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Mr Watts dit Bel oeil seul blanc, sur l'île paradisiaque de Bougainville du Pacifique essaye de faire oublier aux enfants la barbarie de la guerre civil de1990 avec l'AUSTRALIE. Mathilda raconte ses souvenirs de la lecture des grandes espérance de Charles DICKENS et la passion que cela suscita dans l'école et dans le village. Comment l'imagination aide à s'évader de la réalité sordide.
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C'est comme un conte mais ce n'est pas un conte.
Dans la ligne du livre : l'île de Robert Merle.
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Le début m a vraiment emballée... le lieu, l histoire de ce peuple, le refuge dans l imaginaire comme processus de résilience...
Et puis il y a ces moments difficiles, la confrontation a la réalité de la guerre qui m ont clairement destabilisée.
Je le conseille malgré tout...
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Une découverte grâce à une boite à livres (merci à celui qui a déposé ce livre).
La couverture me laissait croire à un livre "feel good" et pas du tout. C'est un bel hommage à Mr Dickens et son livre "Les Grandes Espérances"
On y retrouve un livre écrit par l'héroïne avec une alternance de moments heureux et d'évènements dramatiques, des personnage haut en couleur et des considérations sur le changement de vie et l'absence de retour en arrière.

Le récit se situe pendant la guerre civile de l'ile de Bougainville et montre tout à la fois l'absurdité et l'atrocité de cette guerre dont les villageois sont les victimes prises entre troupes gouvernementales et rebelles.
Il ne reste qu'un homme blanc et c'est lui qui va faire l'école aux enfants en leur lisant "Les grandes Espérances" et en leur permettant de découvrir la puissance de la lecture.
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Voici un livre dont la couverture ne rime pas du tout avec le contenu. Quand on me l'a prêté, j'étais enthousiaste, m'attendant à un nouveau "Tiaré" (dont la couverture colorée de la version anglaise rime vraiment avec le bonheur du contenu). Et puis je l'ai lu... Vraiment, je ne m'attendais pas à ce contenu... Glauque, noir, atroce... Il me laisse une saveur atroce en travers de la gorge. Une chose est sûre : je ne le relirai jamais !... La personne qui me l'a prêté l'avait adoré, je l'ai détesté. Mais que voulez-vous : j'écris un blog sur le bonheur, alors un livre dont la couverture pimpante me laisse croire à du bonheur à venir et qui en réalité m'englue dans les atrocités... forcément, j'ai du mal. Je ne le conseille pas du tout à qui veut une lecture agréable et sympathique.
Lien : https://joy369.unblog.fr/
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Décor original, aussi bien sur le plan géographique que sur le plan historique. L'auteur nous emmène à l'île de Bougainville aux années 90 où une guerre civile affreuse fait des ravages. Les enfants de l'île reçoivent des cours à l'école, abandonnée par les professeurs, d'un vieux Anglais, mariée à une femme indigène. Il utilise Modern times de Charles Dickens qu'il lit à ses élèves. Ils commencent à se passionner pour cette lecture. Ce livre est une ode à l'imagination et à la lecture, qui nous permettent à surmonter les difficultés, voire l'horreur en l'occurrence, de la vie quotidienne. Malgré la misère à laquelle les personnages sont confrontés, j'ai eu des difficultés à compatir avec eux. le livre est un peu trop postmoderne (le livre dans le livre) et donc distant, un peu froid. Et malgré cette critique, ce n'est pas un mauvais livre, mais je ne suis plus tellement fan de ce genre de mécansimes postmodernes.
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This book broke my heart.
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Je n'avais jamais lu un livre de Dickens avant de découvrir ce roman, court et très fluide. Je n'ai pas pu profiter de toutes les références. Cependant je me suis bien évidemment jeté sur Les grandes espérances ! et j'ai eu mon second coup de coeur!!

J'étais assez réticente aux classiques (en pleine année de lycée et un problème avec les livres imposés...) et j'ai trouvé que c'était vraiment un bon livre pour appréhender l'oeuvre de Dickens !!

