mais voilà ce séjour va se révéler beaucoup moins tranquille que prévu ! En effet, un fait divers secoue la petite ville. Un homme a disparu et les soupçons pèsent sur un couple de jeunes qui vivaient à côté de ce Commodore. Louant une ferme de ce propriétaire terrien disparu.

Le couple c'est Dora et Aurélik. C'est cette Dora et son regard sur une des photos d'un article de journal rubrique faits divers qui va capter le regard de l'écrivain ! Je dirais même le captiver et / ou le capturer. Aurélik est emprisonné car fortement soupçonné de la disparition de Commodore... Dora se trouvant alors seule et démunie ...

Serge Joncour par le biais de cet écrivain et à travers son regard va nous présenter les différents protagonistes de cette histoire. L'écrivain va très vite se trouver par sa curiosité et son attrait pour Dora au coeur de ce fait divers.

Il se met dans de sales draps mais son statut lui permet de s'insérer sans trop d'éclats dans les vies de chacun.

On est suspicieux, on échafaude des scénarios (ris), on s'inquiète avec lui ... Jusqu'à la révélation finale qui tombe sans que je ne m'y attende vraiment.

J'ai aimé cette résolution quand l'écrivain ne sait plus ce qu'il peut écrire...

Une bonne lecture qui surfe sur divers plans :

Un policier avec une enquête en marge,
mais aussi une rencontre avec une possible histoire d'amour,
et une réflexion intéressante sur ce qu'est être écrivain
avec notamment le rapport entre écrivain et lecteur analysé.

Je vous conseille de faire la connaissance de cet écrivain national !

Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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« L'écrivain national », c'est ainsi que le maire et les habitants de Donzière, nomment l'auteur dont la présence les honore.
Serge en quête de calme a accepté l'invitation de la municipalité, des libraires et des bibliothécaires à séjourner pendant un mois dans leur ville, à charge pour lui d'animer des conférences et autres ateliers d'écriture.
Mais dès son arrivée, un fait d'hiver fait la une du journal local : la disparition d'un richissime octogénaire surnommé le Commodore. Rapidement deux jeunes marginaux sont soupçonnés. le jeune homme est mis en examen. Sa compagne Doria laissée en liberté va rapidement fasciner l'écrivain. Il mettra tout en oeuvre pour faire sa connaissance malgré la désapprobation des bonnes âmes locales.
« Au-delà de ses traits, cette fille m'attirait parce qu'elle était dans une situation impossible et qu'elle se hissait au rang supérieur de ces humains qui bataillent avec le tragique. »
Une bonne partie du livre est consacré aux relations d'un écrivain avec son public. Dans cette ville où tout le monde épie tout sur tout le monde, Serge Joncour distille une atmosphère lourde de non-dits et de suspicion.
Pour moi, « l'écrivain national » est le meilleur livre de l'auteur.

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