Fin de la trilogie. On aura pu tout au long de cette oeuvre très intéressante une radicalisation du style graphique, jouant sur le dynamisme, la symétrie, un encrage plus brut et une exagération volontaire des postures alors que le propos, lui, s'affadissait légèrement, optant pour une quête oedipienne, le gentil Luther cherchant à démanteler l'organisation de Caïn tout en espérant que chaque membre de cette secte d'assassins millénaires fasse amende honorable - heureusement, il a à ses côtés une Petra toujours aussi dingue (de lui comme des armes à feu) qui parvient parfois à lui montrer le monde sous un visage plus sombre.
Les amateurs de bastons homériques seront servis, chaque adversaire étant évidemment plus puissant et coriace, jusqu'au duel final qui donne à ce tome des allures de Dragon Ball un brin cynique.
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