Honnêtement, je n'avais jamais entendu le nom d'
Ernst Jünger jusqu'au jour où je tombe sur la vidéo du Hussard. Par cette vidéo, j'étais très enthousiaste de découvrir cet écrivain. Lien de la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=3q_RvAxVSdo
Tout d'abord, je porte un grand intérêt pour tout ce qui touche aux systèmes totalitaires, c'est pour cette raison que j'ai voulu lire ce roman en particulier. J'ai aimé le roman mais il m'a manqué quelque chose que je ne saurais expliqué. Certainement qu'il me faudra le relire pour percevoir toutes ces nuances, allusions etc.
Ce qui frappe dès les premières pages, c'est le style d'écriture très poétique. Et pour ma part, je m'y perd parfois … N'étant par une grande amatrice de la poésie, j'ai dû m'accrocher. Mais avec une bonne dose de concentration, j'y suis arrivée. Pour décrire la barbarie, Jünger reste poète, il n'adopte pas un style direct comme de nombreux écrivains. Cela s'explique probablement par la phrase qu'il prononça dans un entretien : « Le poète est celui qui peut sauver le monde ».
Concernant le totalitarisme, Jünger critique clairement les dictatures. Que peuvent-elles amener de bien ? La ruine, la violence, la dictature de la pensée, pas très reluisant n'est-ce pas ? Et dire que lorsque nous regardons notre monde actuel, nous voyons ces différents éléments ci-dessus se passer.
Ce que je retiens surtout ce sont les descriptions des plantes. Les descriptions sont très minutieuses. Je pense à cette phrase de Dostoievsky : « La beauté sauvera le monde ». Décrire en parallèle l'horreur face à la beauté est une idée brillante. Elle devient surtout symbolique lorsque l'horreur réduit en cendre la beauté car l'horreur sait qu'elle est son ennemi comme elle peut être son allié.
En conclusion, le roman fut une bonne découverte mais il me faudrait une relecture et parcourir d'autres écrits d'
Ernst Jünger pour me faire une opinion claire à son sujet.