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Monique Jutrin (Éditeur scientifique)
EAN : 9782283610909
264 pages
P. Lethielleux, Libraire-Éditeur (01/10/2009)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Toute interrogation sur l'écrivain juif d'Occident se heurte à d'infinies ambiguïtés. Pour Benjamin Fondane, né Wechsler, auteur français d'origine roumaine, la conquête de l'identité fut ardue. Tout au long de son existence, il n'a cessé de redéfinir son judaïsme. Celui-ci n'est ni une pratique ni une observance, mais une exigence spirituelle. Et souvent cette relation au judaïsme s'affirme sous une forme paradoxale. Comme Celan, comme Kafka, comme Chestov et tant ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un livre qui permet de découvrir celui qui est devenu en France Fondane, à travers son parcours et ses publications en roumain et en français. Pour ceux qui sont familiers au paysage culturel roumain de l'époque, la première partie offre un contenu riche en références et informations, qui brise ainsi le silence auquel la vie culturelle juive roumaine a été condamnée pendant longtemps.
Wechsler/Fundoianu surprend par son érudition malgré son jeune âge, ainsi que par sa lucidité.
Son rapport au judaïsme était surtout d'ordre spirituel, d'où l'affection qu'il éprouvait pour le hassidisme. Cette sympathie est également exprimée dans la préface de la traduction française du livre de Zissu "Les confessions d'un candélabre", récit hassidique de Moldavie, livre malheureusement introuvable aujourd'hui.
Cette perspective spirituelle l'a rapproché de Chestov, qui est vite devenu son ami et son interlocuteur privilégié. La femme de ce dernier a même dit plus tard qu'on comprenait mieux la pensée chestovienne dans les article de Fondane que dans les ouvrages de son mari. C'est d'ailleurs impressionnant de découvrir un article de jeunesse de Fondane sur l'opposition Athènes/Jérusalem. 

Quel est le rapport entre la Loi et Dieu? Se soumettre à la Loi avec autant de ferveur, est-il un acte d'impiété? Et si on vénère la Loi, a-t-on encore besoin de Dieu?
"Car la loi judaïque n'est pas une Loi : elle a été créée. Elle n'a été qu'un don, un signe d'alliance. Or, un signe d'alliance ne dure que le temps de l'alliance; la Loi pouvait donc nous être reprise. de fait, elle nous a été reprise au moment où nous avons commencé à l'idolâtrer. Ainsi que tu le reconnais, la Loi n'était pas tenue d'obéir à Dieu, mais à Dieu de se soumettre à elle. Et le Sinaï fait place aux vérités éternelles, celles qui n'ont pas été créées ad-hoc et préexistaient à Dieu. C'est la grande faute doctrinale d'Israël et qui, nécessairement, passant d'une autonomie à une autre, devait aboutir à Marx, c'est-à-dire à la Loi sans Dieu."
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
En tout cas, je ne serai pas prophète; c'est un métier qui n'était rentable que dans l'antiquité.
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