Ce roman à la couverture très laide, j'en conviens, se trouvait dans ma Pal depuis fort longtemps et cet été, j'en ai profité pour tenter de la faire baisser… Comme c'est une intrigue écrite par
Brenda Joyce je me suis dit que je passerais un bon moment de lecture. Pour tout vous dire j'ai été un peu déçue car je n'ai pas trouvé l'histoire vraisemblable. Alors certes, vous allez me dire que les romances historiques sont rarement réalistes mais là Brenda y est allée un peu trop fort.
Elizabeth Fitzgerald est amoureuse de Tyrell de Warenne depuis ses 10 ans, aussi quand elle le voit au cours d'un bal masqué et que, de plus, il la courtise et lui donne rendez-vous plus tard, elle en défaille presque. Et puis, au dernier moment, parce que sa soeur aînée a taché sa robe, elle doit lui donner la sienne et rentrer chez elle ( ??). Son rêve de rendez-vous à l'eau, elle apprend quelque temps plus tard que le beau Tyrell va se fiancer avec une belle anglaise. La pauvre a le coeur brisé mais une affaire plus urgente la préoccupe : sa soeur Anne est enceinte… Et de Tyrell en plus (la robe échangée + le rendez-vous = bébé en route !). Les deux soeurs parviennent à cacher cette infamie en se rendant chez une tante riche qui accepte de les garder et de se taire. le bébé naît mais Elizabeth ne se décide pas à abandonner le rejeton de celui qu'elle aime toujours.
A partir de là s'ensuit une série de rebondissements, tous tirés par les cheveux, au cours desquels Elizabeth passe son temps à pleurer (de souffrance ou de joie, cela dépend du moment). J'ai trouvé cette jeune fille insupportable de niaiserie : qu'elle veuille aider sa soeur, pourquoi pas ? Mais de là à endosser la maternité, c'est du masochisme car ensuite elle est considérée comme une fille perdue et toute la famille en subit les conséquences, sauf la soeur Anne qui disparaît du roman après l'accouchement et un mariage avec un anglais. Quant à Tyrell, le duc pour qui se meurt d'amour Elizabeth, on peut aussi douter de son intelligence : qu'il veuille faire d'Elizabeth sa maîtresse, pourquoi pas ? Mais de là à l'installer dans la demeure familiale alors qu'elle est pleine d'invités pour ses fiançailles… Bon, je dirais que
Brenda Joyce n'était pas très inspirée ce jour-là, elle a fait mieux je vous l'assure.