Un livre lu et deux livres lus et deux belles lectures!!


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Mister Pip fait partie de ces bouquins qui ont atterri dans ma bibliothèque parce que la couverture me piquait les yeux… Là c'est ma photo du bouquin qui va vous piquer les yeux…Je ne regrette pas cette jolie lecture. L'auteur, Lloyd Jones, m'était tout à fait inconnu.

Sur cette petite île du pacifique se dessine un très honorable roman d'initiation, avec pour personnage central une petite fille, Matilda, et Pip, le héros du roman de Dickens, « les grandes espérances ». Matilda et ses camarades habitent une île dévastée par la folie des hommes, la guerre, la cupidité meurtrière et la haine quotidienne. Leur monde est bouleversé, sans repère. Un drôle de personnage, Bel Oeil Watts, décide de prendre les enfants en main, de leur faire classe. Mais pas n'importe quelle classe. Il les accompagne dans une véritable école de la vie, à travers Pip, le petit orphelin créé par Dickens. Les enfants vont apprendre de Bel Oeil une autre façon de considérer la vie, l'humanité, jusqu'à effrayer les adultes. Ces adultes qui ne comprennent de la vie que la violence. Je me suis attaché à Monsieur Watts, à Matilda, je me suis fais plaisir à redécouvrir aussi le roman de Dickens, qui est mis à contribution par l'auteur. C'est un roman optimiste. J'ai retenu que l'apprentissage de la vie n'a pas d'âge et ne s'arrête jamais. J'ai des yeux pour voir, et pourtant je ne regarde pas toujours…

Un roman à lire avec son ado, ou pour soi, simplement.
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Sur une île de Papouasie, des enfants sont confrontés au pouvoir de la littérature et des grands romans qui redonnent le goût de vivre alors que leur quotidien est bouleversé par des affrontements entre rebelles et armée. Alors que la guerre vient bouleverser leur vert paradis, l'école leur offre des promesses d'évasion intellectuelle. C'est à travers de Grandes espérances, le merveilleux roman de Dickens, et le commentaire qu'en fait le seul blanc de l'île, M. Watts, dit Bel-Oeil (nom ô combien prédestiné pour celui qui leur ouvrira les yeux sur la beauté !), qu'ils découvrent le pouvoir salvateur des Belles Lettres : les personnages – et notamment le héros, Mister Pip- viennent leur faire oublier les violences quotidiennes et s'infiltrent dans leur vie, aussi importants que de « vraies » personnes.

Nous vivons cette initiation à travers les yeux de Matilda – prénom ô combien propice à aimer la lecture, si l'on songe au délicieux roman de Roald Dahl-, pour qui Pip deviendra le compagnon de toute une vie. Il la fascine autant que son professeur au passé trouble, dont elle n'aura de cesse de creuser l'identité…

Alors qu'elle découvre le goût des mots et les joies de l'imprégnation romanesque, elle s'éloigne de sa mère, fervente catholique, qui voit, dans cette drôle d'Angleterre victorienne venant bouleverser les pensées et l'ouverture d'esprit de sa fille, quelque procédé diabolique. Elle qui prône tant les illuminations de la foi ne comprend pas qu'il puisse y avoir une forme de grâce et de foi, aussi, dans la littérature.

De cette confrontation entre une religion obscurantiste et les lumières du savoir naissent d'intéressantes pensées dans la tête de la narratrice, qui découvre ce qui est sans doute une des plus belles capacités de l'homme : la capacité à repousser les frontières de son savoir, à s'émerveiller de cet inconnu qui nous reste sans cesse à parcourir.

Matilda découvrira aussi, malheureusement, les limites de la littérature face à la violence et à la folie des hommes. Mais de ces jours merveilleux passés à s'approprier puis à réciter les chapitres de Dickens s'exhaleront toujours l'expérience fondatrice de sa vie : la capacité de se réinventer grâce à la lecture.

Un récit initiatique plein d'humour, de grâce et de cruauté, dont le message principal ne pouvait que me séduire.
Lien : http://www.delitteris.com/in..
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